Qualité sonore LP/CD

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Qualité sonore LP/CD

Messagepar whereisbrian » 27 Jan 2017, 23:57

Un article que je trouve sympa et pédagogique sur les qualités respectives de la lecture analogique et de la lecture numérique.

http://www.lesnumeriques.com/audio/qual ... a3023.html
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Re: Qualité sonore LP/CD

Messagepar Algernon » 28 Jan 2017, 12:14

Une autre question que je me pose maintenant : quel impact sur l'environnement ? Qu'est-ce qui est le plus préjudiciable par sa production ? vinyles, CD ou même data centers... qu'est-ce qui est préférable pour la planète ?
Je n'ai pas du tout la réponse.
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Re: Qualité sonore LP/CD

Messagepar Cactus » 28 Jan 2017, 22:23

On s'en fout...tant que c'est pas du mp3 !
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Re: Qualité sonore LP/CD

Messagepar Algernon » 28 Jan 2017, 23:01

J'ai un super magnétophone
Et un super magnétoscope
J'ai aussi plusieurs téléphones
Et même aussi des interphones
J'ai deux mini talkie-walkie
Ainsi que deux super mobiles
J'ai un tas de boutons de manchettes
Et des milliers de 30 centimètres
J'ai une télé portative
Et une télé grand écran
J'ai aussi une rotative
Ainsi qu'une poire à lavement

J'achète tout les yeux fermés
Car j'ai l'esprit très ouvert
Et puis quand c'est périmé
Plus jamais je ne m'en sers
C'est comme ça
Quand c'est usé je le jette
Je le jette et je rachète
Quand c'est usé je le jette
Je le jette et je rachète

J'ai une chaine haute fidélité
Un percolateur pour le café
J'ai aussi une corde à sauter
Sans compter ma lampe a bronzer
J'ai une peinture de Dubuffet
Et une aquarelle de Buffet
J'ai des boots et des snowboots
Et aussi une paire de moumoute
J'ai de l'utile et de l'agréable
J'ai du plus et du superflu
Des choses promptues ou impromptues
J'en ai sur mon lit, sur ma table

J'achète tout les yeux fermés
Car j'ai l'esprit très ouvert
Et puis quand c'est périmé
Plus jamais je ne m'en sers
C'est comme ça
Quand c'est usé je le jette
Je le jette et je rachète
Quand c'est usé je le jette
Je le jette et je rachète



J'achète tout les yeux fermés
Car j'ai l'esprit très ouvert
Et puis quand c'est périmé
Plus jamais je ne m'en sers
C'est comme ça
Quand c'est usé je le jette
Je le jette et je rachète
Quand c'est usé je le jette
Je le jette et je rachète


No offense
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Re: Qualité sonore LP/CD

Messagepar Cactus » 29 Jan 2017, 00:17

Tout est dit....
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Re: Qualité sonore LP/CD

Messagepar zuma » 29 Jan 2017, 08:51

Intéressant l'article partagé par WIB.

Mais vous avez bien raison la musique ça s'écoute chez soi, sur une chaîne hifi, avec un bon vinyle, un verre de cognac à la main, devant un bon feu de cheminée avec de vraies bûches.

J'oubliais le chien et la pipe.


Je vous charrie mais je vous aime bien. Je n'ai que des montres analogiques d'ailleurs, ne m'étant jamais fait aux montres digitales (snobisme ?). Mais franchement je n'ai aucune nostalgie des rasoirs à une lame, des chaussettes en laine, des stylos plume, des verres de lunettes minéraux (en verre), des pellicules photographiques, des boîtes de vitesses manuelles, des paiements en liquide, des billets de train en papier cartonné, etc... Je n'ai jamais accroché non plus, malgré une petite affinité pour les thés chinois et japonais, à tout ce qui tourne autour de l'art du thé et ses cérémonials. Mais je peux comprendre.
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Re: Qualité sonore LP/CD

Messagepar Algernon » 29 Jan 2017, 11:08

Je dirais même plus : très intéressant cet article
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Re: Qualité sonore LP/CD

Messagepar Cactus » 29 Jan 2017, 21:35

Moi j'aime bien les rasoirs à une lame ! D'un...çà me fait chier de me raser . Deux , j'ai qu'une lame à nettoyer. Trois , j'ai le poil trop con pour se rétracter avant le passage des autres lames . Quatre , même dans le noir je peux me raser...même si c'est risqué . Cinq , je tape pas trop dans la réserve énergétique que je préfère utiliser pour la rotation de la platine vinyle .
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Re: Qualité sonore LP/CD

