Silence a écrit:Ceux sont les journalistes qui appellent ça "revival" .... pour ceux qui s'y intéressent ça n'a jamais cessé d'exister. La musique, comme le reste n'est que perpétuelle évolution, pas révolution (ou rarement)
Muswell a écrit:jamais cessé d'exister ? peut-être à la marge de la marge et de manière très confidentielle parce que j'ai plutôt l'impression que dans le cas du psyché sixties, il a été balayé par le heavy blues et le hard rock puis par le prog' qui ont eux -même sauté avec le punk qui s'est fait détrôner par le post punk/new wave puis le grunge est arrivé puis le lo-fi et le psyché-garage est revenu à la mode sauf pour les mordus-initiés mais ce ne sont pas eux qui diffusent à grande échelle, donc je ne pense pas que le revival soit seulement une marotte de journalistes, ni l'idée de rupture (action/réaction, tabula rasa et compagnie même si on se nourrit d'une manière ou d'une autre de ce qui précède mais entre Jethro Tull et Wire j'entends plus une révolution qu'une évolution)
idem pour le blues us qui a connu un gros creux durant les années 60 et c'est sur le tard que des gars comme Buddy Guy et JL Hooker ont pu gagner un peu plus de thune en touchant un large public
Vous ne parlez pas de la même chose.
Silence parle d'existence de genres musicaux, tu parles d'effets de modes provoqués et relayés par les médias (et qui, eux, nourrissent les musiciens, c'est indéniable).
Ne pas voir (entendre) une chose n'implique pas qu'elle a disparu.
Cela dit, tout comme Silence, je pense que le « revival » est une marotte de journalistes (qui suivent les chemins tracés par les maisons de disques et autres éditeurs).
Ceux que ça intéresse vraiment savent où chercher et, s'ils déplorent un amoindrissement quantitatif de la musique qu'ils aiment (forcément, sans les médias, faut gratter pour trouver ce qu'on aime), n'entendent pas de réelle rupture mais bel et bien une progression. Qu'ils sont les seuls à noter puisque le reste du public va ouvrir de grands yeux lorsque les médias vont de nouveau attirer leur attention sur un genre.
Et c'est ainsi qu'on se retrouve avec un fan de Massive Attack qui trouve génial le son d'un synthé lorsqu'il entend un sample d'arc à bouche... (Anecdote extrême mais authentique.)