Les reprises et leurs originales.

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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Monsieur-Hulot » dim. 15 déc. 2024 13:37

L'originale:

La copie:

La 1ère reprise:

La 2nde:
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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par juthova » mar. 17 déc. 2024 14:37

Stand By Me était le nom d'un hymne évangélique écrit par le révérend Charles Albert Tindley en 1905. Son hymne est devenu populaire dans les églises du Sud des Etats-Unis et a été enregistré par de nombreux gospels dans les années 1950. L'adaptation la plus populaire est celle de The Staple Singers, qui l'enregistre en 1955. C'est cette version que Ben E. King entend. Il va poussé son groupe The Drifters à l’enregistrer, mais le manager du groupe l'a rejette.
Résultat : Ben E. King quitte les Drifters et rejoint (avec Stand By Me) le duo Leiber/Stoller. Ensemble ils vont récrire la chanson et lui donner un son plus contemporain. Ce qui était au départ un "Spiritual" devient un tube planétaire et son interprète atteint les sommets des ventes des deux côtés de l'atlantique.


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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Monsieur-Hulot » sam. 21 déc. 2024 10:31

J'ai toujours trouvé la reprise bien plus excitante que l'originale :
L'originale d'abord (par les Dupont Volants):


et la célèbre reprise:


.
"...Hey diddle-diddle with the kitty in the middle..." :]
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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par juthova » dim. 22 déc. 2024 17:00

@ Monsieur-Hulot : Pour l’anecdote, cette chanson qui parle d'une pom-pom girl aux mœurs légères qui guide un écolier dans sa première expérience sexuelle, est directement inspiré du film Frankenstein Junior de Mel Brooks, lorsque Igor (Marty Feldman) dit au Dr Frankenstein de "Walk This Way", c'est-à-dire de le suivre. Le Dr Frankenstein imite la démarche d'Igor, ce que le groupe a trouvé hilarant.

Baby, baby, baby he's screamin' the truth..., America, America's killin' its youth..., murmure Alan Vega dans Ghost Rider, morceau inoubliable qui trace vers l'horizon, chevauchant un riff de synthé dépouillé, sur à peine 3 notes.
Suicide a connu son apogée dans les années 1970 et 1980. Les deux premiers albums du duo, sortis respectivement en 1977 et 1980, sont des classiques du punk, vénérés pour leur son électronique minimaliste et hypnotique, et pour la voix rauque de crooner d'Alan Vega et son flow poétique incessant.
Ghost Rider est le tout premier titre du tout premier album du groupe éponyme. Dès les premières notes, on remarque tout de suite que ce groupe est une véritable anomalie. Il est à la fois pré et post-punk. La chanson est une sorte de manifeste, à la fois minimaliste et apocalyptique. Alan Vega chantait sur scène avec son costume de motard tout droit sorti d'un comic-book rappelant la voix un peu fracassé d'Iggy Pop. C'est d'ailleurs en découvrant les Stooges sur scène en 1969 que cet artiste a voulu se mettre à la musique.


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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Monsieur-Hulot » dim. 22 déc. 2024 17:43

juthova a écrit :
dim. 22 déc. 2024 17:00
@ Monsieur-Hulot : Pour l’anecdote, cette chanson qui parle d'une pom-pom girl aux mœurs légères qui guide un écolier dans sa première expérience sexuelle, est directement inspiré du film Frankenstein Junior de Mel Brooks, lorsque Igor (Marty Feldman) dit au Dr Frankenstein de "Walk This Way", c'est-à-dire de le suivre. Le Dr Frankenstein imite la démarche d'Igor, ce que le groupe a trouvé hilarant.
:confusezzz: :confusezzz: :confusezzz: Ah ben merci pour l'anecdote que j'ignorais ! :super:
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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par juthova » dim. 29 déc. 2024 09:30

Nights In White Satin a été écrite par le chanteur guitariste Justin Hayward, inspiré par le cadeau de sa petite amie : une paire de draps en satin blanc. L'épisode devient très rapidement l'un des hymnes du rock progressif et joue dans la même catégorie que A Whiter Shade of Pale de Procol Harum.
"Des nuits de satin blanc sans fin... Je t'aime, oh oui je t'aime, oh comme je t'aime, je ne peux en dire plus..." Paroles romantico-mélancoliques à souhait, habillage symphonique, utilisation de la flûte et du tout nouveau Mellotron, harmonies vocales et son remarquable offrent pour un temps un beau succès international (numéro un en France et au Canada) au single qui connaitra un fort regain de popularité à la fin des années 70.

