Deep Purple - nouvel album

[Philou]

Alors finalement je me suis enfin décidé à écouter le nouvel album du Pourpre plus très profond.
Voilà une petite chro rapide.

A Simple Song : démarrage en douceur et riff zeppelien et gillan qui de temps à autre se prend pour Plant, passage à l'orgue sympa mais "refrain" un peu téléphoné. Le titre se termine comme il a démarré... en douceur.

Weirdestan : frappe lourde du père Paice bien soutenu par les gimmicks bien épais de Glover et Airey. Gillan ne force pas et c'est très bien ainsi. Bon évidemment le solo de synthé d'Airey en plein milieu est limite insupportable, je ne sais pas du reste pourquoi il n'a pas continué à l'orgue.

Out of Hand : début "symphonique" qui embraye rapidement sur un riff de plomb, ce qui semble être la marque de fabrique de ce disque. Ambiance inquiétante et orientale comme le titre précédent. Les Purple seraient-ils gavés de Kashmir ces derniers temps ? Bon cela dit, ce titre long, trop long (6'10) ne casse pas 3 pattes à un canard.

Hell to Pay : le single de l'album je crois. Energique et pop. Enfin un peu de fun, le refrain sonne comme un bon vieux titre de Def Lepp' ou de ces groupes du début des 80's.

Bodyline : le titre démarre bien mais ça se gâte dès que les lignes de chant rentrent dans le viseur. Encore un p'tit côté pop par moments.

Above and Beyond : ça débute un peu comme du Dixie Dreggs (tiens tiens...) pour s'embourber sur un mid tempo relou et peu convaincant. et puis la répétion du thème, ça va 2 mn mais 12.000 fois c'est bon.

Blood from a Stone : ambiance éthérée pour le 1er titre vraiment soft de l'album. Vraiment pas mal du tout. Mon préféré pour le moment.

Uncommon Man : Longue intro en mode peplum... ridicule bien sûr !!! Titre prog' mais purement chiant.

Après vous : allez hop, on se réveille les gars, tiens des réminiscences du vieux Purple qui remontent... et ça finit en jam ou la guitare et les claviers s'entrechoquent de façon plutôt réussie.

All the Time in the World : 2ème titre soft et bien radio friendly. J'ai déjà dit ce que je pensais de ce titre, c'est mou du genou mais si tout ça est bien construit, bien joué blablabla... Cela dit, dans ce registre Gillan chante très bien.

Vincent Price : Tout est dans le titre. C'est censé être inquiétant mais ça fait juste rigoler, à zapper rapidement.

It'll Be Me (Bonus Track) : On dirait du Eric Burdon, pas mal, un des meilleurs de l'album même avec son côté allez on laisse tomber les masques et on va juste un tout petit peu s'amuser.

Bon, au final je préfère largement cet album aux précédents le moyen Rapture of the Deep et l'innomable Bananas. Vous remarquerez que j'ai peu parlé de Steve Morse... Ce mec m'ennuie profondémént. Certes, grand technicien mais l'âme d'un diplodocus sous tranxène, son jeu ne m'inspire que de l'ennui.

[Aldaran]

Bon cela dit, ce titre long, trop long (6'10) ne casse pas 3 pattes à un canard.

Je suis d'accord.
J'étendrais même le commentaire à tout l'album mais c'est davantage cette question de longueur qui me fait réagir :
Qu'entends-tu par « trop long ». Simplement le fait qu'il dépasse les à peu près quatre minutes des morceaux formatés pour les passages radio ? Ou parce que sa... chiantitude le rend d'emblée trop long (ce qui serait toujours le cas s'il n'avait duré que moitié moins longtemps) ?

