Romulien a écrit:Tony Bennett 92 ans toujours actif et ce depuis 1949.
Faut-il s’en réjouir ?
Quand je pense à Reggiani vieillissant, j’ai des doutes ...
Romulien a écrit:Tony Bennett 92 ans toujours actif et ce depuis 1949.
Bastard a écrit:Me suis réveillé ce matin avec cette désagréable sensation (...)
Pablitta a écrit:Bastard a écrit:Me suis réveillé ce matin avec cette désagréable sensation (...)
Situations peu orthodoxes mais quel récit !
Comme je le dis régulièrement, il y a quand mêmes de sacrées plumes ici.
33rpm a écrit:Romulien a écrit:Tony Bennett 92 ans toujours actif et ce depuis 1949.
Faut-il s’en réjouir ?
Quand je pense à Reggiani vieillissant, j’ai des doutes ...
Bastard a écrit:Me suis réveillé ce matin avec cette désagréable sensation d’avoir une couverture modèle armée dans la bouche...
gillesmon a écrit:33rpm a écrit:Romulien a écrit:Tony Bennett 92 ans toujours actif et ce depuis 1949.
Faut-il s’en réjouir ?
Quand je pense à Reggiani vieillissant, j’ai des doutes ...
bien sûr qu'il faut s'en réjouir, vaut mieux qu'il chante que s'il était grabataire, à son âge !
33rpm a écrit:gillesmon a écrit:33rpm a écrit:Romulien a écrit:Tony Bennett 92 ans toujours actif et ce depuis 1949.
Faut-il s’en réjouir ?
Quand je pense à Reggiani vieillissant, j’ai des doutes ...
bien sûr qu'il faut s'en réjouir, vaut mieux qu'il chante que s'il était grabataire, à son âge !
Je ne parlais que de chant. Bien sûr que je lui souhaite de pouvoir encore gambader dans les prés et courir la gueuse.
Romulien a écrit:Gilles Vigneault a 90 ans aujourd'hui. Un monument de la musique Québecoise.
olivier a écrit:Romulien a écrit:Gilles Vigneault a 90 ans aujourd'hui. Un monument de la musique Québecoise.
Notre poète national! C'est important de souligner cette date d'anniversaire pour ce grand monsieur!
Bastard a écrit:Me suis réveillé ce matin avec cette désagréable sensation d’avoir une couverture modèle armée dans la bouche. Faut dire que la veille j’ai particulièrement été gourmand sur le produit. En fait y’a eu comme qui dirait overdose...
La journée avait été vraiment chiante. Tout un tas d’embourbés du chignon et de cintrés du bulbe s’étaient donné rencart pour me les briser menu. Sûr que s’il y avait eu une battue aux cons ce n’est pas du côté des chasseurs qu’on les aurait trouvés. Retour sur les faits…
Donc après délibération avec moi-même je décide de me piquer la ruche, histoire de tuer dans l’œuf le nervous breakdown. Quant au choix des armes j’hésite longuement entre le flacon de Jack et la Jambe de Chinois. Mais le soleil estival, la chaleur, les gonzesses sapées version minimum, la bouteille de jaunasse me semble tout à fait indiquée. Je me cale sur la terrasse, à l’abri du cagnard, et le premier verre part au fond sans toucher les bords. Les sudistes ont les neurones un peu cramés par le soleil mais faut reconnaître que pour le pastaga ils ont fait fort. Si si quand c’est bien faut le dire. Je rhabille le gamin avant qu’il ne prenne froid et il va rejoindre son frangin, un peu plus lentement cette fois, s’agit pas d’avoir le vin mauvais et la cuite mesquine. Jamais 2 sans 3, j’ai trouvé le dosage idéal, 50/50, donc envoyez !
Petite précision je n’utilise que des verres dignes de ce nom, pas des dés à coudre de misère.