On n'en a pas rêvé, les Italiens l'ont fait ::d

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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Romulien » sam. 4 janv. 2025 01:24

Daydream believer en français.

Les Talmuds-Nous sommes des reveurs

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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par gabuzomeuzomeu » lun. 6 janv. 2025 13:59

Ramon Pipin l'a fait sur scène, d'autres sur YouTeube le 30 décembre 2024 ! Le groupe se serait appelé Motte Lait Crû ! ::d
AlteredAnthems - The Beatles if they were a metal band | Revolver as a metal album 1980s

L'humour est le seul vaccin contre la connerie… Le con lui n’a jamais trouvé la pharmacie ! (Aphorismes et Blues - Pierre Perret 2020)

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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Unserious Sam » lun. 6 janv. 2025 22:24

J'avais écouté "ça" il y a quelques jours... Pour un truc généré par de l'IA, je trouve ça très bon, et ça me fait même un peu peur... Va-t-on devoir douter de tout ce qu'on entend maintenant, et s'en offusquer si cela nous plait ? Comme disait Gustave, "Je vous laisse réfléchir là-dessus"...

Edit : dans la même série YouToube ("Altered Anthems") écoutés également : "Nevermind" de Nirvana façon 60's et le "Black Album" de Metallica façon disco... J'ai presque honte de dire que j'ai aimé ce que j'ai non pas entendu mais écouté ! Mais jusqu'où s'arrêteront-ils ? :o
A partir d'un certain âge, si on vous donne 10 ans de moins, un conseil : prenez-les !.

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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par juthova » dim. 19 janv. 2025 08:56

Un air facile, une voix claire et une mélodie standard qui rentre par une oreille et qui sort de l'autre. Le genre de chanson qu'on apprécie quand on l'entend mais que l'on oublie aussitôt. Et c'est ça le problème car on passe à coté d'un texte fort relatant une histoire de jalousie maladive, une histoire d'un amour absolu (à sens unique) et d'une lutte entre deux femmes.
Jolene raconte l'histoire d'une femme amoureuse de son mari qui supplie une fille d'une extraordinaire beauté, Jolene, de lui laisser son homme pour la simple raison qu'elle l'aime. La seule chose qu'on ne sache pas c'est si Jolene a envie de le lui ravir. Une ambiguïté qui entraîna pas mal de chansons-réponses.
L'inspiration de la chanson vient d'une histoire vécue par Dolly Parton. Une jeune employée rousse de sa banque draguait son mari Carl Dean alors qu'ils étaient jeunes mariés. Par contre la description physique de Jolene lui vient d'une jeune fan qui était montée sur scène pour un autographe. L'histoire de l'une et le physique de l'autre ont donné la Jolene de la chanson.

Please don't take "her" even though you can

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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Romulien » dim. 19 janv. 2025 22:07

juthova a écrit :
dim. 19 janv. 2025 08:56
Un air facile, une voix claire et une mélodie standard qui rentre par une oreille et qui sort de l'autre. Le genre de chanson qu'on apprécie quand on l'entend mais que l'on oublie aussitôt. Et c'est ça le problème car on passe à coté d'un texte fort relatant une histoire de jalousie maladive, une histoire d'un amour absolu (à sens unique) et d'une lutte entre deux femmes.
Jolene raconte l'histoire d'une femme amoureuse de son mari qui supplie une fille d'une extraordinaire beauté, Jolene, de lui laisser son homme pour la simple raison qu'elle l'aime. La seule chose qu'on ne sache pas c'est si Jolene a envie de le lui ravir. Une ambiguïté qui entraîna pas mal de chansons-réponses.
L'inspiration de la chanson vient d'une histoire vécue par Dolly Parton. Une jeune employée rousse de sa banque draguait son mari Carl Dean alors qu'ils étaient jeunes mariés. Par contre la description physique de Jolene lui vient d'une jeune fan qui était montée sur scène pour un autographe. L'histoire de l'une et le physique de l'autre ont donné la Jolene de la chanson.

