Les films vus en salle ou chez vous

[papilonaa]

https://www.cinemalecesar.fr/film/576840/
On a bien aimé de film sur le jeune époque de Dylan!!! Quelques scènes sont évidemment inventées, mais en gros ça match, de la superbe interprétation pendent tout le film, cool

[Jitoma]

Je l'ai vu il y a quelques jours avec mon fils, on a été assez charmés à tous les niveaux. C'est toujours un peu particulier comme expérience que de voir prendre vie des scènes dont tu as lu le récit mille fois (le festival de Newport '65), et de voir de nouveaux visages habiter ceux que tu connaissais en photo (Edward Norton en Seeger, il fallait y penser).

Je suis ressorti avec l'envie de réécouter sérieusement les albums de cette période, et de sortir de cette posture "Ce n'est écoutable que lorsque c'est repris par les Byrds ou Manfred Mann", à plus forte raison qu'en les réentendant, je me suis rendu compte qu'à mon corps défendant je connaissais pas mal les chansons, et qui plus est les aime bien.

[Elie Köpter]

Suis allé le voir hier soir avec des amis.
Bluffé par deux choses:
La reconstitution très soignée de cette époque. C'est une plongée dans l'Amérique des sixties.
Bref, une vraie machine à remonter le temps.
Ensuite, je ne sais pas si c'est la voix de Timothée Chalamet, mais quand il joue de la gratte et chante c'est d'une précision et complètement dans le style de Dylan.
Donc respect pour la performance d'acteur. Même mention pour Monica Barbaro qui interprète Joan Baez.
Edward Norton, que j'ai mis un certain temps à reconnaitre, est impeccable dans le rôle de Pete Seeger.
Donc un bon biopic sur cette période du monde de la folk music que je ne connais pas vraiment, même si comme dit Jitoma, on connait pas mal de ses chansons.

Ce qui m'a laissé sur ma faim, c'est le fait de ne pas avoir creusé plus en profondeur la personnalité de Bob Dylan.
Suis sorti avoir l'impression que c'est quand même un con, humainement parlant.

[Jitoma]

Ce qui m'a laissé sur ma faim, c'est le fait de ne pas avoir creusé plus en profondeur la personnalité de Bob Dylan.
Suis sorti avoir l'impression que c'est quand même un con, humainement parlant.

Je trouve que le film évite de façon très adroite cette dimension du personnage que, je dois le dire honnêtement, j'avais en tête au-dessus de toute autre considération en entant dans la salle. Dans le film, dès l'arrivée des lunettes noires, un changement dans l'attitude du personnage est assez notable, mais pour reporter cela à ce moment de sa vie et de sa carrière, je suppose que l'on ne peut pas te dire jour et nuit, trois mille fois par jour et trois mille fois par nuit, à longueur de colonnes, que tu es un génie au rang de dieu sur Terre, et ne pas choper un minimum le bocal. Quant à son tempérament - que j'ai trouvé très individualiste, d'autres diront farouchement épris de liberté - il est sans cesse contrebalancé par quelque chose de plus humble, en particulier son rapport dévoué à Woodie Guthrie, ce qui est quelque chose que j'ignorais, ou du moins dont je sous-estimais la portée. Mais c'est un sujet sur lequel j'ai énormément à apprendre encore.

Pour le personnage de Joan Baez, j'ai trouvé l'actrice super, en revanche je ne change pas d'avis sur mon sentiment au-regard de sa voix et de ce qu'elle en fait. Et je me suis marré en sortant de la projection, mon gosse m'a dit "Je connaissais pas mais je comprends mieux pourquoi Papi l'appelait la mouche tsé-tsé" !

[Elie Köpter]

... je suppose que l'on ne peut pas te dire jour et nuit, trois mille fois par jour et trois mille fois par nuit, à longueur de colonnes, que tu es un génie au rang de dieu sur Terre, et ne pas choper un minimum le bocal. Quant à son tempérament - que j'ai trouvé très individualiste, d'autres diront farouchement épris de liberté - il est sans cesse contrebalancé par quelque chose de plus humble, en particulier son rapport dévoué à Woodie Guthrie, ce qui est quelque chose que j'ignorais, ou du moins dont je sous-estimais la portée. Mais c'est un sujet sur lequel j'ai énormément à apprendre encore.