Cette question de longueur, je la vois défiler sur des tas de sujets et de groupes, rarement comme critère d'approbation. Et je m'interroge : pourquoi la longueur est-elle devenue synonyme d'ennui ? Un album déplaît : il est trop long. Un morceau est chiant : il est trop long. Pourtant, des albums dont chaque face ne comptait qu'un morceau ont été élevés au rang de chefs-d'œuvre il n'y a pas si longtemps. Certains ont même poussé le vice à faire des albums doubles !
Et même le groupe dont il est question ici s'autorisait à faire dans le « long » voire « très long » sans pour autant tomber dans le chiant et n'hésitait jamais a étirer ses morceaux lors des concerts.

Ma question ne porte pas sur cet album précisément (j'ai déjà dit ce que j'en pensais sur l'autre sujet ouvert) mais c'est ce commentaire sur la longueur qui me fait réagir alors je la pose là : est-ce que la longueur est un critère à retenir pour juger un titre ou même une œuvre ?
Le manque d'inspiration, l'absence d'idées, l'incapacité à surprendre, OK. Mais la longueur ? « Child In Time », avec ses 10:21, est-il pour autant un morceau chiant ou... long ?

[Philou]

Bon cela dit, ce titre long, trop long (6'10) ne casse pas 3 pattes à un canard.

Je suis d'accord.
J'étendrais même le commentaire à tout l'album mais c'est davantage cette question de longueur qui me fait réagir :
Qu'entends-tu par « trop long ». Simplement le fait qu'il dépasse les à peu près quatre minutes des morceaux formatés pour les passages radio ? Ou parce que sa... chiantitude le rend d'emblée trop long (ce qui serait toujours le cas s'il n'avait duré que moitié moins longtemps) ?

Cette question de longueur, je la vois défiler sur des tas de sujets et de groupes, rarement comme critère d'approbation. Et je m'interroge : pourquoi la longueur est-elle devenue synonyme d'ennui ? Un album déplaît : il est trop long. Un morceau est chiant : il est trop long. Pourtant, des albums dont chaque face ne comptait qu'un morceau ont été élevés au rang de chefs-d'œuvre il n'y a pas si longtemps. Certains ont même poussé le vice à faire des albums doubles !
Et même le groupe dont il est question ici s'autorisait à faire dans le « long » voire « très long » sans pour autant tomber dans le chiant et n'hésitait jamais a étirer ses morceaux lors des concerts.

Ma question ne porte pas sur cet album précisément (j'ai déjà dit ce que j'en pensais sur l'autre sujet ouvert) mais c'est ce commentaire sur la longueur qui me fait réagir alors je la pose là : est-ce que la longueur est un critère à retenir pour juger un titre ou même une œuvre ?
Le manque d'inspiration, l'absence d'idées, l'incapacité à surprendre, OK. Mais la longueur ? « Child In Time », avec ses 10:21, est-il pour autant un morceau chiant ou... long ?

C'est surtout la "chiantitude" du titre, pas forcément son timing, les titres longs ne me dérangent pas tant qu'ils m'amènent au rêve, au plaisir de l'écoute, qu'ils font marcher mon imaginaire, la dans le cas de ce titre c'est juste pénible pour moi d'arriver à la fin.

[nunu]

vos avis donne de moins en moins envie de l'écouter pour quelqu'un qui en avait l'intention, moi je m'en fous j'avais pas envie de l'écouter. j'attend plus du nouveau Sab' par exemple

[Phil]

A Simple Man : après cette intro vocale gillanienne du plus bel effet, le morceau s'emballe de la plus belle des façons, toutes voiles dehors : l'orgue en avant, un riff puissant et pachydermique (vous aimez quand j'utilise ce qualificatif). Un grand morceau : 5/5

Weirdistan : un morceau effectivement zeppelinien dans la structure qui nous fait lorgner du côté d'un Kashmir complété par un solo très psyché de la part d'Airey : 4/5

Out Of Hand : après une intro inquiétante et "classisante", une voix lancinante et très mélodieuse (dans la deuxième partie du morceau) de Gillan, le morceau tourne autour d'une rythmique puissante et fort plaisante :4/5