Please don't take "her" even though you can
Cette chanson est devenue en français Avec l'amour.

Sylvie Bassaraba-Avec l'amour

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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Monsieur-Hulot » ven. 31 janv. 2025 10:40

Restons dans la Parton :
La reprise:

L'originale:
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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Romulien » ven. 7 févr. 2025 22:28

Monsieur-Hulot a écrit :
dim. 15 déc. 2024 13:37
L'originale:

La copie:

La 1ère reprise:

La 2nde:
Et aussi un certain Pierre Lalonde en 1967 a décidé de chanter cette chanson en français.

Pierre Lalonde-Donne moi ta bouche

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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Monsieur-Hulot » sam. 8 févr. 2025 06:46

:confusezzz: :confusezzz: :confusezzz:
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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par juthova » sam. 8 févr. 2025 10:04

A ces débuts, le Rockabilly est considéré comme une musique obscène et diabolique destinée aux voyous et juste bonne à pervertir la jeunesse. Récupéré et devenu pour le grand public synonyme de guimauve et de surprises-parties, il s'est diversifié de manière plus underground par des courants comme le surf rock avant de retrouver, à l'orée du punk, un second souffle grâce à une bande d'allumés passionné par son aspect le plus décadent et le souffre des débuts.
Parmi eux, les Cramps considérés à juste titre comme les parrains du Psychobilly (mélange de punk et de rockabilly gore). Provocants à souhait, les Cramps incarnent à merveille cette philosophie à base de rock'n'roll salace, de films d'épouvante série B et d'énergie punk. Emmenés par Lux interior, un chanteur au timbre hanté et prêt à tous les outrages et, Poison Ivy, une bassiste sulfureuse aux tenues légères (sorte de Wonder Woman trash), le groupe a développé un style particulier à partir de constructions rockabilly plus martelées, de guitares blues et sombres, et de textes provocants et hallucinés. Jouant volontiers sur le registre de l'obscénité avec un zeste de provocation glamour (certaines images de Lux Interior en slip, en talons aiguilles ou vêtu d'une simple chaussette sont restées célèbres) et de l'épouvante façon zombie, The Cramps a vu son rockabilly punk sombre rallier à sa cause un public aussi bien rock que punk.
Human Fly, dont l'histoire est racontée du point de vue de l'insecte lui-même, est la seule composition originale de Gravest Hits (les 4 autres chansons sont des reprises) et décline, en à peine plus de 2 minutes, les fondamentaux du groupe : hurlements et grognements, guitares saturées, et textes référencés...


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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Monsieur-Hulot » sam. 8 févr. 2025 10:38

En 1971, il y avait une première version un poil disco de ce hit (avec déjà son compositeur Barry Manilow dedans):
Cette première version de "Magic" a été publiée sous forme de chanson par Featherbed (groupe fictif composé de requins de studio) sur le label Bell Records. Manilow détestait tellement l'arrangement (...) que, comme il l'a dit dans de nombreuses interviews ultérieures, il était reconnaissant du fait que la chanson n'ait pas atteint les charts. Cependant, il a été cité ces dernières années comme ayant quelque peu adouci son opinion sur le morceau, disant qu'il est « plutôt accrocheur ». En dehors du refrain, les paroles de l'enregistrement de Featherbed n'ont rien à voir avec la version que Manilow lui-même a enregistrée pour son premier album en 1973 et en 1975.
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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par lienard » sam. 8 févr. 2025 20:43

juthova a écrit :
sam. 8 févr. 2025 10:04
A ces débuts, le Rockabilly est considéré comme une musique obscène et diabolique destinée aux voyous et juste bonne à pervertir la jeunesse.
Dans les années fin 50 début 60 ... dans les kermesses et foires et plus particulièrement dans les auto-tamponneuses ou auto-scooters, c'était quasi le seul endroit où les jeunes pouvaient écouter la zique Rockabilly made in USA.