Effectivement,tu éclaires mieux ma lanterne... Mais, au delà de son génie créatif, le film ne montre pas suffisamment le relief de son personnage que j'ai trouvé passablement lisse, mis à part cette forme d'enfermement dans son univers musical. Cependant, ce n'était peut-être pas l'objectif du réalisateur...
En ai aussi appris sur Woodie Guthrie et la saloperie qui l'a touché de plein fouet ... Chavais pas.

Pour le personnage de Joan Baez, j'ai trouvé l'actrice super, en revanche je ne change pas d'avis sur mon sentiment au-regard de sa voix et de ce qu'elle en fait. Et je me suis marré en sortant de la projection, mon gosse m'a dit "Je connaissais pas mais je comprends mieux pourquoi Papi l'appelait la mouche tsé-tsé" !

Ah !!! Il y a pourtant de jolies harmonies vocales par moment quand ils chantent tous les deux... Bon je te rassure, je n'écoute pas Joan Baez, pas assez électrique et punk à mon goût ! Donc Sopo, c'est sûr !

[Pachy]

old-pirates_des_caraibes_3dvd.0.jpg (57.2 Kio) Vu 968 fois

Petite, Elizabeth Swann, la fille du gouverneur, a sauvé de la noyade Will Turner après le naufrage de son bateau. Les années ont passé, Will et Elizabeth ont grandi. Will est devenu forgeron à Port Royal, et Elizabeth se prépare à épouser le commodore Norrington. Cependant, la vie d'Elizabeth bascule lorsque le capitaine Barbossa et sa bande de pirates décident d'attaquer Port Royal et la prennent en otage. Malheureusement pour lui, Barbossa a commis deux erreurs.

[vox populi]

Ce qui m'a laissé sur ma faim, c'est le fait de ne pas avoir creusé plus en profondeur la personnalité de Bob Dylan.
Suis sorti avoir l'impression que c'est quand même un con, humainement parlant.

Je trouve que le film évite de façon très adroite cette dimension du personnage que, je dois le dire honnêtement, j'avais en tête au-dessus de toute autre considération en entant dans la salle. Dans le film, dès l'arrivée des lunettes noires, un changement dans l'attitude du personnage est assez notable, mais pour reporter cela à ce moment de sa vie et de sa carrière, je suppose que l'on ne peut pas te dire jour et nuit, trois mille fois par jour et trois mille fois par nuit, à longueur de colonnes, que tu es un génie au rang de dieu sur Terre, et ne pas choper un minimum le bocal. Quant à son tempérament - que j'ai trouvé très individualiste, d'autres diront farouchement épris de liberté - il est sans cesse contrebalancé par quelque chose de plus humble, en particulier son rapport dévoué à Woodie Guthrie, ce qui est quelque chose que j'ignorais, ou du moins dont je sous-estimais la portée. Mais c'est un sujet sur lequel j'ai énormément à apprendre encore.

Pour le personnage de Joan Baez, j'ai trouvé l'actrice super, en revanche je ne change pas d'avis sur mon sentiment au-regard de sa voix et de ce qu'elle en fait. Et je me suis marré en sortant de la projection, mon gosse m'a dit "Je connaissais pas mais je comprends mieux pourquoi Papi l'appelait la mouche tsé-tsé" !

Ce que tu dis est vraiment très intéressant. Je n’ai pas vu le film, mais je connais un peu le travail de Bob Dylan. Ce que je trouve particulièrement important dans ton post, c’est la notion d’individualisme et de liberté dans son personnage et son œuvre artistique.

Concernant son travail, je dirais que l’idée d’une liberté totale est partiellement inexacte, puisque, comme tu le dis en faisant allusion à Guthrie, l’ensemble de son œuvre repose sur une réécriture des anciennes chansons. Il poursuit ainsi la tradition des anciens. Dylan le dit lui-même : il ne fait que poursuivre l’écriture d’une chanson qui a été commencée par quelqu’un d’autre. De nombreuses mélodies proviennent du répertoire traditionnel, et beaucoup de ses paroles sont réécrites à partir de vers d’anciens poètes. Il adopte cette approche depuis ses débuts et continue encore aujourd’hui. Son travail artistique s’inscrit donc dans une forme de continuité, et il s’accorde finalement moins de liberté dans la composition qu’un chanteur de rock, par exemple. Lorsque je dis qu'il faudrait réécrire les chansons de Dylan aujourd'hui, je fais allusion à la continuation de cette démarche. Il faudrait prendre "Blowin' in the Wind", regarder d'où vient la chanson, l'étudier, et ensuite la réécrire pour lui donner une modernité nouvelle.

