Captain Beefheart

[Homeward]

Bon, il n'y avait pas de sujet sur le grand Don, donc j'en crée un. :O
Simplement pour partager une archive France Culture, un épisode de l'émission Mauvais Genres, de 2011, où on parle de Beefheart à l'occasion de la sortie de ce livre:



On y parle aussi de John Cale et de Kind Of Blue.

C'est ici: https://pydio.dhenin.fr/data/public/058f0e55f51b8733.php

[Piranha]

J'appelle un ami à la rescousse : @Harvest

[nunu]

Faudrait que je me prenne ce livre un jour

Excellente idée de sujet, tiens pour la peine je me refais sa discographie

[33rpm]

Le bouquin n'est pas mal, pas très épais, donc peu approfondi, éclairant mais c'est trop souvent entre le superficiel et l'anecdotique, peu de réflexion, la qualité s'est dégradée chez cet éditeur (trop de sorties à la va vite), cela dit, la couverture est sympa ...

Le fond du fond ayant été atteint (pour ceux que j'ai lus) par le médiocre Leonard Cohen, sorti il y a quelques années, manifestement concocté en un week-end à partir de trois ou quatre sources piochées sur l'internet, une honte, Cohen méritait mieux.

Dommage, j'étais plutôt client du Mot et le Reste au début.

Bonne idée de topic néanmoins. M'a donné l'idée/l'envie de réécouter. Mirror Man en l'occurrence.

[dada52]

Le bouquin n'est pas mal, pas très épais, donc peu approfondi, éclairant mais c'est trop souvent entre le superficiel et l'anecdotique, peu de réflexion, la qualité s'est dégradée chez cet éditeur (trop de sorties à la va vite), cela dit, la couverture est sympa ...
Le fond du fond ayant été atteint (pour ceux que j'ai lus) par le médiocre Leonard Cohen, sorti il y a quelques années, manifestement concocté en un week-end à partir de trois ou quatre sources piochées sur l'internet, une honte, Cohen méritait mieux.
Dommage, j'étais plutôt client du Mot et le Reste au début.
Bonne idée de topic néanmoins. M'a donné l'idée/l'envie de réécouter. Mirror Man en l'occurrence.

Je partage totalement ton analyse sur ce bouquin en particulier, mais surtout sur la surproduction de cette maison d'édition.
Le bouquin sur Beefheart manque de profondeur, d'analyse de sa musique, des fondements de son style si particulier.
J'avais acheté pas mal de bouquins de cet éditeur quand ils sont sortis sur des groupes ou musiciens que j'aime et j'en ai viré certains qui sont très imbuvables (Weather report, Bruford-celui-ci n'offre aucun intérêt) etc.
J'ai remarqué la même dégradation pour les dernieres productions que j'ai eu entre les mains et je n'achète plus, ni ces bouquins ni en général ceux sur la musique car je ne m'y retrouve pas.
certains sont beaucoup trop long et donnent trop de détails pas forcément intéressants.
J'ai commencé à lire un énorme pavé sur CSN et Y et qu'est-ce que je me suis em. à lire tout le début.
J'ai abandonné en cours de lecture.
En fait, les biographies des groupes comme les fait Alain ici sur ce forum me suffisent largement pour connaître l'histoire des groupes qui m'intéressent sans entrer dans trop de détails.
les analyses que nous faisons ici de nos disques les uns les autres comme amateurs et passionnés de zique me conviennent parfaitement et me suffisent et m'en disent plus que tous ces bouquins fait par des pros qui ne m'apportent rien.

[33rpm]

L'équilibre entre effleuré et trop détaillé n'est sûrement pas évident à trouver. Je m'étais attaqué au Zappa/Mothers de Delbrouck en 3 volumes. Tellement fouillé que j'ai craqué avant la fin du premier tome et j'ai renoncé à acheter les deux autres.
Pour le Weather Report, sorti dans les débuts il me semble, je l'avais trouvé pas mal, si ce n'est qu'il était truffé de fautes et de coquilles (je me souviens d'un "grasse" à la place de "grâce", ça sent le correcteur automatique mal calibré).
Chez le Mot et le Reste, je garde les bouquins sur les genres musicaux (black music, post punk, l'expé français, etc), souvent bien faits (bonnes sélections de disques, l'occasion de belles découvertes), celui de G. Emerick sur son parcours avec les Beatles était très bon (normal, c'est traduit de la source) mais j'ai renoncé aux biographies.

Et sinon, c'est vrai que je m'en tamponne un peu de savoir si Brian Jones a pété une corde lors de la 17°prise d'Under my Thumb

Sorry pour le HS !

[harvest]

Notre revue Vapeur Mauve avait en son temps consacré un N° à Beefheart, un dossier où on peut glaner 2 ou 3 choses peut-être.

Sinon chez Camion Blanc est traduite la bio de Mike Barnes. Sinon le meilleur bouquin sur Beefheart est celui de John French, c'est un gros pavé en anglais - et lui n'est pas (encore ?) traduit.

[Homeward]

Je n'ai pas lu le bouquin de Delaume.
Dans l'émission France Culture, ils reviennent sur les débuts de Van Vliet (qui se serait retrouvé à chanter un peu par hasard), puis son avènement sous le nom de Captain Beefheart (nom qui à l'origine ne désigne personne du groupe en particulier), et sa main mise progressive sur la musique produite (au début c'était plutôt Alex St. Clair le leader), via un jeu d'exclusions, de recrutements, et modelage des musiciens au service de sa vision (on revient sur la gestation de Trout Mask évidemment). Ils parlent de son approche personnelle des musiques noires, qu'il retranscrit de manière unique (rien de commun avec la vogue blues chez les musiciens blancs de la même époque).
Ce modelage des musiciens, ces "blocs" de blues et de R'n'B qu'il manie, cela pourrait être rattaché à son sensibilité première pour la sculpture (il a gagné des prix dans sa jeunesse).
Aussi on évoque son héritage, pour Delaume plus important en France que celui de Zappa..
Bon Delaume invoque Pierre Clastres, Deleuze et cie pour parler de Beefheart, ce qui est un peu irritant je trouve.