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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par juthova » sam. 15 févr. 2025 10:42

Bienvenue à l'université de Berkeley en Californie, nous sommes environ en 1960. Une station locale diffuse des concerts de musique acoustique, les prémices de la grande vague folk de la décennie. Parmi les artistes amateurs qui y participent, une étudiante nommée Anne Bredon qui vient un soir jouer ses compos, dont Babe I'm Gonna Leave You. Une autre jeune musicienne, Janet Smith, a le coup de cœur pour cette compo et lui demande de lui apprendre les accords à la guitare. Janet quitte ensuite la Californie pour rejoindre une autre fac dans un autre état, et là-bas elle continue de participer à des sessions acoustiques dans les radios locales. Un soir de 1962, une Joan Baez en pleine ascension vient faire un concert à la fac, et jette un œil aux compos de Janet Smith. L'artiste new-yorkaise conseille à l'étudiante d'envoyer une démo de plusieurs morceaux à son manager. Et c'est ainsi que quelques temps plus tard, on peut entendre ça.
Le morceau quitte l'anonymat par l'intermédiaire de Joan Baez. Mais surtout, Babe I'm Gonna Leave You devient soudainement un chant traditionnel. Bah oui, la compo d'Anne Bredon a été passée de bouche-à-oreille sans question de maternité de l'œuvre. Pas d'auteur officiel, pas de droit, le chant est libre. Alors la chanson se balade librement d'artistes en artistes jusqu'aux oreilles de .... Robert Plant et Jimmy Page, qui vont en faire une rockstar.
Coté paroles, l'originale est clairement une chanson de voyageur, qui a besoin de laisser son binôme pour partir à l'aventure. Désolé, mais c'est le moment de se casser : c'est une chanson de rupture sans négociation, typique de la beat generation, la jeunesse des 50-60's qui traversait le pays pour changer de vie. Quasiment une décennie plus tard, dans le cas de Robert Plant, il faut imaginer la situation de façon très concrète. S'il quitte le domicile conjugal, c'est parce qu'il doit partir mais pas définitivement. "Je partirai pendant l'été" , et l'été c'est la période propice pour une tournée. La rock star a besoin de ses concerts, de la foule, du voyage, et donc de laisser sa meuf à la maison. Mais il lui promet qu'il ne veut pas partir définitivement et qu'un jour quand ils seront plus vieux, ils pourront aller au parc ensemble. Quel romantique ce Robert, qui chante son désespoir d'abandonner sa compagne, dans des salles remplies de jeunes groupies qui auront vite fait de le réconforter...



L'original d'Anne Bredon (qui sera créditée et aura 50% des royalties seulement 30 ans plus tard)


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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Monsieur-Hulot » dim. 23 févr. 2025 08:16

Mince, flûte zut : je croyais que Wanda Jackson était à l'origine de cette putain de bonne chanson !!!! Mais non ! C'est Annisteen Allen ! Une "black" qui se prénommait Ernestine !
L'originale 1955:

La reprise par Wanda en 1957:
FILLES & MOTEURS, JOIES & DOULEURS.

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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par juthova » dim. 23 févr. 2025 10:30

Monsieur-Hulot a écrit :
dim. 23 févr. 2025 08:16
Mince, flûte zut : je croyais que Wanda Jackson était à l'origine de cette putain de bonne chanson !!!! Mais non ! C'est Annisteen Allen ! Une "black" qui se prénommait Ernestine !
L'originale 1955:

La reprise par Wanda en 1957:
Ironiquement, cette chanson "très sex" et limite mauvais goût ("Je suis allé à Nagasaki, Hiroshima aussi/Les choses que je leur ai faites, je peux te les faire" ....rappelez vous, c'était un peu plus d'une décennie après que les bombes aient été larguées sur ces villes) a été un énorme succès au Japon....

Et du coup en mode punk y'a ça aussi...

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