En revanche, il devient farouchement individualiste lorsqu’il s’agit de proposer sa vision de l’évolution du folk. Lorsqu’il décide que le folk doit devenir électrique, il ne laisse personne lui dicter sa conduite. Il suit ce en quoi il croit, convaincu d’être en contact avec quelque chose qui le dépasse. Il pense sincèrement avoir été choisi pour cette mission et n’écouter que son intuition, qu’il considère comme connectée à une force spirituelle.

Lorsqu’on écoute Dylan avec cette perspective, on comprend qu’il est impossible de s’en lasser. On réalise que, pour lui, la chanson est un travail en perpétuelle évolution. Cela explique aussi la manière dont il transforme constamment son répertoire sur scène et que les bootlegs sont aussi importants pour comprendre Dylan que ses disques studios.

Quant à sa personnalité, elle est totalement indéfinissable. Il a indéniablement une forte tendance à l’individualisme, bien au-delà de son art. C’est d’ailleurs ce qui lui a permis de toucher un si large public, car, à partir des années 1960, la société tout entière plonge dans un individualisme forcené, atteignant son apogée en 1968. Mais chez Dylan, cette notion d'indépendance va encore plus loin, puisque pour lui, le ressenti est plus vrai que les faits. Lorsqu'il se réinvente une biographie en débarquant à New York, il dira plus tard qu'il ne mentait pas, il disait simplement ce qu'il était au fond de son cœur. Je dirai en étant un peu provocateur qu'il précède d'une cinquantaine d'années la philosophie woke dans laquelle tout est subjectif. Ce n'est pas Dylan qui a menti lorsqu'il a dit aux médias qu'il était un artiste de cirque et qu'il avait fait le tour du pays avant de débarquer à NY city, c'est la vie qui a menti à Dylan en la faisant naitre dans un petit trou perdu du minnesota

[Jitoma]

Je me suis mal exprimé lorsque je parlais d'individualisme, je faisais seulement références à des aspects de personnalité tels que je les ai perçus dans le film (notamment son investissement dans une relation de couple), pour autant j'observe aussi une loyauté vis-à-vis de ses modèles et pairs (notamment Johnny Cash). Pour ce qui est de la description que tu fais de son travail, je trouve cela très instructif et y méditerai en réécoutant les disques, merci.

[papilonaa]

En sortant du ciné et en chevauchant mon camion pour rentrer chez moi, avec ma copine, on a pas mal discuté et épluché nos sensations, ce que nous avions compris, ce que nous avions aimé ou pas !
Je pense qu'on est d'accord pour trouver Dylan être un gamin solitaire et renfermé quand il arrive à new York, et que ce caractère lui restera, très vite comme se dit très bien dans le film, il n'a pas voulu qu'on le catégorise, et ce changement pour l'électrique était aussi un changement de jouer seul à jouer en groupe, partager la pression en quelque sorte, néanmoins j'ai visionné nombre de vidéos lorsqu'il jouait avec le band ou les wilburry ou les nombreux concerts live, il avait un plaisir immense à partager la musique ! Dans certain cas, il était certe très énervé ou fatigué de la foule ! quant à ses histoires amoureuses, sa dureté ne m'étonne pas, et l'amour pour sa femme et ces gosses me parait touchant !, le film n'en parle pas, tant mieux. Des chansons tout au long du film c'était cool! un bon film je trouve et un grand héritage musical!

[Pachy]

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Lorsque le pirate fantôme Davy Jones vient réclamer sa dette de sang à l'excentrique capitaine Jack Sparrow, ce dernier cherche un moyen d'échapper à ce cruel destin qui garantirait la damnation de son âme pour l'éternité.

C'est bien foutu je trouve ce film...

[Pachy]

18754731.jpg (78.86 Kio) Vu 709 fois

L'âge d'or de la piraterie touche à sa fin. Même le terrifiant Vaisseau Fantôme et son capitaine maudit Davy Jones servent à présent Lord Cutler Beckett et la Compagnie anglaise des Indes Orientales. L'invincible Hollandais Volant écume désormais les sept mers, massacrant sans pitié pirates de tous bords et sabordant leurs navires.
Bien aussi...mais par contre parfois c'est un peu limite....
Mais les décors sont surprenant !

[Pachy]

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Dans cette histoire pleine d'action, où vérité, trahison, jeunesse éternelle et mort forment un cocktail explosif, le capitaine Jack Sparrow retrouve une femme qu'il a connue autrefois. Leurs liens sont-ils faits d'amour ou cette femme n'est-elle qu'une aventurière sans scrupules qui cherche à l'utiliser pour découvrir la légendaire Fontaine de Jouvence ?
Déjà le 4ème films...cela commence à bien faire je trouve...

