THE KINKS (Bio)

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THE KINKS (Bio)

Messagepar alcat01 » 05 Fév 2013, 19:10

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The Kinks est un groupe de Rock Britannique formé en 1964 à Muswell Hill, dans le Nord de Londres, par Ray (Raymond Douglas) Davies et son jeune frère Dave (David Russell Gordon).
Le groupe est considéré comme l'un des groupes les plus importants et, certainement, les plus essentiels de son époque.
Sa musique puise ses influences dans divers genres, dont le Rhythm And Blues, le Music Hall Anglais, le Folk et la Country.
Le chanteur compositeur Ray Davies et son frère le lead guitariste Dave Davies restent les deux seuls membres stables du groupe. Les deux autres membres originaux du groupe, le bassiste Pete Quaife et le batteur Mick Avory ont été respectivement remplacés par John Dalton en 1969 et Bob Henrit en 1984. Dalton a même été à son tour remplacé par Jim Rodford en 1978.
Le pianiste de studio Nicky Hopkins a participé aux sessions d'enregistrement du groupe dans les années 1960; et, par la suite, des claviéristes comme John Gosling et Ian Gibbons sont devenus membres à part entière du groupe.

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Les Kinks obtiennent rapidement leur premier succès en 1964 avec la sortie de leur troisième single intitulé "You Really Got Me", une chanson écrite par Ray Davies, qui devient vite un tube international imparable. Il se classe numéro 1 au Royaume Uni et dans le Top 10 aux États Unis.
À partir du milieu des années 1960 et jusqu'au début des années 1970, the Kinks publient beaucoup de singles et d'albums à succès avec des chansons reflétant la culture et le style de vie Anglais, alimentées par le style d'écriture très contemplatif de Ray Davies.
Les albums "Face to Face", "Something Else", "The Village Green Preservation Society", "Arthur", "Lola Versus Powerman and the Moneygoround" et "Muswell Hillbillies" sont ainsi considérés, à juste titre, comme étant parmi les disques les plus influents de cette époque.
Leurs albums suivants, beaucoup plus théâtraux, rencontrent un succès moindre, mais le groupe trouve un second souffle à l'époque de la New Wave, lorsque des artistes comme The Jam, The Knack et The Pretenders enregistrent des reprises des Kinks, relançant leurs ventes de façon considèrable.
Dans les années 1990, des groupes 'Britpop' comme Blur et Oasis citent les Kinks comme une influence majeure.
Le groupe se sépare malheureusement en 1996, en raiso de l'insuccès commercial chronique de ses derniers albums d'une part, mais aussi aux tensions créatives séparant les deux frères Davies, d'autre part.

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Aux États Unis, les Kinks ont réussi à placer cinq singles dans le Top 10 du Billboard, et neuf albums dans le Top 40.
Dans leur pays d'origine, dix-sept de leurs singles sont entrés dans le Top 20 et cinq de leurs albums dans le Top 10.
La RIAA a certifié disque d'or quatre de leurs albums.
Entre autres récompenses, ils ont reçu l'Ivor Novello Award pour "Services exceptionnels rendus à la musique Britannique".
Le groupe dans sa formation originale est entré au Rock and Roll Hall of Fame en 1990, puis au UK Music Hall of Fame en 2005.

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L'histoire du groupe commence avec les frères Davies qui sont nés dans la banlieue du Nord de Londres, dans le quartier d'East Finchley sur Huntingdon Road.
Ils sont les petits derniers et les seuls fils des huit enfants de la famille.
Leurs parents, Frederick et Annie Davies, déménagent rapidement au n° 6, Denmark Terrace, sur Fortis Green Road, dans la banlieue voisine de Muswell Hill.
A la maison, ils sont constament plongés dans un univers musical très varié, entre le Music Hall de leurs parents et le Jazz et le Rock And Roll qu'écoutent leurs sœurs aînées.
Leurs expériences musicales se concentrent et se développent dans les fêtes qui se déroulent toute la nuit dans leur salon, ce qui produit une très forte impression sur eux.
L''influence de toutes ces fêtes sur les Kinks est remarquable. Consciemment ou pas, Ray tente de recréer, sur scène, les fêtes du samedi soir de son enfance, avec le chaos, la bière et les chansons à reprendre en chœur.
Ray et Dave, son cadet de presque trois ans, apprennent tous deux à jouer de la guitare, et ils jouent ensemble du Skiffle et du Rock And Roll.