Messagepar Algernon » 29 Jan 2017, 22:17

Un cactus qui se rase... ça doit pas être fastoche :))
Mais comme toi : rasoir mécanique à une lame. Jamais utilisé de deux-lames, j'ai le poil dur et ça ne rase pas aussi bien, d'aussi près. De plus, ça m'a vite fait chié cette dictature (voir rayon concerné dans la distribution) du deux-lames. Comme avec le café en grains et le moulu.
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Re: Qualité sonore LP/CD

Messagepar Pablitta » 30 Jan 2017, 15:14

Très intéressant, ton article, WIB. Merci :chapeau:
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Re: Qualité sonore LP/CD

Messagepar arsen33 » 30 Jan 2017, 16:10

Algernon a écrit:Une autre question que je me pose maintenant : quel impact sur l'environnement ? Qu'est-ce qui est le plus préjudiciable par sa production ? vinyles, CD ou même data centers... qu'est-ce qui est préférable pour la planète ?
Je n'ai pas du tout la réponse.


Bin pour la planète ce qui est le moins préjudiciable pour la planète c'est le silence... :rougeroll:

Maintenant, entre vinyles et CDs, je pense que le vinyl est pire que le CD. Le vinyl c'est essentiellement du PVC qui relargue des composés chlorés et notamment de l'acide chlorhydrique (d'où l'odeur de certains vinyles neufs). A la fabrication ou à la destruction c'est très toxique.
Pour le CD c'est du polycarbonate. Déjà c'est plus facilement recyclable. De plus ce qui est important c'est que le polymère soit transparent et stable dans le temps. Donc on doit pouvoir trouver des alternatives moins polluante mais est-ce que le jeu en vaut la chandelle dans la mesure où c'est voué à être remplacé par les data centers...
Concernant la pollution des data-centers, c'est très important notamment en raison de l'épuisement des ressources qui servent à les produire. On peut y ajouter la consommation électrique, pollution que l'on peut éventuellement équilibrer en utilisant des mini-data centers dans les appartement pour le chauffer.

Bref comme je le disais plus haut reste le silence... ou la musique vivante.
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Re: Qualité sonore LP/CD

Messagepar Seric31 » 30 Jan 2017, 16:43

Pablitta a écrit:Très intéressant, ton article, WIB. Merci :chapeau:

Je confirme.... :+1:
Mais j'avoue m'être bien marrer également à la lecture des 14 pages de commentaires...
A lire aussi l'article cité :http://www.pasbanal.com/Les-10-plus-gros-mensonges-en-audio_132.php?avote=1
Pour le développement durable, j'ai pas trouvé mieux....Miam!!!
Sauvegarde du patrimoine musical :http://memorhits.blogspot.fr/
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Re: Qualité sonore LP/CD

Messagepar harvest » 30 Jan 2017, 20:19

Mais en fait ces arguments technologiques, on s'en fout complètement ! Ils sont certainement vrais.. Mais si on aime le vinyle c'est pour d'autres raisons - peut-être moins avouables. Fétichisme de l'objet - plaisir à pouvoir tenir une pochette entre les mains - soin pris au disque qui lui donne un caractère plus fragile et précieux - peut-être, hein ! Écriture lisible - passé un certain âge, on se balade pas plus avec une loupe sur soi que quand on était jeune.

Habitudes d'écoute donc d'un son... ? Et puis montrer des LP's à un visiteur, ça a une autre gueule que des bouts de plastiques. Sans parler de ce plaisir à dénicher un disque un peu rare qu'on ne trouvera pas en 2 clics devant son ordinateur, au chaud, et affalé devant son écran. Bref du sensuel...
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Re: Qualité sonore LP/CD

Messagepar Dark Pink » 30 Jan 2017, 21:25

Le 33t (et le 45t aussi, c'est évident) c'est l'huile sur toile de la musique. On peut tout aimer, CD, cassettes, fichiers, etc... c'est mon cas, mais ça reste pour moi et pas mal de mélomanes rock le support par excellence. Comme les peintres qui ont des tas de techniques à leur disposition, acrylique ,gouache, sérigraphie, impression numérique de luxe, etc... mais qui continuent pour beaucoup à privilégier l'huile sur toile.
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Re: Qualité sonore LP/CD

Messagepar zano65 » 30 Jan 2017, 21:47

Extrait d'un article sur "la pratique du mastering" trouvable sur le web:

