Celui que je préfère, c'est "Les vacances de l'ami de l'oncle de Monsieur Rohmulot"
Le pitch : Deux jeunes filles en vélo, près de Cergy. Un pneu crève, elles en parlent pendant 2 heures tandis qu'un rayon vert (pas celui d'une roue) apparaît. Surgit alors François-Eric Gendron qui déclenche des fontaines devant une maison futuriste. La propriétaire le poursuit avec un chiffon pour lui essuyer les chromes tandis qu'il s'enfuit en suivant des lignes blanches tracées sur l'asphalte. Il raconte ça à un de ses amis pendant deux heures (plan fixe, on ne chasse même pas les mouches qui pompent de la confiture (fraise ? cerise ? on ne sait pas bien) sur un bout de biscotte). Le soleil entre à flots par une grande baie vitrée. Un homme en imperméable, en arrière plan, semble chercher quelque chose dans le jardin. Peut-être sa pipe. Le vent soudain levé lui fait maintenir son drôle de chapeau sur sa tête. Il a une démarche de flamant rose. Depuis l'intérieur de la maison, on l'observe. On en parle pendant deux heures. Le soleil finit par se coucher sur un embouteillage monstre (un homme se cure le nez !). Un adorable petit chien noir et blanc lève la patte sur Arielle Dombasle, il est ensuite question d'un genou, d'un cirque et d'un facteur maladroit, dans un uniforme obsolète, qui tend une lettre en noir et blanc sous des lampions bleu-blanc-rouge... Bref, la vie, quoi !
