ADSL du 24/02 au 03/03 Basement 5 1965-1980
Posté: 24 Fév 2013, 19:41L'album de cette semaine, chers amis, fait le lien avec celui de la semaine précédente. Des anglais, d'origine jamaïcaine.
Il s'agit de Basement 5, 1965-1980, album sorti en 1980.
C'est, pour le définir, du reggae punk,. Nettement plus punk que reggae. Et un groupe punk noir. Vraiment noir.
Pochette assez mouais, vous en conviendrez. Inspirée d'un jeu électronique de l'époque.
La rage exprimée dans ce disque correspond aux thèmes joyeux qui y sont abordés:
Émeutes, immigration, pauvreté, racisme, aliénation, révolte, vexations quotidiennes, chômage,
et aussi au contexte politique (Maggie l'épicière est au pouvoir et sévit férocement).
La communauté noire en Angleterre (et sa culture) a été longtemps peu considérée. Juste en dessous des petits blancs pauvres.
No Fun. Donc Basement 5 cogne.
Le groupe est constitué de Dennis Morris, le chanteur, photographe, artiste et designer de métier
(c'est lui qui a conçu la boîte métal ronde de Public Image Limited ou des pochettes de Linton Kwesi Johnson),
de Charley Charles (des Blockheads, le groupe accompagnant Ian Dury) à la batterie,
J.R,à la guitare, Leo Williams à la basse, et Phil à la kena (cherchez l'intrus).
Le batteur attitré du groupe est Richard Dudanski (101ers, Raincoats, PIL).
On raconte qu'il s'est enfui le premier jour de l'enregistrement …
Dennis Morris, originaire de Brixton (The Guns Of), est très critique envers le rastafarisme et son folklore, ce qui explique aussi le ton,
pas du tout à la bluette exotique, de l'album.
Le disque a été produit par le regretté Martin Hannett.
On sent sa touche particulière sur le son (notamment la basse) assez dur, et sa façon de traiter les pistes des instruments.
Il produira la même année un Joy Division, un Magazine, et A Certain Ratio.
Ce disque n'a pas eu un succès franchement massif, peu de promotion par Island, et c'est justice de le sortir des oubliettes. Car il est très bon. En dépit de quelques défauts.
La playlist :
1 Riot
2 No Ball Games
3 Hard Work
4 Immigration
5 Last White Christmas
6 Heavy Traffic
7 Union Games
8 Too Soon
9 Omega Man
Mes favoris sont Immigration, Heavy Traffic, et surtout Omega Man, impressionnant.
5 des titres sont ensuite sortis en version dub, sans chanteur. Pas mauvais, pas forcément indispensables. Ce n'est que mon avis. Ainsi qu'une Peel Session ou 2.
Je possède ce disque en LP. Il est rangé chez moi dans un coffret en plexiglas blindé, protégé par un cadenas logiciel codé à 1824 bits
(et des poussières). L'album est gardé par Hans, un chien totalement paranoïaque, asocial, et vicieux, que j'ai dressé spécialement à cet effet.
C'est un FLAC, que je vous propose, converti en MP3 (le disque, pas le chien). A écouter FORT, pour vraiment apprécier.
http://www21.zippyshare.com/v/50415292/file.html
Il s'agit de Basement 5, 1965-1980, album sorti en 1980.
C'est, pour le définir, du reggae punk,. Nettement plus punk que reggae. Et un groupe punk noir. Vraiment noir.
Pochette assez mouais, vous en conviendrez. Inspirée d'un jeu électronique de l'époque.
La rage exprimée dans ce disque correspond aux thèmes joyeux qui y sont abordés:
Émeutes, immigration, pauvreté, racisme, aliénation, révolte, vexations quotidiennes, chômage,
et aussi au contexte politique (Maggie l'épicière est au pouvoir et sévit férocement).
La communauté noire en Angleterre (et sa culture) a été longtemps peu considérée. Juste en dessous des petits blancs pauvres.
No Fun. Donc Basement 5 cogne.
Le groupe est constitué de Dennis Morris, le chanteur, photographe, artiste et designer de métier
(c'est lui qui a conçu la boîte métal ronde de Public Image Limited ou des pochettes de Linton Kwesi Johnson),
de Charley Charles (des Blockheads, le groupe accompagnant Ian Dury) à la batterie,
J.R,à la guitare, Leo Williams à la basse, et Phil à la kena (cherchez l'intrus).
Le batteur attitré du groupe est Richard Dudanski (101ers, Raincoats, PIL).
On raconte qu'il s'est enfui le premier jour de l'enregistrement …
Dennis Morris, originaire de Brixton (The Guns Of), est très critique envers le rastafarisme et son folklore, ce qui explique aussi le ton,
pas du tout à la bluette exotique, de l'album.
Le disque a été produit par le regretté Martin Hannett.
On sent sa touche particulière sur le son (notamment la basse) assez dur, et sa façon de traiter les pistes des instruments.
Il produira la même année un Joy Division, un Magazine, et A Certain Ratio.
Ce disque n'a pas eu un succès franchement massif, peu de promotion par Island, et c'est justice de le sortir des oubliettes. Car il est très bon. En dépit de quelques défauts.
La playlist :
1 Riot
2 No Ball Games
3 Hard Work
4 Immigration
5 Last White Christmas
6 Heavy Traffic
7 Union Games
8 Too Soon
9 Omega Man
Mes favoris sont Immigration, Heavy Traffic, et surtout Omega Man, impressionnant.
5 des titres sont ensuite sortis en version dub, sans chanteur. Pas mauvais, pas forcément indispensables. Ce n'est que mon avis. Ainsi qu'une Peel Session ou 2.
Je possède ce disque en LP. Il est rangé chez moi dans un coffret en plexiglas blindé, protégé par un cadenas logiciel codé à 1824 bits
(et des poussières). L'album est gardé par Hans, un chien totalement paranoïaque, asocial, et vicieux, que j'ai dressé spécialement à cet effet.
C'est un FLAC, que je vous propose, converti en MP3 (le disque, pas le chien). A écouter FORT, pour vraiment apprécier.
http://www21.zippyshare.com/v/50415292/file.html
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