ADLS du 24/03 au 31/03 : Michel...

[nunu]

Moi je préfère DAnny de toute façon

[whereisbrian]

Michel H. Je ne l'ai jamais lu. Et il ne me manque pas. Quitte à choisir, je préfère SAS.

Pour choisir, faudrait que tu lises Houellebeck...

Je préfère Bukowski.



Même en slam avec les Choeurs de l'Armée Rouge, voire avec Yvette Horner, il aurait été bon.

Ou bien le Jardin des Supplices, d'Octave Mirbeau, avec les Stooges en fond.

C'est ce qui permet de mettre Michel H. in the right place.

[Bebeto]

Well Beck ou Houellebecq ! Ce n'est pas la même chose.


Bouh ! J'avais craint le coup de cafard. Oh ! il m'a bien saisi sur quelques titres, mais d'autres constituent une assez bonne surprise.

La musique : on retrouve les références de Burgalat : Alain Goraguer, Michel Magne, de Roubaix (signalé par Unserious Sam) les BO italiennes, françaises, l'easy listening illustrateur qu'on pourrait débiter au kilomètre comme sur Playa Bianca, Plein été..., mais aussi une petite touche electro : Célibataires.

De plus, les paroles (certaines empruntées à d'anciens poèmes, me semble-t-il) ne me parlent pas vraiment, malgré l'explication de textes de Manoeuvre. Ses romans, non plus à vrai dire. je me fiche de savoir si c'est un grand écrivain (enfin, j'ai ma petite idée tout de même), mais ses textes ne m'emballent pas du tout. Je m'ennuie à les lire. Et n'éveillent en moi " aucun désir vivant", comme il dirait. C'est mortel !

Cependant, sur un titre ou deux, la jonction de la musique, des paroles et la diction plus tout à fait blanche de Mimi, séduisent l'oreille, Paris-Dourdan (derrière, ça assure chanmé) ou Séjour Club. Mes deux titres préférés.

"Il n'aime pas trop lire de livres mais il aime bien Michel Houellebecq", "Mon Chevalier", Alizée, 2013

[Aldaran]

Michel H. Je ne l'ai jamais lu. Et il ne me manque pas. Quitte à choisir, je préfère SAS.

Pour choisir, faudrait que tu lises Houellebeck...

Je préfère Bukowski.

Comment peux-tu le savoir... sans avoir lu Houellebeck ?

[Bebeto]

Peut-être que dans le mot "préfère" faut-il comprendre que l'on "préfère lire" l'oeuvre d'Octave Mirbeau que celle de Mimi Houellebecq.
Ce qui est tout de même fort compréhensible.

[whereisbrian]

Michel H. Je ne l'ai jamais lu. Et il ne me manque pas. Quitte à choisir, je préfère SAS.

Pour choisir, faudrait que tu lises Houellebeck...

Je préfère Bukowski.

Comment peux-tu le savoir... sans avoir lu Houellebeck ?

Bonne question. Je ne peux pas le savoir, et je ne le veux pas. C'est ceci, le libre arbitre.
Qu'à fait Michel pour l'humanité (toi, moi, le chien du voisin) ? Rien. Strictement.
Quand je lis Bukowski, j'en retire une matière propre (si j'ose dire) à guider ma propre vie.

Quand j' écoute Michel H. débiter ses fadaises sur fond musical, je ne vois que sa profonde vacuité. Pretty vacant.
Je comprends tout à fait que l'on puisse apprécier ses élucubrations. Il n'y a rien de profond dedans. C'est facile.
Il suffit, juste aprés, d'écouter Leo Ferré (texte et musique), ou Nick Drake, ou John Martyn, ou Peter Hamill ou Roger Waters.
Ils causent aussi de leur nombril. Sauf qu'ils ont une telle classe, que le fait de causer de leur nombril en devient universel,
le nombril universel ! C'est dingue. Pour Michel H., il ne m'interesse absolument pas. Avec ou sans musique.
Bref, pour faire court, je m'en tape complétement.
En plus, ce qui me frappe le plus, dans cet album, c'est son absence d'énergie, une sorte de mollesse et d'abandon dans laquelle il se complait (voire se vautre).

Ses histoires personnelles (tiens, je reprendrai bien de la crème brulée) n'ont aucun intérêt.
Et on va me dire, c'est du vécu, ce sentiment de souhaiter reprendre de la crème brulée (alors qu'une main s'élève dans le ciel orageux vers le buffet, et qu'une voix off s'écrie, un SEUL dessert siouplait, et le café en sus). Tu vois le plan ?

