/pics/logo.jpg)

Point Blank est un groupe Américain de Southern Rock originaire de Irving dans l'État du Texas.
Dans les faits, Point Blank est né des cendres de Southpaw, un groupe local de la région Dallas / Forth Worth et il se forme officiellement en 1974 avec les guitaristes Rusty Burns, qui fut pendant un temps roadie des ZZ top, et Kim Davis, le chanteur John O'Daniel, fils de violoniste Country, habitué des clubs de Houston, le batteur Buzzy Gruen et le bassiste Phillip Petty.
Point Blank est, et reste, l'un des groupes les plus sous-estimés de la scène Rock Sudiste des années 70. Ils ont pourtant enregistré six albums entre 1976 et 1982 avant de se séparer.
Le groupe fut repéré par Lone Wolf Production (ZZ Top, Hank Williams, Jr.) et managé par Bill Ham, le propre manager de ZZ Top.
Le son de Point Blank est profondément ancré dans le Southern Rock et le Boogie, mais il dérive en direction du Hard Rock et il intègre l'AOR au début des années 1980. Afin d'obtenir du temps d'antenne occasionnel sur les stations de radio AOR, le groupe est surtout connu pour son single de 1981 intitulé "Nicole".

Dans la grande catégorie du Rock Sudiste, inaugurée par the Allman Brothers dès 1969 et suivie rapidement pendant deux décennies par Lynyrd Skynyrd, Molly Hatchet, Blackfoot et bien d'autres, puis revenue dans les années 90 sous une forme beaucoup plus métallique, l’histoire n’a pourtant pas retenu Point Blank, un quintet plus ou moins sacrifié sur l’autel de la réussite sous prétexte de malchance et de choix pas toujours heureux.
Privés de cette reconnaissance, que le groupe aurait largement mérité, Point Blank se sépara à l’aube des années 80, après quelques incursions FM assez "pitoyables".
Ils nous auront légué tout de mêmes trois superbes et excellents albums entre 1976 et 1979 ("Point Blank", "Second Season" et "Airplay"); Mais, après quelques 25 ans de silence, au début de l'année 2007, le groupe sort pourtant un album live intitulé "Reloaded" par l'intermédiaire de Dixiefrog, un label Français, ce qui permet de les relancer.
Deux tournées seront même faites en France, dont une à Disneyland et Point Blank, heureux de voir qu’il n’a pas été complètement oublié, décide de s’atteler à un nouvel album, dont la sortie est prévue pour l'année 2009.

Voici un groupe tellement plein de fougue qu’il tourne 310 jours sur 365 pendant l'année 1975, ce qui en fait, encore à l’heure actuelle un record mondial, inscrit en bonne place dans le Guinness Book des records, n'hésitant pas à voyager pour colporter leur Rock dans toutes les contrées.
Cependant, et c'est là un paradoxe, Point Blank est en marche pour une gloire qui n’arrivera pourtant jamais, puisque le rêve deviendra cauchemar le 20 Octobre 1977 dans un marais de Louisiane, lorsque Lynyrd Skynyrd, groupe qui les avait engagé pour faire leur première partie lors de leur nouvelle tournée mondiale, s’y écrasera, causant la mort du chanteur Ronnie Van Zant et du guitariste Steve Gaines.
L’histoire en fera ainsi des martyrs, des stars immortelles et laissera choir Point Blank qui ne pourra que remercier le ciel de n’avoir pas emprunté le même avion que Skynyrd.
Sans date, et dans l’ombre de Skynyrd, passé à la postérité par le biais d’un coup du destin, le groupe tentera vraiment tout ce qu’il pourra pour se sortir la tête de l’eau.
Malheureusement, avec l’arrivée des années 80, Point Blank rengainera son Rock, laissant à la postérité une poignée d’albums flamboyants.
En 1976, alors que le groupe vient de passer pratiquement deux ans à tourner, sans aucun album à promouvoir, principalement en première partie du Marshall Tucker Band, sort enfin l'album "Point Blank", rageur, hargneux même, et incroyablement Bluesy.