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Les deux frères font leurs études à la William Grimshaw Secondary Modern School (plus tard fusionnée avec la Fortismere School) et ils y forment un groupe nommé The Ray Davies Quartet, avec un camarade de classe de Ray, Pete Quaife, et un ami de ce dernier, John Start.
Leur première représentation, lors d'un bal de l'école, est assez bien accueillie, ce qui les incite à jouer dans les bars et les pubs du coin.
Le groupe voit alors se succéder plusieurs chanteurs, dont un certain Rod Stewart, qui étudie à la même école et qui se produira avec le groupe au moins à une reprise début 1962. Il ne tarde pas à former son propre groupe, Rod Stewart and the Moonrakers, qui deviennent les principaux rivaux du Ray Davies Quartet.
Fin 1962, Ray Davies quitte la maison pour étudier au Hornsey College of Art.
Ses intérêts se portent sur le cinéma, le dessin, le théâtre et la musique, notamment le Jazz et le Blues.
Il parfait son éducation de guitariste au sein du Dave Hunt Band, un groupe professionnel basé à Soho qui joue du Jazz et du R&B.
Davies ne tarde pas à quitter l'école pour revenir à Muswell Hill, où il reforme son ancien groupe avec Dave et Pete Quaife.
Ils jouent sous divers noms, parmi lesquels The Pete Quaife Band, The Bo-Weevils et The Ramrods, avant de s'arrêter sur The Ravens.

Le groupe naissant engage tout d'abord deux managers, Grenville Collins et Robert Wace, et ils sont rejoints fin 1963 par l'ancien chanteur pop Larry Page.
Le producteur Américain Shel Talmy commence à travailler avec eux, et Arthur Howes, promoteur des Beatles, est choisi pour planifier les concerts des Ravens.
Le groupe passe alors plusieurs auditions infructueuses jusqu'à ce que Talmy obtienne un contrat avec Pye Records au début de l'année 1964.
Ils ont, entre-temps, trouvé un nouveau batteur, Mickey Willet, qui les quitte cependant peu avant qu'ils ne signent chez Pye.
The Ravens engagent Mick Avory pour le remplacer après avoir lu une annonce passée par ce dernier dans le Melody Maker.
Avory possède une bonne expérience en tant que batteur de Jazz, et il a même joué à une reprise avec les futurs Rolling Stones.
Vers cette période, les Ravens adoptent un nouveau nom, définitif cette fois, The Kinks ("littéralement: les 'Pervers', ou les 'Aberrations'").

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Il existe plusieurs versions de l'origine de ce nom. De fait, il leur fallait un nom pour attirer l'attention, et ce fut ça, la Kinkiness "la kinkicité", un truc tout neuf, polisson mais juste à la limite de l'acceptable. En adoptant ce nom, ils suivaient un rituel pop éprouvé avec le temps, à savoir la célébrité à travers l'outrage.
Un ami du manager Robert Wace, trouvant le groupe assez drôle, avait suggéré ce nom comme ça, comme un bon moyen de se faire de la publicité. Mais, selon Ray Davies, le nom serait en réalité une idée de Larry Page, tout simplement en référence à leur habillement quelque peu 'farfelu'. Quoi qu'il en soit, quand ce nom a été proposé aux membres du groupe, ils furent absolument horrifiés, et même, plus de quarante ans après, Ray Davies ne l'apprécie toujours pas!

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Le premier single des Kinks, une reprise de la chanson de Little Richard "Long Tall Sally", passe complètement inaperçue, malgré tous les efforts des managers du groupe.
Lorsque leur second single, "You Still Want Me", ne parvient pas non plus à entrer dans les Charts, Pye Records menace d'annuler le contrat du groupe.
C'est alors que "You Really Got Me" sort en Août 1964. Encouragé par un passage dans l'émission Ready Steady Go!, le single se classe rapidement numéro 1 au Royaume-Uni. Importé en hâte par le label Américain Reprise Records, il entre également dans le Top 10 aux États-Unis.
Le riff de guitare distordue, obtenu en pratiquant un trou dans le haut-parleur de son amplificateur par Dave Davies donne à la chanson son identité, un son incisif.
Influence majeure de la scène Garage Américaine, "You Really Got Me" peut être considérée comme le premier titre Hard Rock, annonçant d'autres genres à venir, comme le Heavy Metal.

