Une video d'un projet de Marsalis, rendant hommage au fameux Congo Square, en compagnie d'un percussionniste ghanéen, Yacub Addy. Mais il a gardé son costume trois-pièces.
Spoiler!
cush a écrit:Aldaran a écrit:cush a écrit:Il me semble évident que la personnalité du musicien a de l’influence sur sa musique, la pensée politique du personnage ajoute un éclairage puissant sur l’œuvre présentée, elle en éclaire bien des aspects, non seulement sa couleur musicale mais son existence même.
Sur ce point, je suis moins convaincu que toi.
Connaître les tendances politiques et la personnalité d'un musicien ne change que ta manière de considérer le musicien. Pas sa musique.
Si tu me lis bien ce n'est pas ce que je dis. Je parle du rapport entre le musicien et son œuvre. Celle-ci me semble en effet étroitement liée à sa vision du monde.
En fait, Je connais ce musicien au travers de concert filmés et de quelques Cds (ainsi que ceux de son frère). Je n'ai jamais accroché, ce n'est que plus tard que j'ai été au courant de ses idées politiques et elles m'ont semblées en adéquation avec ce que j'avais ressenti de sa musique. Ainsi on entend la colère de Mingus dans sa musique, la quête religieuse passionnée dans les notes de Trane, la recherche de la perfection dans le son de la trompette de Chet... ces éléments ne sont donc pas sans rapport comme tu le dis. En matière d'art, sauf en cas de démarche purement intellectuelle, il est très difficile de créer sans être tout simplement soi-même.
nunu a écrit:je pense que depuis quelques années, l'avenir du jazz est en Europe de toute façon, à part quelques illustres anciens américains, les jazzmen actuels sont soient européen soit signer sur les labels européens (ECM, Ayler Records et Act surtout). Au Etats Unis t'a Tzadik mais la c'est autre chose
Old School a écrit:Bizarre tout ça. Aujourd'hui faire du free est tout aussi réactionnaire. Le jazz est largement devenu une musique momifiée où les expérimentations sont de plus en plus rares et radicales. Dès lors, pour un musicien, choisir son époque préférée et s'y tenir me semble tout à fait compréhensible.
Comme je le disais plus haut, ce débat me laisse songeur. Ce qu'on repproche à Marsalis est finalement d'être arrogant (ou de faire des disques trop longs ?).
Old School a écrit: anti-commerciales .
Old School a écrit:Mais tu écoutes Grand Guignol ou c'est juste une appréciation distanciée ?
Old School a écrit:J'ai peur que ce soit une question de point de vue, comme pour le metal : tu as toujours quelqu'un qui va défendre l'idée qu'il y a encore plein d'innovations, qu'il suffit de chercher, etc. Alors que la dernière grande révolution dans le genre doit dater en gros d'une vingtaine d'années.
Par contre je crois que par "anti-commercial" nous ne parlons pas de la même chose. Je ne pensais pas aux chiffres de vente (aujourd'hui c'est foutu pour tout le monde sauf Justin Timberlake), mais au côté accessible de la musique. Mingus, Coltrane... C'est tout de même grand public. Certes ce n'est pas Justin Bieber, mais ça reste une musique populaire, largement connue et répandue (autant que, au pif, le Boléro de Ravel).
Grand Guignol de Zorn, c'est presque le Metal Machine Music de Lou Reed.Vidéo cachée: Afficher
Bon, ok, on rigole entre potes, ou on analyse en fac de musicologie, mais je préfère Marsalis.
Et sinon comme jazz européen "nordique" je ne connais finalement qu'E.S.T., que je trouve sympa mais un peu ennuyeux. Ce n'est pas ce que j'aime dans le jazz.
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