http://www14.zippyshare.com/v/77928375/file.html
muro
Ce disque est un véritable monument, un album encore fumant, qui sent fortement la poudre comme nous le montre sa pochette.
La traduction en bon Français: "A bout portant" en est un très parfait résumé.
Pour un premier album, Point Blank réussit haut la main un coup de maître! Ce premier album introduit le groupe dans la cour de groupes tels que Blackfoot, Molly Hatchet ou encore ZZ Top.
Les réfèrences à ZZ Top et à Lynyrd Skynyrd sont évidentes. Par contre, certains morceaux ("Wandering", "Bad Bees" ou encore "Distance") lorgnent plutôt vers Wishbone Ash.
Produit par Bill Ham, le manager de ZZ Top, l'album s’ouvre sur l’incroyable "Free Man", avec un riff massif et une slide incandescente, portant la superbe voix de O’Daniel avant une accélération tout à fait dantesque laissant loin derrière bon nombre de groupes s’étant essayés à cet exercice de style.
Le morceau suivant, "Wandering", est un titre qui ne peut que vous faire grimper aux rideaux, le groupe assurant ici une de ses pièces maitresses, que peu de concurrents pourront égaler au feeling, riffs héroïques et tempo d'enfer!
Le reste de l’album oscille entre Blues surchargé ("Bad Bees" qui joue la carte du Boogie peinard et swinguant, ("Lone Star Fool", une petite perle magique avec des accords plus que tranchants, et "That’s The Law"), ou Rock bien graisseux ("Movin'", "Wandering", "In This World", une autre jolie perle) avec, en point d’orgue, une délicieuse ballade au feeling terrifiant baptisée "Distance", dans laquelle la guitare déchirée de Rusty Burns lâche des notes en réponse aux plaintes d’un O’Daniel plus qu’émouvant.
"The distance" reste un Blues 100% Sudiste, qui débute dans un faux climat nocturne pour s'achever à la limite de la brûlure.
Avec cet album, on ne peut que devenir un maniaque en puissance de Point Blank. Cette musique possède une âme quasi divine, une source de sang bouillonnante, une pureté et une sincérité parfaite.
Donc, en 1976, Point Blank a publié un véritable chef d'oeuvre, et le disque ne devait évidemment pas recevoir l'accueil qu'il aurait mérité.
Mais les flingueurs étaient de la race de ceux qui ne renoncent jamais et ils n'en étaient seulement qu'à leurs débuts.

