Rock progressif italien

[RRRouliane]

C'est pour ça que je préviens.

[hamilcar]

... le côté "symphonisant/pompeux/..." ça me gonfle aussi aujourd'hui... selon moi, ça masque bien souvent un manque d'originalité et/ou d'inspiration. Rovescio (dont j'ignorais le passé hard avant de te lire) ou the Trip, pour en citer 2, sonnent, à mes oreilles, plus comme des groupes de hard symphonique qu'autre chose (sans le frisson que génère la voix du chanteur de Kansas par ex).

Trop de références "classiques" dans un genre appelé "rock progressif", perso, ça me "choque"

Un qui mérite bien cette appellation de rock prog (riffs hard compris, mais pas que...), c'est le Biglietto per l'inferno: une bonne demi heure durant laquelle on passe du métal le plus incandescent (et des vocalises de stentor à faire dresser le poil) à des climats "chanson italienne éthérée" (Battisti es tu là?) en passant par des trouvailles sonores (combinaisons guitare-claviers-flûte qui n'ont pas encore livré tous leurs secrets*) qui vont dans maintes directions . Le genre de plaque "tendue comme un string" qui s'avale d'un trait et sans un instant de répit (compos au petits oignons!).

* j'en ai acheté le pressage jap et ne le regrette pas (mais un jap ne se regrette jamais!): plus "clair" que l'italien bien sûr... la version live est déséquilibrée au niveau stéréo mais mérite l'écoute pour l'énergie/interprétation (et ravive nos regrets d'être nés trop tard...)

[hamilcar]

Tout-à-fait d'accord, et à ce titre je trouve dommage qu'ils n'en aient pas sorti d'autre. Celui sur lequel ils accompagnent Adriano Monteduro est loin d'être désagréable mais l'on n'y retrouve rien de l'envergure de ce premier LP.

Toujours italien mais dans un autre genre, ces quelques albums instrumentaux marquants :

Pas (encore...) d'écoute "religieuse" encore, mais bien "en fond sonore" pour 2 d'entre eux:

Cilio est trop uniforme à mon goût (souvent le cas pour les artistes solo); et comme en plus, les ambiances sont assez "dépressives", j'en ferai pas mon disque de chevet.

Cacciapaglia par contre... tellement varié qu'on dirait une compilation... et ça, comme dit plus haut, c'est rarissime chez un soliste (qui a souvent tendance à faire "la m^me chose/être dans le m^me mood"; surtout sur un disque).
Bien belle découverte , je creuse!

... et en creusant, vers la 26 ème minute, j'ai bien apprécié la référence à Popol Vuh (avec qui Roberto a travaillé visiblement).

[RRRouliane]

la référence à Popol Vuh (avec qui Roberto a travaillé visiblement).

En effet, ils ont notamment fait quelques dates ensemble en Italie en octobre 1975, je crois me souvenir qu'il existe une bande qui traîne quelque part...

[RRRouliane]

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Ce live-là, hélas on n'entend pas la première partie par Cacciapaglia. Je ne me souviens plus du contexte dans lequel j'ai découvert son album, mais il n'est pas impossible que ce soit en faisant des recherches au sujet de... Popol Vuh ! Particulièrement au sujet du fantastique "choir organ" emprunté à Jimmy Jackson (Haboob, Amon Düül II) et que j'avais imprudemment confondu à l'écoute avec une armée de mellotrons. Celui que l'on entend sur "Aguirre".

[hamilcar]

ACH! Popol Vuh!! Toujours un peu tout le temps la même chose, mais tellement unique et ... céleste...

Et bien sûr, de superbes BO pour Herzog (dont il était le compositeur attitré)

[bratislava1]

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Ce live-là, hélas on n'entend pas la première partie par Cacciapaglia. Je ne me souviens plus du contexte dans lequel j'ai découvert son album, mais il n'est pas impossible que ce soit en faisant des recherches au sujet de... Popol Vuh ! Particulièrement au sujet du fantastique "choir organ" emprunté à Jimmy Jackson (Haboob, Amon Düül II) et que j'avais imprudemment confondu à l'écoute avec une armée de mellotrons. Celui que l'on entend sur "Aguirre".