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Peu après la sortie du single, le groupe enregistre l'essentiel des titres de son premier album, simplement intitulé "Kinks".
Essentiellement constitué de reprises et de chansons traditionnelles remises au goût du jour, il paraît le 2 octobre 1964 et se classe 4ième au Royaume Uni.

Le quatrième single des Kinks, "All Day and All of the Night", un autre titre de Hard Rock original, sort trois semaines plus tard et se classe deuxième au Royaume Uni et septième aux États Unis.
Les singles suivants, "Set Me Free" et "Tired of Waiting for You", rencontrent le même engouement, le second devenant même numéro 1 au Royaume Uni.

En Janvier 1965, the Kinks font leur première tournée en Australie et en Nouvelle-Zélande, partageant l'affiche avec Manfred Mann et The Honeycombs.
Durant l'année, un programme soutenu les voit jouer les têtes d'affiches sur d'autres tournées, aux côtés des Yardbirds ou de Mickey Finn.

Les premières tensions ne tardent à naître au sein du groupe, donnant lieu à des incidents comme le pugilat sur scène entre Mick Avory et Dave Davies à Cardiff, le 19 Mai. En effet, après la fin de la première chanson, Davies insulte le batteur et donne un coup de pied dans son instrument. Avory réplique en frappant le guitariste avec son charleston.
Davies s'évanouit et Avory quitte la scène précipitamment, craignant d'avoir tué son camarade. Davies s'en tire ce jour-là avec seize points de suture.
Pour se dédouaner, Avory affirme à la police qu'il s'agissait d'une nouvelle idée de jeu scénique selon laquelle les musiciens devaient se jeter leurs instruments à la figure.

Suite à une tournée aux États Unis au milieu de l'année, l'American Federation of Musicians refuse catégoriquement d'autoriser le groupe à se produire sur le sol Américain pour les quatre prochaines années, ce qui les coupe du principal marché de la musique Rock à l'apogée de la British Invasion.
Ni les Kinks, ni le syndicat ne donnent d'explication à cette interdiction, mais on estime généralement à l'époque qu'elle est due à leur comportement plus que tapageur sur scène.

Une escale à Bombay durant la tournée Australienne et Asiatique du groupe inspire à Ray Davies la chanson "See My Friends", parue en single en Juillet 1965.
Un des premiers exemples de crossover, celle-ci est l'une des premières chansons pop à témoigner d'une influence directe de la musique traditionnelle indienne.
Dans son autobiographie "X-Ray", Ray Davies explique avoir été inspiré par les chansons des pêcheurs locaux au petit jour.
En tout étât de cause, cette chanson a eu une influence extrême sur les pairs de Ray Davies: La chanson des Beatles "Norwegian Wood" était censée être le premier titre pop à inclure un sitar mais elle a pourtant été enregistrée bien après la sortie du morceau clairement Indien "See My Friends" des Kinks.
C'était le premier emploi raisonnable du 'drone', largement meilleur que tout ce qu'ont fait les Beatles et utilisé bien auparavant. Et c'était surtout un son plus Européen qu'Oriental, mais avec une influence Orientale forte et valable, qui puisait ses racines dans la musique folk Européenne.
En contrecoup, la rupture constituée par cette chanson vis-à-vis des conventions de la musique populaire s'avère mal vue des fans Américains du groupe, et "See My Friends" se classe 11e au Royaume-Uni, mais ne dépasse pas la 111e position outre-Atlantique.

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Dès le lendemain de leur retour d'Asie, les Kinks entament l'enregistrement de leur deuxième album, "Kinda Kinks".
Composé de douze titres, dont dix entièrement inédits, il sort moins de deux semaines après le début des sessions.
Selon Ray Davies, le groupe n'était pas totalement satisfait des prises finales, mais la maison de disques était si pressante qu'on ne laissa à personne le temps de corriger les problèmes de mixage.
Par la suite, Davies exprima quelques réserves vis-à-vis de la production: "elle aurait dû être faite avec un peu plus de soin. Je crois que Shel Talmy en a trop fait en voulant conserver l'aspect brut. Le doubletracking est affreux par moments. Il y avait de meilleures chansons que sur le premier album, mais il n'a pas été exécuté comme il faut. Il a simplement été expédié".