http://www31.zippyshare.com/v/76052728/file.html
muro
Le second album, "Second Season" est l'album le mieux vendu, le mieux accueilli et le mieux apprécié de Point Blank.
En France, le magasine 'Band Of Dixie Magazine' le place sixième meilleur album de Rock Sudiste de tout les temps, tandis que le premier album se place onzième.
C’est pourtant, selon la légende, lors d’une même session d’enregistrement qui n’aurait pas duré plus d’une journée, qu’ont été enregistrés les deux LP.
En tout cas, en 1976 ce sont biens ces huit titres Blues, tendus et électriques qui inonde les oreilles avertis, jusqu’à propulser cette bande de Redneck, mené par Rusty Burns, impressionnant guitariste gaucher en haut de l’affiche.
Tout est là : John O’Daniel, chanteur à la voix d’or, le petit et teigneux bassiste Philip Petty, compensant par une hargne sans pareil les dizaines de centimètres qu’il a oublié de prendre lors de sa prime jeunesse, mais également Burns, à la technique slide hors pair (que Bill Ham manager des ZZ Top considère comme un des tout meilleurs guitaristes Américains) et Kim Davis, son acolyte, plus rythmique (ancien croiseur de manche avec un certain Stevie Ray Vaughan) qui placera sa voix quand besoin s’en ressent. Et enfin, Peter Gruen bien sûr, le batteur bûcheron qui ne quitta jamais le navire.
Avec "Second Season", ce second opus explosif, Point Blank confirme qu'il fait bien parti des meilleurs groupes de Heavy Southern rock.
Pourtant, vue sa pochette, on pourrait croire qu'ils avaient mis au rencard leur a hargne, leur verve et leur foi envers un Rock Sudiste appuyé et vindicatif.
Or, dès le morceau d'ouverture de l'album, "Part time lover", un Boogie Rock enlevé soutenu par une lead-guitar acoustique du meilleur effet, qui nous rappellerait "Deguello" (qui ne paraitra que trois ans plus tard), et "Back in the Alley" un Hard Blues lourd et gras qui rappelle encore une fois ZZ, mais celui du début, lardé de traits d'harmonica à la Magic Dick, prouvent que Point Blank n'a certainement pas changé son fusil d'épaule.
Le groupe sert toujours un Southern rock agressif, incandescent, détonnant, soutenu par une paire de guitaristes complémentaires qui font parler la poudre. Un mélange quelque part entre ZZ Top, Foghat, Cactus, le meilleur de Blackfoot et de Molly Hatchet à venir, ainsi que des titres les plus rocks de la première mouture de Wishbone Ash.
"Rock'n'Roll Hideaway" confirme l'impression avec ses guitares rugueuses, la voix rugissante et puissante de O'Daniel, et l'omniprésence de l'harmonica qui épaule la rythmique.
Puis, surprise, une magnifique ballade Country Rock dans un style Eagles qui permet de redécouvrir avec plaisir un John O'Daniel sur d'autres horizons, plus nuancé, plus chaleureux. L'ours ne sait pas que rugir.
Pour rester un peu dans le ton, mais en plus mordant , le groupe s'octroie la première reprise de sa carrière avec "Beautiful loser" de Bob Seger, qui deviendra un classique pendant leurs concerts.
Puis, Point Blank remet les pendules à l'heure. Avec un "Uncle Ned" démarrant sur du bon et rugueux, mais pas vraiment transcendant Heavy Rock, s'emballe soudainement, lâchant les freins et se métamorphosant en bombe incendiaire hypnotique (qui rappelle que le groupe a tourné avec Foghat...).
Suivent deux titres fait du Boogie le plus lourd, puissants et ravageurs, deux fléaux d'armes sonores où les guitares de Burns (qui porte bien son nom) et Davis font des étincelles.
Ce duo de redoutables bretteurs a souvent été cité comme partie fondamentale de la qualité, de la personnalité et du son de Point Blank.
C'est indéniable, mais, tout comme pour les groupes énumérés plus haut, s'il n'y avait un batteur d'exception, alliant la 'science du cogneur' à celle du technicien, l'ensemble serait beaucoup plus terne.
En l'occurrence, Peter Gruen, à l'instar des Beard, Earl, Appice et Spires, sait, tout en gardant une solide assise rythmique, faire usage de polyrythmiques, ce n'est jamais métronomique.
Mais c'est l'apanage des groupes de Rock sudiste d'avoir en leur sein de faramineux batteurs.
"Second Season" est donc dans la continuité du premier album, tout en élargissant sa palette en s'ouvrant sur des ballades Rock, Country Rock, et en adjoignant harmonica et guitare acoustique.
Après ses deux albums clairement étiquetés Rock Sudiste, le son de Point Blank est contraint, par la force des choses, de s'orienter vers un Hard Rock de plus en plus 'FMisant' au début des années 1980 (à l'instar du groupe Molly Hatchet) à des fins d'audience.
Leurs atouts, outre une rythmique imperturbable, se trouvent dans un remarquable duo de guitaristes (Kim Davis et Rusty Burns) produisant d'épineuses parties de guitares, souvent en harmonie à la manière de Wishbone Ash ou de Thin Lizzy, et dans l'exceptionnelle voix de Johnny O'Daniel.
La relation de Point Blank avec Arista Records prend fin après l'album "Second Coming", mais ils sont bientôt signé par MCA et le groupe publie "Airplay" en 1979 qui comprend un classique du rock sudiste, "Mean to Your Queenie".

