Musiques des années 60 et 70

En fonctions depuis le 1er avril, le nouveau pdg de Sony, Kenichiro Yoshida peut annoncer une bonne nouvelle pour la firme : l'acquisition d'un autre géant, de la musique cette fois, EMI. Le japonais annonce ce 22 mai avoir fait une offre pour reprendre les 2 millions de titres du catalogue, dont ceux des Beatles.
Montant du chèque : 2,3 milliards de dollars (2 milliards d'euros).

Cette acquisition s'inscrit dans la ligne droite de la stratégie de Sony : se renforcer sur les contenus (cinéma, télévision, dessins animés), alors que certains contenants, comme les mobiles, lui font plus perdre d'argent qu'en gagner. Cela n'a pas échappé à l'ancien directeur financier devenu PDG.
"Nous sommes enthousiastes à l'idée d'intégrer EMI Music à la famille Sony et de maintenir notre position de numéro un dans l'édition musicale". Depuis une petite dizaine d'années, le marché de la musique va mieux, grâce, notamment, à l'explosion des offrers de streaming. Pour Sony, EMI représente une belle prise. Sur son dernier exercice, l'entreprise dégage un profit de 108 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 564 millions d'euros. Intégré à Sony Music Entertainment, cela lui permettrait de doubler son catalogue et de passer de 2,3 à 4,3 millions de titres.

Jo Bolais a écrit:Sony peut bien faire des millions de profits grâce au streaming, vu comment la répartition des thunes sur chaque écoute est réalisée ! La part versée aux artistes est ridicule. Le marché du disque est presque mort et celui du téléchargement légale commence à perdre du terrain, alors que Sony mise tout sur le streaming en rachetant des catalogues est logique.

Je suis en train de lire un bouquin passionnant, mais pas optimiste, sur le sujet :

Jo Bolais a écrit:Oui ça dézingue dru ! Globalement je suis assez d'accord avec son analyse
Les radios sont pointées du doigt également, parce qu'elles ont des trackists de plus en plus restreintes et ne cherchent plus la découverte. Se contentant de diffuser ce qui se vend déjà. Pour les petits labels c'est donc de plus en plus difficile de faire connaitre de jeunes artistes. La musique servant quasiment à meubler entre deux pages de pubs...

assai a écrit:

Jo Bolais a écrit:Oui ça dézingue dru ! Globalement je suis assez d'accord avec son analyse
Les radios sont pointées du doigt également, parce qu'elles ont des trackists de plus en plus restreintes et ne cherchent plus la découverte. Se contentant de diffuser ce qui se vend déjà. Pour les petits labels c'est donc de plus en plus difficile de faire connaitre de jeunes artistes. La musique servant quasiment à meubler entre deux pages de pubs...

Il existe aujourd'hui des quantités de radios Internet, dans tous les styles.....

assai a écrit:

Jo Bolais a écrit:Oui ça dézingue dru ! Globalement je suis assez d'accord avec son analyse
Les radios sont pointées du doigt également, parce qu'elles ont des trackists de plus en plus restreintes et ne cherchent plus la découverte. Se contentant de diffuser ce qui se vend déjà. Pour les petits labels c'est donc de plus en plus difficile de faire connaitre de jeunes artistes. La musique servant quasiment à meubler entre deux pages de pubs...

Il existe aujourd'hui des quantités de radios Internet, dans tous les styles.....

assai a écrit:De toute façon, ce n'est pas la faute des radios si Abba s'est imposé, si Michael Jackson a tout raflé, si Despacito a fait exploser Youtube. Si le rock a disparu des espaces radio FM, c'est parce que l'auditoire préfère Maître Gims. Le rock (et assimilés) est en voie de disparition parce qu'il n'est plus en phase avec "ce qu'on entend un peu partout". Et ça, ce n'est pas imposé, puisque tout le monde a accès à tout aujourd'hui, Hendrix,ou le dernier Courtney Barnett. Si le Peuple préfère Sia à Gov't Mule, c'est juste qu'il préfère Sia à Gov't Mule, c'est juste comme ça.

Jo Bolais a écrit:Sauf que l'immense majorité des gens n'est pas curieuse