par 33rpm » 01 Avr 2017, 09:21
Si on met de côté les LP qui n'étaient jusqu'en 1965/66 que des compilations de singles (mais Rubber Soul et Revolver amorcent le virage), un album, un bon, un vrai, a été conçu comme un tout cohérent, comme une symphonie ou un concerto, avec une construction, une progression, des temps forts/faibles, et sans même parler des albums-concepts ou des opéras-rock.
Sgt Pepper's est inaugural et révolutionnaire à cet égard. Et séminal.
Donc, pas étonnant que le morceau final soit moins "pan dans ta face" que le premier. De là à dire que c'est du remplissage ...
Puisqu'on fête ses 50 ans, me vient à l'esprit le premier Doors qui finit par The End. Majestueux, isn't it ?
Inversement, il y a du remplissage un peu partout dans le triple Sandinista du Clash, pas forcément à la fin, et Train in Vain n'est pas le maillon faible de London Calling. Comme quoi, je crois qu'il n'y a pas de règle.
Je n'ai pas d'exemple précis en tête mais j'ai souvent eu de bonnes surprises avec des faces B sublimes après des faces A inégales. En soul par exemple.
Ah si, le contre-exemple parfait : Inner City Blues, titre majeur qui clôture What's Going On aussi fortement que le morceau-titre avait entamé l'album.
there ain't no alligators in Berkeley California, boys