http://www63.zippyshare.com/v/77715452/file.html
muro
Le troisième album,''Airplay", présente le claviériste Steve Hardin et le nouveau bassiste Bill Randolph et le groupe vire alors dans un sens plus AOR.
Point Blank faisait partie intégrante de la vague de groupes du Sud qui est apparu dans la fin des années 70 et "Airplay" en est un exemple solide.
Ils avaient surtout besoin d'autre chose à partir de leur troisième album, d'un "temps d'antenne" à la radio afin qu'ils puissent enfin obtenir un certain succès. C'est certainement la raison pour laquelle l'album s'intitule "Airplay".
Même si leurs motivations ne sont pas aussi clairement grossières et commerciales, il n'y a guère de doute que l'accent est mis sur les résultats d'"Airplay" dans un bond en avant, après leurs débuts plutôt ratés.
Ce troisième album est bourré de Hard Rock Boogie, avec d'énornes riffs de Rock and Roll avec un peu de Blues jetés en pâture pour faire bonne mesure.
"Mean to your Queenie", un Hard Rock Boogie a été une chanson bâtie par la radio dans le Sud doit même l'être encore. John O'Daniel possède toujours une grande et superbe voix et Rusty Burns, à la guitare, ajoute une musique tout à fait flamboyante...
Le reste de l'album est indéniablement brillant, avec d'autres excellents morceaux tels que "Danger Zone", "Penthouse Pauper" ou "Louisiana Leg".
C'est un choc après leurs deux premiers albums, grâce à la cohérence de la production.
Même si "Airplay" est un bijou d'album Rock, si l'on aime creuser profondément dans ce style Hard Rock de la fin des années 70, on s'aperçoit qu'il y a beaucoup de claviers et de chaudes guitares distordues et ils présentent des sons assez différents, et pas seulement du Boogie, mais aussi des ballades ("Shine On" est particulièrement bonne) et des Southern Rocks.
Un pas dans la bonne direction, alors, et facilement l'un des meilleurs enregistrements de cette formation de Rock du Texas oublié.

http://www35.zippyshare.com/v/8361126/file.html
muro
En 1980 sort "The Hard Way", moitié live, moitié studio, avec Karl Berke qui remplace Hardin aux claviers et dans l'album figure une version superbe live de "Highway Star" de Deep Purple.
En quatre ans de galères diverses, Point Blank a eu le temps de se forger un véritable gang de fanatiques prêts à tout, et le groupe jouit d'une grosse réputation chez les alumés du Deep South.
En 1980, le sort en est jeté, et tous les groupes de "Rock Sudistes" retombent petit à petit dans l'anonymat.
Point Blank n'est pourtant pas encore prêt à baisser pavillon et proclame même, par l'intermédiaire de cet album absolument torride qu'il ne veut pas rendre les armes.
Ce disque est un véritable chant du cygne avec un mélange de tous les styles et de toutes les qualités qu'a su rassembler le Blank depuis ses débuts.
Point Blank frappe effectivement encore dur et fort avec l'album "The Hard Way".
Le disque prouve que Point Blank est un sacré groupe de tueurs et que l'essence même qui l'anime n'a rien à envier aux groupes Heavy Anglais de cette époque.
Le gang de Rusty Burns s'engage volontairement dans le contingent Hard Rock du moment. Voir la fulgurante reprise de "Highway Star" de Deep Purple qui figure sur ce disque. Il faut "jeter" une oreille curieuse sur l'adaptation Sudiste de ce Hit de Purple. Le chorus de Blackmore est reproduit entièrement, mais avec deux guitares, ce qui rend le morceau encore plus intéressant.
Outre cette reprise enregistrée en live, se trouve deux autres titres en public: "Thank You Mama", un boogie des plus swingants et "Wrong To Cry", un Blues tout ce qu'il y a de plus traditionnel.
Mais les deux petits bijoux de ce disque s'appellent "On The Run" et "Guessing Game", deux superbes morceaux où le travail de la voix d'O'Daniel, beaucoup trop ignorée, touche au sublime.
Signalons pour terminer la présence de trois petites balles traçantes, telles que sait si bien les concevoir le groupe: "Turning Back", "The Hard Way" et "Rock'N'Roll Soldier", tout un catalogue de l'arsenal Texan, tempo graisseux à souhait, ça craque comme un retour à l'allumage, 'équipée sauvage' ou 'long riders', vous avez le choix. Cette fois encore, Point Blank a forgé un chef-d'oeuvre implanté dans le Rock Sudiste.
1981 reste pour le groupe l'année du grand chambardement, John O'Daniel et Karl Berke ayant fait leur balluchon et étant partis galoper vers d'autres horizons. Ils sont remplacés par le chanteur Bubba Keith et le claviériste Mike Hamilton.
Bubba Keith n'en est pas à son premier groupe, puisqu'il a déjà évolué au sein du John Ford Coley Band de England Dan, et même dans the James Gang.
Au niveau musical, ce changement de personnel a quand même certaines conséquences, leur musique prenant alors un tournant dans un style AOR plus épanoui.

