yenyen a écrit:Dans le genre je me prends pour Jim Morrison y'a aussi Astbury :
(Sauf que lui il a poussé le vice en chantant avec Manzarek & Krieger)
Y zavaient dégoté un (trop ?) bon remplaçant. Dave Brock qu'y s'appelle (je ne pense pas que celui-là soit passé par Hawkwind). Ça devait leur faire "drôle" par moments à Ray et Robbie...
Groupe mythique et inclassable des années 60 et 70, emmené par le sex symbol aussi chamanique que subversif Jim Morrison, The Doors connurent un des destins les plus allégoriques de l’histoire de la pop music, avec un haut degré de sexe, de drogues et de rock’n’roll. Une course menée tambours battants et qui s’arrêtera brutalement le 3 juillet 1971, lorsque Jim Morrison est retrouvé mort dans son appartement parisien.
Avec seulement une poignée d’albums (en comptant les trois parus après la disparition de Morrison), les Doors ont marqué une époque, à mi-chemin entre les libérations de l’époque et la recherche d’un ailleurs psychédélique. Et pour cause : presque 50 ans plus tard (2017 marquera l’anniversaire du premier disque culte du quatuor), les légendes continuent de faire parler d’elle, et en profitent pour sortir pour la première fois un de leurs tout premiers concerts captés au London Fog, bar qualifié de « miteux » par John Densmore (batteur) lui-même, donnant à l’époque sur le fameux Sunset Strip de Los Angeles.
En 1966, les quatre membres des Doors ont à peine la vingtaine, se sont rencontrés quelques semaines plus tôt à l’école de cinéma UCLA, et sont à quelques mois à peine de la sortie de leur premier album, enregistré grâce à des concerts de plus en plus chaotiques, et les conseils avisés d’un certain Arthur Lee (du groupe Love) qui les fera signer sur le label Elektra Records – il s’en mordra les doigts par la suite, l’histoire les ayant délaissé lui et sa bande. En attendant, les quatre jeunes imprudents font leurs armes au sein du London Fog. Payés 5 dollars chacun par soir (le double les week-ends), ils enchaînent quelques reprises enjouées des standard blues de l’époque (Them, Muddy Waters, Wilson Pickett) entre quelques morceaux originaux tels que Strange Days ou encore You Make Me Real, le tout devant un public aussi foisonnant qu’attentif – comprendre « pas du tout. »
Enregistrements rares, intenses, point de départ d’une histoire hors norme, ce Live From The London Fog contient des débuts hésitants, le brouhaha d’un public bruyant et des verres qui s’entrechoquent. Le groupe sera viré pour une bagarre qu’il aurait généré (ce que dément Densmore), mais enchaînera rapidement avec le Whisky-À-Go-Go, qui marquera les premiers mois de la sulfureuse célébrité des Doors.
Le 4 janvier prochain, se tiendra une cérémonie spéciale commémorant le 50ème anniversaire du groupe. Elle se déroulera à Venice à Los Angeles au carrefour de Pacific and Windward Avenues. en présence de Robbie Krieger et John Densmore. Le 4 janvier deviendra par conséquent "Day of the Doors."
Bien avant leurs prestations du Whisky A Go-Go et la sortie du 1er album, le groupe écuma pendant quelques temps (en 1966) ce bon vieux London Fog où nos quatre compères se plaisaient à interpréter des standards de blues et de rock comme I'm Your Hocchie Coochie Man et Lucille au milieu desquels ils incorporaient leurs propres compos comme Strange Days (morceau-titre du 2ème album) et You Make Me Real qui apparaitra plus tard sur Morrison Hotel. Le groupe est certes jeune mais a beaucoup d'assurance dans ses interprétations et ne semble aucunement dérangé par un public venu bouffer et picoler à profusion. Le son ? Il est pleinement satisfaisant et pourrait s'apparenter à un soundboard "d'époque". J'imagine mal un Densmore et un Krieger sortir via le label Bright Midnight Records un produit de piètre qualité. Je le redis comme je l'ai écrit : un must-have pour tout fan des Doors.
Algernon a écrit:Tu n'as pas tort en ce sens que l'on a plus affaire à un groupe de hard. Ça gagne en puissance, l'amateur de sensations fortes (que je suis) y trouve son compte, mais il est tout à fait exact que tout ce qui constitue la finesse du groupe est du coup gommée.
Pour avoir vu la tournée Deguello du Top, du moins un concert, j'en ai déduis que le prob du Top, c'est son batteur... très , trop, carré/binaire... c'est lui, je pense, qui plombe l'allant du groupe et le fige "sur place"
Pour les Doors, celui qu'on nommait "Absolutely live" est fabuleux (je le préfère, et de loin à tous les albums studio du groupe -ces grandes prêches, ces délires vocaux,... -)
Je ne suis pas une énorme amatrice des Doors... pour être honnête, j'aime surtout le premier album, ainsi que quelques chansons, éparses, provenant des albums suivants... J'ai essayé de les écouter (et voir) en live, mais je me suis très vite ennuyée. Je trouve aussi que ce groupe s'écoute mieux dans ses versions studio, car ses morceaux ne me semblent pas faits pour vraiment "retentir", ni se jouer devant un public....