Hell To Pay : je me méfie souvent des titres qui ont pour vocation de devenir des singles en puissance. Un titre entrainant qui dévie vers des contrées bon joviennes pas forcément du meilleur goût avec les "It's Gonna Be Hell". Un titre qui finira peut-être par lasser : 2.5/5

Body Line : une intro de batterie à la Paice très intéressante donnant un arrière goût funk sur laquelle viennent se greffer l'orgue d'Airey et un gros riff morsien. Encore une fois, Gillan chante superbement et nous balance un refrain particulièrement accrocheur : 5/5

Above And Beyond : étonnamment, il y a un côté Cinema Show de Genesis dans la partie introductive de ce morceau, Airey se la joue Tony Banks. L'aspect progressif de DP ressort au grand jour. Honnêtement, comme je suis fan du Genesis de la première heure, cela ne me dérange absolument pas. Puis Gillan intervient de fort belle façon. Un morceau, somme toute, original dans la carrière du groupe. 4.5/5

Blood From A Stone : un rythme jazzy aérien et débridé effectivement très crooner, très agréable à l'écoute mais qui, à mon avis, n'est pas aussi transcendant qu'on veut bien le faire croire. Cependant, Gillan y chante admirablement bien. Je mets donc : 3/5

Uncommon Man : une intro gentillette qui "pourrait" ressembler à Contact Lost de la part de Morse et le v'là ti pas qu'il repart dans ses délires guitaristiques qui me gonflent. Paice et ses contre-temps ainsi que le synthé d'Airey offrent une coloration très syncopée. Un morceau à vocation progressive encore une fois : 3/5

Après vous : le titre démarre sur un son saturé puis s'ensuivent un déluge de guitares et un riff purpleien caractéristique mid-tempo entêtant à souhait. Ceci dit, on retombe un court instant dans certains travers et ce, via un solo de Morse tellement convenu qui s'amuse à se tirer la bourre avec Airey. Heureusement, ça ne dure pas trop longtemps. Bon morceau quand même : 3/5

All The Time In The World : morceau mielleux à souhait et tellement convenu que Mme Phil a bien aimé à la première écoute. On dodeline gentiment de la tête. Ca n'en fait pas pour autant un morceau marquant : 1/5

Vincent Price : une intro à la Mr. Crowley puis le morceau embraie pendant un court instant sur une ambiance nightwishienne puis cooperienne, Gillan allant même jusqu'à parfois imiter certaines tonalités du grand Alice, accompagné qu'il est par des choeurs d'église. La guitare de Morse miaule puis nous gratifie d'un solo agréable pas transcendant tandis que le synthé s'avère être lancinant et obsédant : 4/5

It'll Be Me : une cover de Cliff Richards, c'est toujours bon à prendre et permet au groupe de se faire et de nous faire plaisir mais bon,ça n'a rien à voir avec la tonalité générale de l'album : 3/5

Au final, Now What ?! m'apparaît comme étant indubitablement le meilleur album de la Mark VIII, agréable dans l'ensemble avec un Gillan très en voix, qui gueule beaucoup moins que sur les précédents opus, un Morse dont on aimerait bien, ceci dit, qu'il n'exécute que des rythmiques tant ses soli sont parfois prise de tête (Uncomman Man et Après vous), soli qui, malgré tout, sont de tout même moins redondants par rapport à certains albums précédents, un Paice impérial, un Glover égal à lui-même et un Airey qui va nous chercher des parties d'orgue de folie. Voilà, j'aime cet album pour lequel j'attribuerai une note globale de 14/20.