http://www30.zippyshare.com/v/79686186/file.html
muro
Ils sortent alors leur sixième album, "American Exce$$" qui inclut la chanson "Nicole". Avec beaucoup de temps d'antenne sur les stations de radio AOR le titre atteint le numéro 20 dans le Rock Tracks chart de Billboard Magazine.
Par la suite, "Nicole" est également publié en 45 tours et atteint un sommet à l'intérieur du Top 40, au niméro 39 dans le Billboard Hot 100, devenant ainsi, à ce jour, le seul single du groupe à avoir été classé dans le Top 40 US, tous genres confondus…
Le disque est certainement plus mélodique que les précédents, mais il garde encore une assez haute énergie et le son de guitare qui caractérise le groupe. Et cet album n'en jette pas moins un regard malicieux vers la Californie avec des titres comme "Let Me Stay With You Tonight" et Rusty Burns joue, certes, avec moins d'emphase mais surtout tourjours beaucoup de feeling.
Le travail vocal de Bubba Keith paraît moins impliqué, moins pur que celui du regretté O'Daniel, il posséde un timbre plus qu'agréable mais moins rugueux qu'O'Daniel.
Il y a malgré tout quelques bons moment avec ce Point Blank new look.
"Walk Across The Fire" ou "Gone On Home", par exemple, où les cordes plombées de nos chasseurs de primes retrouvent le chemin de la cible.
La deuxième face est à savourer comme un cocktail Mexicain à l'ombre d'un cactus.
Mention spéciale pour "The Way You Broke My Heart" qui donnerait des ailes à vos semelles de plomb et les deux petites beautés que sont "Restless" et "Cadillac Dragon" brillent tels des néons dans le ciel de Las Vegas, avec des vocaux feutrés, des mélodies sirupeuses, mais c'est le charme du F.M. Sudiste en quelque sorte.
"American Exce $$" se vend bien et inclut le plus gros succès de Point Blank à ce jour, "Nicole", mais il y a des combats à propos de leur direction musicale et enfin la tension entre Rusty Burns et Kim Davis devient si forte qu'ils éclatent finalement en 1982.
À leur apogée, ils étaient connus alors pour leurs tournées incessantes, jouant parfois plus de 200 spectacles par an.

http://www31.zippyshare.com/v/60673940/file.html
muro
"On The Roll" est le dernier album de ce groupe avant leur séparation.
Cet album n'est pas aussi bon que les précèdents, il semble simplement trop sage.
Avec cet album, il semble que Point Blank ait découvert le "Wall of Sound".
Un peu trop lourd sur les claviers, le disque sonne toujours excellent, avec Bubba Keith en grande forme au chant et Rusty Burns comme toujours en mesure de faire une grande chanson avec ses solos de guitare ultra-mélodique. L'ensemble du groupe marche toujours comme un ensemble très serré et bien rodé.
Le disque contient pourtant deux petits bijoux de radio AOR, "Great White Line" et "On The Roll".
"Great White Line" est certainement la meilleure chanson, débouchant vers une magnifique finale avec un duo de guitare mélodique dans un équilibre parfait.
Autrement dit, "On The Roll" est bien fade par rapport au reste de la discographie de Point Blank
On comprend mieux, alors que le groupe se sépare, à cause de divergences musicales et artistiques.
Le groupe se reforme en 2005 autour de trois des membres fondateurs (Rusty Burns, John O'Daniel et Philip Petty). Aux guitares, Rusty Burns fait désormais équipe avec Buddy Whittington, un ami de longue date, membre des Bluesbrakers de John Mayall.
Le son du groupe marque alors un retour à ses sources Sudistes.
C'est à l'occasion de cette reformation que le groupe Texan signe chez le label Français Dixiefrog.
Les anciens albums du groupe sont réédités en CD, et un nouvel album sort en Février 2007, intitulé "Reloaded".
C'est un live comprenant les plus grands tubes du groupe.