[Pachy]

rencontres_du_troisieme_type_affiche~2.jpg (586.19 Kio) Vu 519 fois

Je ne présente plus ce film culte...
Mais franchement aujourd'hui quand je revois cela pffff
Quel mortel ennuis !

[Jitoma]

Vu ce matin, on m'en avait dit grand bien et étant donné mon intérêt personnel pour le sujet, je ne voulais pas le rater. Intéressant sans plus, puisqu'il y a quand même un truc dont ils ont un peu oublié de parler, c'est de musique...



Un bon point pour la qualité de la documentation, notamment de certaines archives pré-1962, mais pour le reste, c'est assez conforme à l'a-priori que j'avais en apprenant qu'il avait été fait un documentaire sur Brian Jones : je me disais "Mais qu'est-ce qu'ils vont avoir à dire sur une heure et demie hormis que c'était un sale type ?" J'espérais donc qu'ils se donnent matière à s'attarder un peu sur sa contribution musicale, mais cela reste par trop survolé à mon goût. La BO de Mord Und Totschlag est abordée à la va-vite, absolument rien sur les Master Musicians de Jajouka, quant à son approche des instruments qui ont rendu si particulière l'identité sonore des Stones entre 1966 et 1968, on a Bill Wyman qui mime une flûte à bec sur un bout de Ruby Tuesday et c'est tout.

C'est dommage, le sujet me semblait mériter mieux.

[nunu]

Alors tres décu de ce film; il y a tous les clichés du gentil blanc et du méchant noir, mais les noirs n'ont pas d'os dans le nez. Vraiment décevant vu que tout le reste est la, l'homme blanc seul est plus fort que l'homme noir en groupe qui en plus d'etre tres vilain est totalement débile

[Unserious Sam]

(Courtesy Bern - Forum Éclectisme et bon goût)

[Monsieur-Hulot]

C'est exactement ça !

[bibabeuloula]

C'est exactement ça !

Oh oui

[bibabeuloula]

Hier soir nous étions 5 dont 1 personne qui ne connaissait rien à led zeppelin, euh c'est quoi comme musique... j'ai dit hard rock, hard blues pour adoucir un peu, elle a eu l'air horrifié mais on l'a rassuré, non mais c'est mélodique tu verras ce n'est pas 4 mecs avec les têtes baissées et les cheveux devant la suite lui prouva qu'on lui avait menti méchamment
Une pluie, non, un déluge de décibels surtout avec le son de la salle Imax.
La genèse du groupe, leurs tout débuts, Page qui devient très jeune un musicien reconnu des studios, J-P.Jones également, et les amis Bonham et Plant qui se connaissent déjà, par contre l'épouse de Bonzo ne veut pas qu'il fréquente " Planty" un peu trop voyou d'après elle.
Finalement ils racontent leurs rencontres, leurs débuts, Plant a quitté ses parents il est à ce moment SDF
Ils enregistrent leur premier disque et Page part avec Grant signer un contrat à New-York chez Atlantic, ensuite ils attaquent leur première tournée aux USA, c'est du délire, et quand ils rentrent en Angleterre c'est à peine si on les croit, leur disque n'est pas encore sorti.
Chacun raconte leur histoire, on comprend à quel point ils étaient unis, c'est assez émouvant d'entendre la voix de Bonham.
Comme dit Page "nous étions comme une locomotive lancée à pleine vitesse" et c'est vraiment le cas.
La salle a applaudi à la fin, et en sortant certains prenaient l'affiche en photo, ce que j'ai fait aussi, en discutant avec un typ' je lui demande ce qu'il en pense, il me parle de la salle, de l'écran, du son, et du prix de la place, je lui demande le prix, il est surpris, je lui dit que nous avions des invitations, et il me répond...23 euros
Bref encore une bonne soirée avec les jeunes et moins jeunes, toujours fan de ce groupe magnifique
https://www.francetvinfo.fr/culture/cin ... ecoming-le
d-zeppelin-une-plongee-au-c-ur-des-debuts-du-groupe-juste-avant-le-decollage_7088607.html

IMG_20250228_220500580_HDR.jpg (1.8 Mio) Vu 326 fois

[Monsieur-Hulot]

23€ ???? C'est Gold Zeppelin !