nunu a écrit:Pablitta a écrit:Aldaran a écrit:Une piste
ici, néanmoins, avec plein de liens à suivre.
Si ça explique bien une problématique particulière (l'inaliénabilité du droit d'auteur), en revanche, ça n'explique pas trop le mode de fonctionnement financier. Mais si j'ai bien compris, les auteurs touchent moins de 5% des ventes, c'est ça ?
Je crois que c'est compris entre 6 et 8. Faudrait que je fouille voir si je retrouve mes cours la dessus
Deja la t'a un graphique qui explique la répartition
http://www.editions-humanis.com/combien ... auteur.php
Merci pour ce lien.
Vu de loin (et sans compétences particulières, je le répète, je peux donc me tromper),
la part des gains des libraires me semble très grosse par rapport à la réalité.
Pour ce que j'en sais, les libraires crèvent la dalle aussi !
Sachant que les éditeurs fonctionnent également de ce côté-là à grands coups d'avances, c'est pas simple de s'y retrouver...
Le libraire achète les livres à l'éditeur qui lui remboursera les invendus lors de l'office (les nouvelles publications) suivant.
Comme le nouvel office, depuis des décennies, est plus important en nombre d'ouvrages que la somme à rembourser, le libraire doit toujours du fric.
Bref, les grands gagnants (ceux qui réussissent !) sont les éditeurs et les diffuseurs (ceux qui savent compter et se consacrent principalement à ça, donc).
Ces derniers étant les seuls à ne rien produire mais capables de verrouiller toute la chaîne si bon leur semble, les plus gros éditeurs sont souvent leur propre diffuseur.