http://www36.zippyshare.com/v/51313885/file.html
muro
Séparé depuis 1983, le groupe renait de ses cendres en 2005, après plus de vingt ans de silence et, après de nombreuses tournées, enregistre cet album en live qui nous rassure.
Trois membres fondateurs sont toujours de la partie, à savoir Rusty Burns, John O'Daniel ainsi que Phillip Petty, et quatre autres musiciens confirmés renforcent le dispositif, Buddy Whittington entre autre, guitariste chanteur qui a fait partie des Bluesbrakers de John Mayall.
Et voilà le septième opus de cette formation redoutable, les vieux briscards sont toujours en forme et nous balancent treize titres percutants pour presque une heure de Blues Rock enlevé où les guitares rivalisent de feeling dans des solis fluides et accrocheurs.
La voix de John O'Daniel est toujours assez rageuse et les titres, essentiellement tirés des deux premiers albums, défilent sans faiblir, boostés par un son d'enfer!
Même les balades sont captivantes "Stars $ Scars" par exemple.
Un excellent album de Rock Sudiste enregistré en 2005 lors d'un concert au Texas.
Sur la photo intérieure, les larons ont pris un sacré coup de vieux et sont à peine reconnaissables, mais dès le premier titre, le groupe étale puissance et maîtrise.
Le son est là: énorme, agressif, mais préçis et concis.
Dans la lignée des deux premiers albums du groupe (huit titres sur treize sont tirés de cette époque), un Rock Sudiste puissant, énergique, viril, à la croisée de Blackfoot, Lynyrd et ZZ Top, avec quelques réminiscences de Foghat.
Même les trois titres de leur période 'FM' sont transcendés et trouvent une nouvelle jeunesse.
La présence du trés bon Buddy Whittington, ancien membre des Bluesbreaker de Mayall en troizième guitariste et chanteur épaissie le son et il nous éblouie de superbes chorus.
Cela permet aussi au second guitariste, Bubba Keith, d'enrichir certains titres de fulgurants traits d'harmonica dans un style assez proche de Magic Dick.
A l'écoute d'un tel album, on ne peut que regretter qu'il ait fallu attendre si longtemps pour avoir enfin un live de cet excellent groupe.
Les membres du groupe sont restés ensemble depuis.
Point Blank réalise alors une tournée Européenne en Juin 2007 au cours de laquelle le groupe se produit pour la première fois sur une scène française, Billy Bob's France, au Disney Village.
En Septembre 2009, le groupe sort son premier album studio depuis 1982, "Fight On" et le groupe conserve encore un calendrier de tournée chargé pour jouer partout en Amérique et en Europe.

http://www26.zippyshare.com/v/45701322/file.html
muro
A l’époque de "Reloaded", leur retour gagnant laissait espérer un nouvel enregistrement axé sur de nouvelles compositions, seule preuve d’un véritable renouveau.
Avec "Fight On", voilà qui est fait.
Le groupe renoue avec une certaine qualité et retrouve l’inspiration de ses débuts.
Même si, en cour de route, il a perdu son batteur original, le claviériste et le grand Buddy Whittington, ces événements n’ont pas porté négativement à conséquence.
Tout d’abord, le nouveau batteur, qui a travaillé avec Santana, offre un jeu plus riche, plus varié et techniquement supérieur. Ensuite, le guitariste, moins imprégné par le Blues originel que son prédécesseur, colle mieux au style de son leader, Rusty Burns.
En conséquence, le groupe apparaît mieux soudé que jamais. De plus, aucune composition ne déçoit vraiment et, pour certaines, la barre est même placée fort haut.
Sans surprise, les guitares dominent toujours la scène.
Les riffs sont souvent acérés, les solos nombreux et bien tournés.
Le chant de John O’Daniel reste un atout non négligeable. Son panel vocal est encore assez large.
Le duo basse et batterie est toujours souverain, d’une efficacité jamais démentie et encore enrichie par le dernier arrivant.
Les claviers travaillent plutôt en soutien, mais toujours avec efficacité.
L'album est, somme toute, une excellente surprise!...
N.B: Le bassiste Philip Petty est mort d'un cancer le 7 Juin 2010 et le guitariste Kim Davis est décédé en Octobre 2010.

Dernière nouvelle: un album intitulé "Volume 9" va sortir dans le courant de l'année 2014...
Discographie:
Point Blank 1976
Second Season 1977
Airplay 1979
The Hard Way 1980
American Exce$$ 1981
On a Roll 1982
Reloaded 2007
Fight On! 2009
Volume 9 2014
Sources: wikipedia, Brutor, Bruno Bagues