La période analogique

Le mastering, en tant qu'activité distincte de l'enregistrement, n'apparaît qu'en 1948, avec l'introduction du premier magnétophone commercial à ruban, immédiatement adopté comme alternative au procédé antérieur. Avant cette date, tous les enregistrements sont faits en gravant directement sur vinyle en temps réel, à l'exclusion de toute possibilité de montage. Les premiers ingénieurs de mastering – le nom exact était transcription engineer - étaient des débutants dans la profession, à qui l'on confiait la tâche ingrate de transformer les rubans master provenant des studios d'enregistrement en un produit susceptible de survivre au processus de gravure. Après quelques années, une promotion devenait possible vers les postes plus créatifs et plus prestigieux d'ingénieurs de son spécialisés dans l'enregistrement ou, très lentement après 1955, date à laquelle apparaît la possibilité de l'enregistrement multipiste, dans le mixage.

Les problèmes du vinyle

Il s'agit, à l'époque et encore aujourd'hui, de viser à sauvegarder la plus grande part possible de la qualité sonore de la bande maîtresse, en naviguant entre les nombreux écueils causés par la nature même du médium, et en tentant de circonvenir un ensemble de limitations assez drastiques. Le sillon, de l'épaisseur d'un cheveu, comporte latéralement les informations de hauteur, et verticalement les informations d'amplitude.

- les fréquences basses affectent donc la largeur totale que monopolise le sillon, au détriment de la longueur du programme ;
- tandis que l'épaisseur du vinyle affecte la plage dynamique disponible.

Lorsque la gravure en stéréo fait son apparition, en 1957, le problème se complique : si l'information des deux canaux est hors phase, surtout dans les fréquences basses, l'aiguille est confrontée à un sillon qui se dilate et se contracte en largeur, ce qu'elle ne peut manifestement pas lire, à moins que la hauteur du sillon, coïncidant par miracle – et en proportion inverse - à la topologie latérale, ne le lui permette.

L'autre problème de taille concerne les très hautes fréquences, forcément limitées par la vitesse maximale du bras graveur, mais devenant tout simplement impossibles à graver lorsque l'accélération de la fréquence devient trop importante, autrement dit lorsque le saut instantané à exécuter entre deux hautes fréquences devient trop large. Les transitoires sont un exemple évident, partiellement contrôlé par des circuits ralentisseurs, mais le phénomène affecte également certaines consonnes – les sons s, ch, z, etc. – et tout un assortiment de sons produits par – ou ressemblant à – des instrument de musique comme le hi-hat ou la kabassa.

L'ensemble de ces limitations physiques se répercute inéluctablement sur la qualité de reproduction du contenu audio :

- pas de signal stéréo possible à partir d'un certain seuil dans les graves ;

- filtrage obligatoire dès l'apparition de percussions à fort contenu en hautes fréquences : cymbales, maracas, etc.

- contrôle obligatoire des sibilantes, par de-esseur dans les meilleurs des cas, sinon encore par filtrage passif;

- limitations absolues affectant la vitesse des transitoires ;

- compromis entre la plage fréquentielle maximale et la durée du programme ;

- compromis entre la plage dynamique maximale et les coûts liés à l'épaisseur du vinyle ;

- compromis entre la longévité du microsillon fini et les coûts liés à la qualité du vinyle. (1)


L'actuel mouvement de « retour » au vinyle a entraîné une nouvelle crédulité envers les vertus de ce médium. Que l'on sache cependant que, si la puissance des tours à graver est passée d'une dizaine de watts dans les années cinquante à un maximum de près de 500 watts vers 1975, ce qui a permis une meilleure prise en charge des transitoires et des sibilantes, la qualité de l'audio produit a parallèlement évolué, notamment par des formulations de rubans magnétiques de plus en plus performantes au niveau des hautes fréquences. Si bien que la quantité de compromis à effectuer pour pouvoir graver sur vinyle est demeurée sensiblement la même. D'autre part, il faut savoir que le dernier tour à graver sorti des usines Neumann, vers 1990, ne présentait que des différences cosmétiques avec les modèles produits 15 ans plus tôt, ce qui laisse songeur quand aux affirmations portant sur les « progrès » accomplis dans ce domaine depuis lors.

--------------------------------------

1) Par souci d'exhaustivité, et bien que ce ne soit qu'indirectement en rapport avec le mastering, il convient d'ajouter à cette liste les problèmes qui surgissent à la lecture du microsillon :
- pleurage et scintillement ;
- faiblesse de la séparation stéréo ;
- bruits de moteur, directement transmis à l'aiguille, et/ou induits à la suite de faiblesses dans l'isolation électrique ;
- bruits de surface, etc.

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