ADLS du 09/06 au 16/06 : The Push Kings

Un peu de mélodie dans un monde de brute ?
Fans de Beatles, des Kinks, d'Emitt Rhodes, de la Power pop de Badfinger ou de Squeeze, unissez-vous !
Cet ADLS est pour vous !
Voici votre album pour l’été… Une petite perle totalement anachronique sortis en 1997 par un groupe indie (voire quasi-underground) de la banlieue de Boston
The Push Kings
http://www10.zippyshare.com/v/22607563/file.html

En cette période un peu terne que fut fin la fin des années 90, coincée entre le grunge agonisant et le « retour du rock » au début de la décennie suivante, ce premier album est un OVNI piloté par Carrick et Finn Moore Gerety deux frangins surdoués.
Leur musique dévoile un vrai talent pour les compositions mélodiques, à la fois entraînante et mélancolique (cette fameuse « joie triste » qui est le propre de la bonne pop). On a là des chansons au format court mais pleines d’idées, de ruptures et de petites trouvailles épatantes. Jamais monotones, jamais niaises (les guitares sont toujours bien présentes) elles fourmillent de chœurs, de pianos, de violons, de cuivres…

Je vous propose cette semaine leur premier album sorti chez le label local Sealed Fate (d’abord en vinyle puis en CD). C'est une succession de vignettes incroyable de diversité, un modèle d’équilibre ente vivacité et douceur. En fait, c’est un véritable enchaînement de hits qui se dévoile au fil des écoutes.
En point d’orgue : « Pop Phenomenon » (quelles paroles !) et surtout « Mrs. McKean », rien moins que la meilleure chanson que Ray Davies a oublié d’écrire depuis « Mr. Pleasant ».
Un peu gourmand, le groupe livre un album un chouïa trop garni, au risque de susciter un peu de lassitude (comme lorsqu’on s’engouffre une tablette de chocolat). Mais alors qu’on pourrait penser avec « Let's Face it » (dispensable) que la "face B" est moins percutante, on tombe sur deux chefs d’œuvre successifs : « Songs of the Empire » et surtout « Jenny G », fabuleuse épopée nostalgique avec ses petits cuivres démentiels. A siffloter tout l’été !
Attention ne vous laissez pas berner : le groupe a la manie de démarrer ces chansons comme des ballades… Mais à chaque fois, alors qu’on croit que l’ennui guette, les choses s’accélèrent… Et quand il nous pond une vrai ballade (« DJ ») c’est une merveille pop. Un régal.

Les Push Kings furent une étoile filante un peu futile et précieuse à une époque peu propice. Un deuxième album plus electro confirmera leur talent, avant le drame : un départ pour la côté ouest, un disque à peine mieux conçu qu’une démo et un virage rock FM bizarre.
Depuis, plus de nouvelles…
Mais il nous reste ce petit chef d’œuvre mineur, avec sa collection de chansons sophistiquées, riches et éclatantes d’aisance. Évidemment si Paul McCartney vous fait horreur, si la nostalgie 90’s de la nostalgie 70’s de la nostalgie 60’s vous file des sueurs froides, vous avez peu de chance de goûter le plaisir simple qu’il procure…
The Push Kings (Sealed Fate) - 1997
1. Nine Straight Lines
2. Pop Phenomenon
3. Florida
4. Stay With Her
5. DJ
6. Mrs. McKean
7. Love in My Heart
8. Raincoat Renegade
9. European Dreams
10. Songs of Empire
11. Jenny G
12. Let's Face It
13. Number Ones
14. Be Kind, Be Still, Be Near
Carrick Moore Gerety - Chant, guitare, claviers
Finn Moore Gerety - Chant, guitare, claviers
Matt Fishbeck - Basse, chant
David Benjamin - Batterie
Fans de Beatles, des Kinks, d'Emitt Rhodes, de la Power pop de Badfinger ou de Squeeze, unissez-vous !
Cet ADLS est pour vous !
Voici votre album pour l’été… Une petite perle totalement anachronique sortis en 1997 par un groupe indie (voire quasi-underground) de la banlieue de Boston
The Push Kings
http://www10.zippyshare.com/v/22607563/file.html

En cette période un peu terne que fut fin la fin des années 90, coincée entre le grunge agonisant et le « retour du rock » au début de la décennie suivante, ce premier album est un OVNI piloté par Carrick et Finn Moore Gerety deux frangins surdoués.
Leur musique dévoile un vrai talent pour les compositions mélodiques, à la fois entraînante et mélancolique (cette fameuse « joie triste » qui est le propre de la bonne pop). On a là des chansons au format court mais pleines d’idées, de ruptures et de petites trouvailles épatantes. Jamais monotones, jamais niaises (les guitares sont toujours bien présentes) elles fourmillent de chœurs, de pianos, de violons, de cuivres…

Je vous propose cette semaine leur premier album sorti chez le label local Sealed Fate (d’abord en vinyle puis en CD). C'est une succession de vignettes incroyable de diversité, un modèle d’équilibre ente vivacité et douceur. En fait, c’est un véritable enchaînement de hits qui se dévoile au fil des écoutes.
En point d’orgue : « Pop Phenomenon » (quelles paroles !) et surtout « Mrs. McKean », rien moins que la meilleure chanson que Ray Davies a oublié d’écrire depuis « Mr. Pleasant ».
Un peu gourmand, le groupe livre un album un chouïa trop garni, au risque de susciter un peu de lassitude (comme lorsqu’on s’engouffre une tablette de chocolat). Mais alors qu’on pourrait penser avec « Let's Face it » (dispensable) que la "face B" est moins percutante, on tombe sur deux chefs d’œuvre successifs : « Songs of the Empire » et surtout « Jenny G », fabuleuse épopée nostalgique avec ses petits cuivres démentiels. A siffloter tout l’été !
Attention ne vous laissez pas berner : le groupe a la manie de démarrer ces chansons comme des ballades… Mais à chaque fois, alors qu’on croit que l’ennui guette, les choses s’accélèrent… Et quand il nous pond une vrai ballade (« DJ ») c’est une merveille pop. Un régal.

Les Push Kings furent une étoile filante un peu futile et précieuse à une époque peu propice. Un deuxième album plus electro confirmera leur talent, avant le drame : un départ pour la côté ouest, un disque à peine mieux conçu qu’une démo et un virage rock FM bizarre.
Depuis, plus de nouvelles…
Mais il nous reste ce petit chef d’œuvre mineur, avec sa collection de chansons sophistiquées, riches et éclatantes d’aisance. Évidemment si Paul McCartney vous fait horreur, si la nostalgie 90’s de la nostalgie 70’s de la nostalgie 60’s vous file des sueurs froides, vous avez peu de chance de goûter le plaisir simple qu’il procure…
The Push Kings (Sealed Fate) - 1997
1. Nine Straight Lines
2. Pop Phenomenon
3. Florida
4. Stay With Her
5. DJ
6. Mrs. McKean
7. Love in My Heart
8. Raincoat Renegade
9. European Dreams
10. Songs of Empire
11. Jenny G
12. Let's Face It
13. Number Ones
14. Be Kind, Be Still, Be Near
Carrick Moore Gerety - Chant, guitare, claviers
Finn Moore Gerety - Chant, guitare, claviers
Matt Fishbeck - Basse, chant
David Benjamin - Batterie