[beck-bolin]

bon je me lance dans une petite chronique de l'album faite à partir du vynile et écoute au casque!
Pour faire simple je ne ferai pas de track by track (comme pour l'album 13) car je trouve tous les titres vraiment bon (du moins aucun mauvaise chanson dans l'album).
Le groupe est en pleine forme et séparément mon avis est que:

Ian Gillian est tout simplement génial et qu'il est vraiment la star de cet album

Morse est brillant, capable de soli inspiré mais qui a parfois le défaut de faire un gros débalage technique quand c'est pas nécessaire (je rejoins en cela ceux qui avaient lancé quelques critiques négatives à son encontre) et ses rythmiques sont toujours brillantes et justes.

Glover et Paice assurent com' d'hab et la basse du sieur Roger est mise en avant (j'y reviendrai)

Don Airey est quant à lui, pour moi, le deuxième grand vainqueur de cet album avec un travail colossal qu'il abat sur Now What.

Je mets à cet album 16/20 (par rapport aux autres albums de la période Morse je mets 19/20 à Purpendicular et Abandon, 18/20 à Bananas et 14/20 à Rapture)

Là où le bas baisse c'est, pour moi, la prod' .
Quand j'écoute l'album au casque (en tout 5 fois) je ressens la chose suivante:
Ezrin sort un son où l'écho et la résonnance est présent et à tendance à tort de surbooster le son des instruments et notamment un: la basse de Glover.En effet, je vous rejoint quand vous dites qu'elle est particulièrement mis en valeur.Mais pour moi, pas correctement (attention je ne parle pas du jeu de Roger mais de la façon dont son instrument a été enregistré).
Quand j'écoute l'album j'éssai de visualiser le groupe et mes petites oreilles (en pleines forme au demeurant ) me disent ceci:
au 1er rang Gillian bien enregistré et mis en avant
à ma droite Airey et son orgue
A ma gauche Glover et Morse qui donnent par le surboostage de leurs instruments lors des rythmiques une vombrissement pas très fin et qui gache une partie de la valeur des titres
et au fond Ian Paice (auteur d'un jeu de batterie très fin et subtil sur l'album) pas toujours très bien enregistré par Ezrin.

il me donne l'impression que sa prod au niveau du son donne la chose suivante:

Un groupe qui serait dans une sorte de cube, représenté comme indiqué plus haut, surboosté souvent maladroitement avec un son dense, compact et profond mais très mal utilisé par le producteur (comme s'il n'arrivait pas à maitriser le numérique correctement..mais je dois me tromper non? )

A mon avis c'est le point noir de l'album qui par ailleurs musicalement est superbe avec la volonté d'un groupe d'avancer, de chercher de nouvelles choses et pour cela je leur tire un sacré coup de chapeau!

C'est là pour moi la difference essentielle avec le 13 du Sab': Rubin a sorti de ses manettes un son explosif (quand vous écoutez le double vynile au casque tout l'appareil auditif est mis à contribution à la difference de Now What) qui a parfaitement mis en valeur des titres bien préparés et inspirés du groupe de Birmingham.
Le 19/20 attribué à cet album vient des compos (qui sont aussi bonnes chez Purple), du son d'enfer de Rubin et de l'attente inespéré et inattendu de la qualité musicale de l'album.

Je mets donc 16/20 à NW à cause surtout de la prod' .Le groupe depuis l'arrivée de Morse ne m'a jamais déçu et donc au niveau des titres je ne suis pas surpris de leur qualité!

[harvest]

J'ai aimé te lire ! Ainsi que les autres - tu mets l'accent sur la prod - ce qui me semble pertinent !

Par contre tu as écouté en vinyle - mais l'enregistrement est numérique !

Je me pose toujours la question ! Comment un enregistrement numérique peut rendre les qualités d'un son analogique sur vinyle... Me fais-je bien comprendre ?

[Algernon]

Les possibilités du numériques sont illimitées. Encore faut-il savoir les utiliser, déjà basiquement.

[beck-bolin]

J'ai aimé te lire ! Ainsi que les autres - tu mets l'accent sur la prod - ce qui me semble pertinent !

Par contre tu as écouté en vinyle - mais l'enregistrement est numérique !

