alcat01 a écrit:A la première écoute, ce disque m'a fait penser à Third World War dans le concept musical, sauf que ce groupe-ci datait des années 70!
Je regrette deux choses:
Le son qui nous apprend "vraiment" que nous sommes dans les années 80 et le chanteur qui fait ce qu'il peut, mais qui est très limité!
Bien dommage, car je reste persuadé que ce "petit groupe" aurait pu être "énorme" avec une production toute autre!
6/10
Pour le chanteur, en effet, je le vois assez mal se dépatouiller avec Bohemian Rhapsody. Pour le son, et comme je le disais précédemment, j'ignore le concept années 80. C'est la production (et le savoir-faire) de Martin Hannett . Ceci dit, je conteste formellement que ce son fusse uniforme comme on le dit (fusse est un terme Fussien, exo planète peuplée de batraciens géants et mélomanes).
Blague à part, je suis d'accord sur le fait qu'il y avait un bon paquet de groupes qui sonnaient pareils (genre Duraille Duraille, Spandau balai-brosse ou Orchestral Manoeuvres In The Bark). Et d'autres noms. Outre qu'ils n'étaient pas dépourvus de talent, ils utilisaient tous les mêmes (gros) instruments. De la même manière qu'en France, aprés, il y a eu une inflation de Yamaha DX7 ou de Fairlight.
De la même manière, nombre de groupes actuels (de maintenant quoi) se précipitent sur les amplis à lampe (faîtes péter les), et des enregistreurs analogiques, pour sonner vintage, avant que l'ingénieur pervers claque un bon coup de compression
numérique sur le bastringue.
Je distingue beaucoup de différences de traitement du son (ma myopie ?) entre The Monochrome Set (que j'adore) et Depeche Modé, par exemple.
Et pour la génération de musiciens antérieurs combien de mellotronnnesques envolées, enveloppant la mélodie comme la sauce aigre douce le riz gluant. Le son 70 ?
Sinon, merci pour ton intervention