[Bebeto]

Dans le même registre "passe-moi-le-sel", au moins Benabar est sympathique, pas comme l'autre endive.

[Aldaran]

Michel H. Je ne l'ai jamais lu. Et il ne me manque pas. Quitte à choisir, je préfère SAS.

Pour choisir, faudrait que tu lises Houellebeck...

Je préfère Bukowski.

Comment peux-tu le savoir... sans avoir lu Houellebeck ?

Je ne peux pas le savoir, et je ne le veux pas.

OK.
Mais cesse de le comparer à d'autres, que tu connais, alors.
On peut comparer des choses que l'on connais, sur lesquelles on a réfléchi, que l'on a creusé juste un peu plus que d'autres pour y chercher les paraboles ou le second degré.
Juger sans connaître, ça s'appelle juste un délit de sale gueule.
(Cela dit, faire un délit de sale gueule dépend aussi du libre arbitre...)

[whereisbrian]

Et bien j'assume complétement. Il y a plein plein de trucs qui m'interessent mais pas lui. Sinon, s'il te fait triper, tant mieux.
Si tu me prouves que JMG Le Clezio est supérieur à Michel H., je m'inclinerais.

[Bebeto]

Cela n'a pas grand chose à voir avec l'Adls, mais je m'interroge.
Y en a-t-il parmi vous qui, lorsqu'ils écoutent les paroles de ce disque, ont envie d'aller acheter un livre de Houellebecq ?

[whereisbrian]

Non

[Jack Torrance]

Y en a-t-il parmi vous qui, lorsqu'ils écoutent les paroles de ce disque, ont envie d'aller acheter un livre de Houellebecq ?

Pas moi. Car (pour avoir lu deux Houellebecq déjà) je trouve que ses paroles de petit malin se prêtent mieux à la pop référentielle qu'aux bouquins. De tout les contacts que j'ai pu avoir avec son travail (peu), c'est ce qui m'a le plus plus, voire c'est le seul travail qui m'ait plu.

[Old School]

Lire Houellebecq, au moins ses deux premiers romans, c'est tout de même une expérience intéressante (un peu comme pour Dantec). Le film de Philippe Harel est pas mal aussi. Moi j'en suis revenu mais ça dégage une ambiance particulière, avec un ton incroyablement désabusé. Il y a une vision dérangeante des relations sociales et de l'avenir de l'humanité. Mais ça fait des années que j'ai décroché car le personnage m'agace.

[Aldaran]

Et bien j'assume complétement. Il y a plein plein de trucs qui m'interessent mais pas lui. Sinon, s'il te fait triper, tant mieux.
Si tu me prouves que JMG Le Clezio est supérieur à Michel H., je m'inclinerais.

Ben je veux rien prouver, moi. Sinon que juger le travail d'un gars sans l'avoir lu est... disons bizarre.
Sinon, Houellebeck ne me fait pas triper... puisque je ne l'ai pas lu (voir ce qui précède dans la discussion).
Je ne discutais pas au sujet de Houellebeck, là. Juste du fait qu'il me semble... bizarre de juger un auteur sans l'avoir lu.

[Bebeto]

Pas moi. Car (pour avoir lu deux Houellebecq déjà) je trouve que ses paroles de petit malin se prêtent mieux à la pop référentielle qu'aux bouquins. De tout les contacts que j'ai pu avoir avec son travail (peu), c'est ce qui m'a le plus plus, voire c'est le seul travail qui m'ait plu.

Lire Houellebecq, au moins ses deux premiers romans, c'est tout de même une expérience intéressante (un peu comme pour Dantec). Le film de Philippe Harel est pas mal aussi. Moi j'en suis revenu mais ça dégage une ambiance particulière, avec un ton incroyablement désabusé. Il y a une vision dérangeante des relations sociales et de l'avenir de l'humanité. Mais ça fait des années que j'ai décroché car le personnage m'agace.

Je n'aime ni ses poèmes (j'avais commencé par ça), ni ses paroles, ni les livres de lui que j'ai lus.
Ce que lui reproche Wheresibrian, je le ressens aussi, une grande vacuité en le lisant.
Les livres dont on ne partage ni les idées, ni la vision un peu rance comme chez Mimi, c'est un peu comme dans un couple : une femme peut pardonner qu'un homme lui soit infidèle, mais jamais qu'il l'ennuie.

Je n'y vois qu'un coup médiatique prolongé, c'est que ses idées pèguent bien en France, au même titre que Marcella Iacub dernièrement.