Je me pose toujours la question ! Comment un enregistrement numérique peut rendre les qualités d'un son analogique sur vinyle... Me fais-je bien comprendre ?

Je crois que tu te fais comprendre!
moi je me demande si le son a la base est analogique tout simplement!

[beck-bolin]

Les possibilités du numériques sont illimitées. Encore faut-il savoir les utiliser, déjà basiquement.

exact!!! malheureusement j'ai quand même l'impression que beaucoup d'anciens ne savent pas s'en servir ou du moins très mal!

[Phil]

Sans pour autant sombrer dans une sensiblerie fort déplacée, que de bonheur non dissimulé lorsque j'appris en 1984 que 1- le groupe se reformait après 8 ans d'inactivité dans sa formation la plus légendaire qui soit en fait 11 si l'on évoque la Mark II bien évidemment), 2-le groupe allait sortir un nouvel album et 3-le groupe était sur le point d'entamer une tournée mondiale passant deux soirs de suite les 8 et 9 juillet 1985 à Bercy. Un groupe qui comme beaucoup ici avait contribué à la lente élaboration de mon parcours musical, un groupe que je n'avais pas eu la chance de voir dans les 70's parce que trop jeune (11 ans en 1973) ni en même en vidéo parce qu'à l'époque les magnétoscopes, on n'en avait pas. Les plus jeunes n'entendront pas forcément ce discours passéiste. Bref, Deep Purple daignait enfin repointer le bout de son nez et c'était là, l'essentiel. A la limite, on se foutait de savoir comment ils allaient jouer, on les voulait tous les cinq ensemble et au final, on se disait forcément que ce serait forcément bien.
Inutile donc de préciser que j'attendais avec impatience même aujourd'hui la sortie d'un double live de cette tournée faisant la promotion de l'album Perfect Strangers que je considère comme remarquable en tout point. Mais là, ce n'est que mon avis. Souvenir donc d'un temps béni.
Eh oui, temps béni où avec Ronan, nous prenions le temps d'écouter chez William (un pote que j'avais connu étant gamin et que j'avais revu lors du décès de mon cousin à cette époque-là) d'excellents bootlegs de la tournée (Melbourne en faisait partie) qui avait donc débuté en Australie à Perth le 27 novembre 1984. Courant 85, paraissait un excellent double live bootleg au son plus que correct intitulé Highway Stars enregistré au Memorial Drive d'Adelaide le 30 novembre 1984 (jour de l'anniversaire de Roger Glover), un live qui mettait en exergue le fait que le groupe était visiblement heureux de rejouer ensemble laissant les vieilles rancunes au placard. Et cela s'entendait notamment sur les versions de Strange Kind Of Woman (incluant Jesus Christ Superstar et Waltzing Mathilda), Under The Gun où notre ami Blackmore nous balançait un solo (sans doute plus "métallique" qu'à l'accoutumée) du plus bel effet, un Smoke On The Water où sur certaines dates, Glover et Blackmore échangeaient basse et guitare (notamment à Paris sur la première date) tout comme donc sur ce Perfect Strangers Live qui vient de voir le jour et qui propose une set-list de feu (dont 5 extraits de Perfect Strangers) et ce, dans l'antre du Sydney Entertainment Center le 12 décembre 1984. Il est regrettable de ne pas avoir opté pour le concert du lendemain car l'ex-Beatle George Harrison fut invité à jammer avec le groupe sur Lucille.
L'interrogation concernait le chant de Ian Gillan dont on savait qu'il avait été sérieusement entamé par la tournée Born Again de Black Sabbath. Une voix pas forcément transcendante non plus mais qui, ceci dit, assurait l'essentiel sur un Child In Time endiablé mais également sur un Space Truckin' démontrant que le quintet était en parfaite osmose. On connaitra bien pire par la suite.
Le Blackmore, ce qui est rare et cela mérite d'être souligné, il sourit à Gillan sur Strange Kind Of Woman et vient même un peu plus tard faire une accolade à Glover. Je vous l'ai dit en intro : ce furent des moments bénis qu'on ne reverra malheureusement plus. Lord (que l'on ne voit pas trop, à part sur son solo largement moins inspiré que celui qu'il effectuait en 93, à mon humble avis) et Paice sont remarquables de virtuosité et d'efficacité.

