Les reproches que tu (Cush) lui fais sont habituels à son encontre, passéiste du jazz, ego surdimensionné que même ses costumes taillés sur mesure chez G. Armani peinent à contenir.
Oui, il doit beaucoup à Duke Ellington, à Louis et à d'autres. Les autres ne doivent rien à personne, c'est vrai.
Mais voilà, ses compositions sont au top, c'est un instrumentiste hors pair, son melon ne l'empêche pas de mettre au service de sa musique des musicos de renom à qui il laisse la part belle sur ce disque.
De plus, et ce n'est pas la moindre qualité du disque, avec lui, le jazz redevient un truc fun, accessible, sauf si on considère dans un excès d'élitisme, que ce terme est une insulte.
Quelques petits trucs que je peux reprocher à ce disque. Sa longueur, en effet, fait qu'on a du mal à rester dessus longtemps, et aussi et surtout pour un disque qui s'intitule City Movement, je n'ai pas l'impression d'entendre les bruissements de la ville.