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Fin 1965, une évolution stylistique majeure devient apparente dans les singles "A Well Respected Man" et "Dedicated Follower of Fashion", ainsi que sur le troisième album du groupe, "The Kink Kontroversy", sur lequel le musicien de session Nicky Hopkins apparaît pour la première fois aux claviers aux côtés du groupe.
Ces disques témoignent du développement du style d'écriture de Ray Davies, qui passe de titres puissamment Hard Rock à des chansons riches en commentaires sociaux, observations diverses et études de personnages particulier, le tout avec un parfum anglais unique.
Le single satirique "Sunny Afternoon" est le tube de l'été 1966 au Royaume-Uni, détrônant "Paperback Writer" des Beatles.
L'album est un peu plus Bluesy que les précèdents, et il a surement influencé les Yardbirds, voir même Led Zeppelin pour créer le son Heavy-Blues.
C'est un excellent disque où l'on trouve toujours leur bon vieux Hard Rock, comme "Till The End Of The Day", mais aussi des morceaux plus pop comme "Im on a Island" et "The World Keeps Going Round".

Avant la parution de "The Kink Kontroversy", Ray Davies est victime d'une dépression nerveuse, épuisé par les concerts, l'écriture et les querelles juridiques en cours.
Pendant sa convalescence, il écrit plusieurs nouvelles chansons et réfléchit sur le futur du groupe.
Pete Quaife est par ailleurs victime d'un accident de voiture, et décide de rester à l'écart du groupe pour un temps.
Le bassiste John Dalton le remplace jusqu'à son retour, à la fin de l'année.

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Le single "Sunny Afternoon" est un galop d'essai pour l'album "Face to Face", qui montre la capacité croissante de Davies à produire des titres narratifs doux mais tranchants sur la vie de tous les jours et les gens ordinaires.
L’album sonne beaucoup plus pop que les précédents, mis à part quelques chansons, et il nous montre de nombreuses expérimentations telles que des sons de cloches ou d’oiseaux.
Sur cet album, les Kinks obtiennent enfin le son qui fera leur renommée, inaugurant ce qu’ils appellent eux-mêmes le Golden Age.
Nicky Hopkins joue à nouveau des claviers sur cet album, notamment du piano et du clavecin. Il continuera à jouer pour le groupe sur les deux albums suivants et pour plusieurs enregistrements de la BBC avant de rejoindre le Jeff Beck Group en 1968.

Le single suivant des Kinks est le commentaire social de "Dead End Street", paru en même temps que "Face to Face".
Il entre à nouveau dans le Top 10 au Royaume-Uni, mais il ne se classe qu'au numéro 73 aux États Unis.
L'un des premiers clips du groupe est produit pour cette chanson, et il est tourné dans Little Green Street, une petite allée du XVIIIe siècle dans le Nord de Londres.

Puis un nouveau single "Waterloo Sunset", paraît en Mai 1967.
Les paroles décrivent un couple d'amoureux franchissant un pont, tandis qu'un observateur mélancolique les contemple, eux, la Tamise et la gare de Waterloo.
La rumeur veut que cette chanson s'inspire de l'histoire d'amour entre les acteurs Terence Stamp et Julie Christie, mais Ray Davies, dans son autobiographie, en 2008, explique qu'il ne s'agit que "d'une fantaisie sur ma sœur et son petit ami partant pour un nouveau monde, et ils étaient sur le point d'émigrer dans un autre pays".
Malgré la complexité des arrangements, les sessions de "Waterloo Sunset" ne durent pas plus d'une dizaine d'heures. Dave Davies a passé beaucoup de temps à chercher un son de guitare différent, pour offrir un aspect unique au disque, et finalement, il a utilisé une chambre d'écho, mais cela avait l'air nouveau parce que personne ne l'avait fait depuis les années 50.
"Waterloo Sunset" devient l'un des plus gros succès Britanniques des Kinks, atteignant la deuxième place dans le classement du Melody Maker, et devient une de leurs chansons les plus connues et appréciées.