Ces concerts australiens sont évidemment connus pour faire partie des meilleurs de la tournée, certes meilleurs que les deux shows parisiens donnés neuf mois plus tard qui, ceci dit, ne furent pas pires que certains donnés encore il y a encore quelques années parce qu'effectivement, à Bercy, notre Gillan était bel et bien malade et assura tant bien que mal, soulagé qu'il fut de ne pas avoir à interpréter Child In Time. Mais bon, on s'en fout, ils étaient là devant moi et je n'ai pas honte de dire qu'après la Toccata de Bach, j'ai essuyé une petite larmichette.

On pourra dire tout ce que l'on voudra sur la qualité du show capté sur ce Perfect Strangers Live, notamment pour des soli (peut-être bâclés, je sais pas, je m'en fous) de Blackmore ou bien la voix approximative de Gillan mais une chose est sure, cette tournée, je m'en souviendrai encore longtemps, bien plus d'ailleurs que ceux que j'ai vus ces dernières années. Merci de m'avoir lu.

[Phil]

J'avoue que celui-là, je l'attendais, ce live de la Mark III enregistré à Graz lors de l'avant avant dernier concert de cette Mark prestigieuse. Set list quasi identique à celle de Paris (le tout dernier concert) si ce n'est qu'il manque Going Down et Highway Star en rappel. Le son est épais, dense et puissant, un son comme je n'en avais jamais entendu de part de la Mark III en live. Même un titre comme Stormbringer que je n'apprécie guère plus que cela, revêt une autre dimension. Blackmore y est manifestement sur orbite et nous délivre tout au long de ce live des soli célestes. Coverdale lui aussi nous offre une véritable prouesse vocale sur Mistreated. Smoke On The Water nous est présenté dans une version apocalytique (sans doute la meilleure des versions époque Mark III). Puis suivent You Fool No One et Space Truckin' à aucun moment ennuyeux comme sur le live California Jammin'). Cela donne naturellement la possibilité à chaque membre du groupe de faire état de son talent avec un Paice en état de grâce et un Lord quelque peu azimuté sur Space Truckin'. Achat obligatoire pour les fans de la Mark III. Avant, je ne jurais que par le Live In Paris '75 mais le Live In Graz '75 lui a ravi la place d'honneur.

[RRRouliane]

Ta description fait envie

[Dark Pink]

J'ai aimé te lire ! Ainsi que les autres - tu mets l'accent sur la prod - ce qui me semble pertinent !

Par contre tu as écouté en vinyle - mais l'enregistrement est numérique !

Je me pose toujours la question ! Comment un enregistrement numérique peut rendre les qualités d'un son analogique sur vinyle... Me fais-je bien comprendre ?

J'ai assisté à des masterings pour CD, MP3 et vinyle. On n'y fait pas la même chose selon la destination, on crée 3 fichiers différents qui tiennent compte des contraintes liées à chaque support. C'est tout à fait passionnant et si c'est bien fait, c'est vraiment bien. De toutes façons, la conversion numérique/analogique existe toujours dans ce qu'on entend en général, ne serait-ce que dans un banal lecteur de CD qui possède son propre convertisseur, d'où l'intérêt qu'il soit de bonne qualité et plutôt "chaud" si on aime le son des 33t. Les amplis numériques en service dans la population doivent se compter sur les doigts de la main actuellement.

[zappa]

ah!! deep purple moi je les est vue en 2006 a la halle tony garnier c'était excellent steve morse terrible a la gratte!!