par Algernon » 16 Mar 2013, 22:27
Hélas, le vieux fan de la série que je suis en a déploré la colorisation, gadget indispensable puisque "le noir et blanc c'est ringard !"
"Les grandes séries américaines des origines à 1970" (Éditions Huitième Art)
"Héritière du film d'aventures des années 40 mais aussi des serials, la série en utilise tous les ressorts : le montage rapide, les scènes de chevauchée filmées en léger accéléré, les clairs-obscurs et "nuits américaines" quasi systématiques...
Ces clairs-obscurs sont le support et le garant de tous les effets spéciaux purement visuels dont la série raffole : duels en ombres chinoises, éclairs de lumière, contre-jours, éclat du sourire de Diego sous le masque et le chapeau noirs, reflets satinés de la cape lorsque le Renard se glisse sur les toits...
Le noir et blanc, ici, n'est pas simplement dicté par la technologie télévisuelle de l'époque (on tournait déjà des séries en couleurs), mais consubstantiel au concept même de la série. Les couleurs de Zorro, ce sont les infinies nuances de noir et blanc du crépuscule et des songes éveillés".
--------------
Guy Williams obtint le rôle en partie grâce à ses relations avec le réalisateur Norman Foster, mais surtout en raison de ses talents d'escrimeur. "On se battait avec de vraies pointes, sans mouche. Il s'agissait d'épées normales, mais avec un pommeau modifié, genre sabre, pour plus de protection", précisait-il.
Keep on schtroumpfing - Il faut survivre avec son temps.