La série des pirates italiens avec prise de son a l'arrache sur magnéto en concert ! enfin, document historique, ici Popol vuh avec Renate Knaup.

[hamilcar]

Bon, pour le Sonanze de Cacciapaglia, ça se confirme; 3 écoutes rien que hier... celui là, il va intégrer ma discothèque d'ici peu... Dommage que, pour mon palais, ses autres oeuvres ne soient pas du même cru

En ce moment, je trippe bien sur le 1er album d'Aktuala: musique largement inspirée par celles de l'Orient (et de l'Inde en particulier, d'où certains morceaux au crescendo typé ragga). Mais plus que la présence de Trilok Gurtu aux percussions, c'est le souffle des vents qui rend cet album unique et, selon moi indispensable... jamais entendu un harmonica (si si!!) sonner comme ça; et les flutes ne sont pas en reste... sur le principe du "2 sons en génèrent un 3ème"... Idéal pour patienter jusqu'aux prochaines vacances...

[hamilcar]

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La série des pirates italiens avec prise de son a l'arrache sur magnéto en concert !

c'est du souvent entendu ça... pas faux ceci dit, mais l'attrait de ce genre de "documents" c'est bien souvent, plus que la musique, la présence (envahissante diront certains) du public. J'ai un pirate de Queensrÿche que je ne garde que pour le public

[RRRouliane]

Bon, pour le Sonanze de Cacciapaglia, ça se confirme; 3 écoutes rien que hier... celui là, il va intégrer ma discothèque d'ici peu... Dommage que, pour mon palais, ses autres oeuvres ne soient pas du même cru

Tout-à-fait d'accord avec toi, je suis allé fureter, et c'est le seul de ses albums qui me branche.

[Maxime]

Mince, même pas Sei Note in Logica (que je considère comme un chef d'oeuvre) ? Il faut avouer qu'au contraire de vous deux, je n'ai pas accroché à Sonanze.

[Unserious Sam]

Je ne sais pas pourquoi je poste ce message inutile, mais je ne supporte le rock progressif italien que lorsqu'il est instrumental (Submarine Silence...) ou chanté en anglais (The Watch, Nightwatch...). Je ne sais pas d'où vient mon blocage, mais dès que ça babille en italien, j'insupporte. Et c'est valable aussi pour le rock ou la variété (encore pire, la variété) : les Zucchero,Ramazzoti, Cottugno, Celentano, les "la chatte amie quand ta raie...". Même Bowie avec son Volare m'énerve grave. Pourquoi-t-est-ce ? J'en sais rien

[hamilcar]

2 réponses pour le prix d'une....

Maxime: non non! pas plus 6 notte que son album avec cette chanteuse newwave/pop (Anette Steel?) ou ses compos pour pianos...l'oeuvre du perso s'étale sur 40 ans, et comme nombre d'"avant gardistes", il a des périodes qui, fatalement plaisent plus ou moins. Sonanze & other works, ce sont des oeuvres de "jeunesse". Et comme chez Stockhausen/Messiaen, ce sont elles que je préfère chez ces artistes (après c'est trop "intellectualisant" à mon goût).


Unserious Sam: j'ai un pote qui "souffre" du même prob... "trop d'emphase/pathos" dans la langue italienne chantée selon lui... perso, ça me dérange pas, mais je comprends que surtout en "musique populaire" on préfère qqchose de plus "rude/sec"... ya des italiens qui chantent en dialecte aussi, et ça c'est nettement moins empoulé

Essaye donc :
Pino Daniele "Nero a meta" (blues/jazz/funk/...)
Osanna "Palepoli" (entre prog, hard furieux et musiques des balkans -je résume -)
Tazenda "Murales" ou "Sardina" (entre new wave/pop et folk sarde...)

[hamilcar]

les "la chatte amie quand ta raie..."

beau yoghourt comme on dit chez nous... mais j'y pense; au début des '70's, les albums les plus connus du prog italiens étaient écoutables en version anglaise; c'est le cas des 1ers PFM, Banco ou Orme...

[RRRouliane]

C'est vrai, et c'était une bonne initiative, ça a permis à tout un public de les découvrir (moi inclus), pourtant l'on est nombreux à revenir aux versions italiennes, j'ignore pourquoi.