Musiques des années 60 et 70

Je ne savais pas où poster ce message, alors j'ai créé ce sujet pour dire que j'étais sur le cul après avoir entendu pour la première fois sur radio Scoop "le meilleur des tubes" cette chose (chanson ?) d'Amine (?) : Senorita. Après une petite recherche (oui, j'aime souffrir), il s'agit d'un titre de 2015.

Passons sur la musique, nulle évidemment. C'est le texte qui m'a scié.

Je ne vous reproduis qu'un extrait des paroles, le reste est du même tonneau :

Señorita
Ma cosa nostra
C’est le feu c’est toujours l’envie de toi
Je te suivrai de Madrid à Barcelona

Viens avec moi
Qu’on s’en aille
Pieds nus dans le sable
Danser toute la nuit
Près de moi mon cœur te réclame
En chair et en âme
Dieu créa la femme
Dans ma destinée enfin tu apparais

Tu es ma señorita
La la la la la la la
(...)

Voilà, je voulais vous en faire profiter. Ah... ça va déjà mieux. Allez bon week-end

À noter que la poésie s'écrit toujours avec des pieds.

Si on aliment vraiment ce sujet avec tout ce qu'on connaît qui est naze ou assimilé, ça va être un des sujets les plus importants du forum...
On pourrait faire des catégories: celles qui ne veulent rien dire, celles qui veulent dire quelque chose que c'est pire que si elles voulaient rien dire, les "poétiques": à base d'allitérations forcées en verlan, à base de poésie niaise, etc...
Ton exemple est gratiné

Découvert hier soir "grâce" à mon beau-fils, fouineur infatigable de chaînes YT plus barrées les unes que les autres.
Un rappeur français, totalement ridicule, qui a osé cette punchline définitive.
On dit que Mozart est mort
J'ouvert mon frigo *
Mais Mozart est la
(mozzarella)

* Oui oui vous avez bien lu cette nouvelle forme "j'ouvert"

Etrangement, mon PC m'a fait un joli écran bleu tout de suite après.

C'est à lui qu'on prêterait ces paroles: "J'ouvert ma gueule, j'aurais mieux fait de me terrer"

Je n'ai rien a priori contre Frero Delavega, ils ont l'air cools, un peu crados mais gentils, enfin on s'en fout.
J'ignore s'ils écrivent leurs textes mais y'a des catastrophes qui méritent d'être enseignées dans les écoles de musique :

Mes Autres.

Quand vient le père
De tes jouissances
Un rien me lasse
Et sur la terre
Tu fais ta danse
Je fais la brasse
T'aime prendre l'air
Dans les descentes
J'ai rien à faire
C'est bien connu
Tes pensées ardentes
Font pas l'affaire

Pendant le temps
Des papillons
Je fais le con
Tout doucement
Après la brasse
J'erre en poisson
Pendant ce temps

Des papillons
J'aime pas la guerre
Dans ton étang
Aucune raison
D'être en galère

Quand vient la mère
De mes souffrances
Un rien t’enlace
A croire que l'herbe
Pleine de romance
Est dégueulasse
Dans ces rivières
Dans ces courants
J'suis plein d’audace
Mais mes galères
Viennent pas des ronces
Mais de ta face

En ce moment
Allongé là
Je vois en grand
En ce moment
L'herbe sous mes bras
Je compte mes moi.