Le quatrième n’est qu’une formalité. Le cinquième résiste un peu, mais bon, je suis un professionnel et je ne suis pas là pour mettre des soutiens-gorge aux lapins. A ce stade du processus le niveau du kilbeuz a sérieusement baissé, et sous mon scalp ça commence à devenir intéressant. Je me lève pour aller aux goguenots serrer la main au père de mes enfants.
Pour m’aider à choisir quel disque poser sur ma platine je me verse le n° 6 qui jusqu’alors était prisonnier. Là deux options, soit je fais dans le joyeux et pourquoi pas un live de Cactus, ou bien j’ai un bourdon qui sonne au clocher de ma nostalgie et va pour Leonard Cohen ou Johnny Cash. Cruel dilemme. Un brainstorming s’impose. Mais impossible de tarauder à sec, n°6 s’est fait la belle donc bienvenue à n°7. Ayant tout de même une certaine logique de raisonnement j’opte finalement pour un live de Thiéfaine. Après avoir flâné dans la ruelle des morts et avant de m’en remettre au vent je décide en mon âme et conscience de casser la gueule à ma bouteille de jaune. Si on analyse un peu la démarche je fais preuve de patriotisme, ça a beau être du jaune c’est quand même made in France. J’ai le ciboulot en effervescence, j’ai des idées sur tout, et surtout des idées. Mais faut quand même pas me prendre pour un vulgaire poivrot. Me mettre le compte j’aime ça, c’est vrai, mais il y a aussi une démarche que l’on peut qualifier de philosophique. L’alcool permet d’exacerber la perception de ce qui m’entoure, ce qui génère bien sûr des joutes oratoires avec mon « moi » pas piquées des hannetons. Rester lucide le plus longtemps possible devient un véritable chalenge.
Bon je m’égare, revenons au sujet de quoi t’est-ce dont je vous cause. Quand mon verre est vide je le plains, et quand il est plein je le vide. Donc tavernier! A boire pour cinq pistoles, et prestement!
Et là survient l’inéluctable, ce que l’on espère et en même temps redoute, la betterave est sèche, que dalle, que chti, oualou, netra, peau de balle. Me retrouve sur le sable avec comme une sensation d’inachevé. Je me lève et je me bouscule, l’alcool me confère une certaine raideur que l’on peut prendre pour de la dignité, me dirige vers le tabernacle où le révérend Jack me tend les bras.
Après les plantes aromatiques place aux céréales. L’approche n’est pas la même. Fini les cigales et les champs de lavande, place à l’herbe bleue (comprenne qui pourra). Changement de verre et feu patate, ze saouss will railleze eugaine !!! Pour les puristes de l’américain académique un peu d’indulgence, j’ai une boutanche de yellow dans le cornet, shit alors !
Bon faut reconnaitre que ce n’est pas la même limonade, on a affaire ici à ce que l’on peut qualifier de boisson d’homme mais parait qu’il y a des polonaises qui en prennent au p’tit déj’. C’est mon pote Fernand qui m’a dit ça. Le premier pour rincer le circuit, le deuxième pour établir les bases du troisième, le quatrième pour débuter la dégustation. De cinq à six c’est vite fait. A sept je fais un break pour changer de disque, exit Thiéfaine, bonjour Leslie West « Mountain » (parce que c’est mon ami). Au huitième il y a des connexions qui ont du mal à se faire. A neuf j’ai comme un coup de vieux. En me versant le dixième je vois (?) Lemmy me faire un clin d’œil. Bon là j’ai compris, objectif atteint, j’ai au moins six grammes. Il devient urgent de faire le point avant que John Barleycorn ne m’entraine vers le blackout, et sans l’intervention de Klaus, Rudolf ou Matthias. L’ivrogne ordinaire roule facilement dans le ruisseau, mais quelle terrible épreuve pour l’autre de se tenir droit, bien assuré sur ses deux jambes. Et avant que les miennes de guiboles se la jouent crazy legs je me verse un dernier pour la route, je m’écrase la raie sur mon fauteuil et j’attends peinard la venue de Mister Sandman…
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