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Les chansons de l'album "Something Else by the Kinks", sorti en 1967, poursuivent l'évolution musicale abordée avec "Face to Face" et incorporent des influences du Music Hall Anglais au son du groupe.
L'album est encore plus pop que les précèdents, et les chansons sont tout à fait grandioses dans la simplicité et l’élégance.
Dave Davies rencontre un grand succès avec sa chanson "Death of a Clown", parue sous la forme d'un single solo bien qu'ayant été co-écrite par Ray et enregistrée avec les Kinks. Sans doute l'un des meilleurs albums des Kinks.

Cependant, les ventes de l'album sont décevantes, ce qui pousse le groupe à sortir un nouveau single, "Autumn Almanac", au début du mois d'Octobre.
Ce single se classe à son tour dans le Top 5, mais il marque un tournant dans la carrière des Kinks, cat il sera leur dernière entrée dans le Top 10 Britannique jusqu'en 1970.
Ce fantastique single, l'un des sommets de la pop Britannique des années 60, fut critiqué de toutes parts comme étant beaucoup trop proche des précédents titres de Davies. Ainsi le journaliste Nick Jones du Melody Maker se demande: "Ne serait-il pas temps que Ray cesse d'écrire sur des banlieusards grisâtres et leurs petites vies guère émouvantes? Ray suit une formule, pas un sentiment, et cela devient assez lassant". Et le disc-jokey Mike Ahern qualifie "Autumn Almanac" de 'tas de déchets'.
Le 24 Novembre paraît le second single 'solo' de Dave Davies, "Susannah's Still Alive". Il se vent à 59 000 exemplaires et ne rentre pas dans le Top 10.
C'est donc ainsi que, à la fin de l'année 1967, les Kinks cessent d'être à la mode.

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Au début de l'année 1968, les Kinks sortent un premier album live intitulé "The Kinks Live at Kelvin Hall"
Comme beaucoup d'album live des années 60, celui-ci souffre à peu près des mêmes défauts, à savoir une prise de son trop lointaine et approximative bien qu'elle soit en stéréo et des cris hystériques des filles qui hurlent presque aussi fort que la musique des Kinks...
Malgré ces écueils le groupe s'en sort plutôt bien sans négliger les moments d'humour quand Ray Davies fait chanter "Sunny Afternoon".

L'album fait plutôt dans le classique avec des titres comme "Till the End of the Day", "Well Respected Man", "Sunny Afternoon", ou "You Really Got Me".
Ce n'est certainement pas du grand live, pas de grands solos, pas d'improvisations qui dépotent, mais c'est assez sympathique et plaisant.
La bonne humeur et l'énergie est au rendez-vous, les titres les plus doux prennent une toute autre dimension, comme "Dandy" qui se transforme méchamment en Rock'N'Roll grâce au bassiste Pete Quaife.
Il y a surtout un côté incisif et sans fioritures sur cet album, parfois le micro ou la guitare de Dave Davies larsène mais c'est pas grave car le public tout comme les Kinks semblent s'amuser comme des petits fous.
Le tintamarre généré par la foule en liesse participe pleinement à la fête.
Parfois même, Ray Davies laisse libre cour à ses talents de bateleur pour permettre au public de reprendre en coeur le refrain de "Sunny Afternoon".
C'est parfois assez approximatif, mais c'est totalement jubilatoire, comme ce thème de "Batman" qui suit un "Milk Cow Blues" totalement déchaîné.
Heureusement, "Tired Of Waiting For You" vient remettre un peu d'ordre et conclure en douceur un set d'une folle énergie et totalement irrésistible.

Les Kinks abandonnant en grande partie les concerts se concentrent plus particulièrement sur les enregistrements en studio.
Cette indisponibilité du groupe n'aide pas la promotion de leurs disques, qui rencontrent alors un succès faible.
Le single "Wonderboy", sorti au printemps, stagne à la 36e position et devient le premier single du groupe à ne pas entrer dans le Top 20 Britannique depuis leurs tout premiers.
L'opinion du groupe sur ce titre n' est pas enthousiaste: Pete Quaife affirmera même par la suite qu'il la détestait.

Ignorant le déclin de la popularité des Kinks, Ray Davies poursuit dans son style d'écriture profondément personnel, se révoltant contre les fortes pressions exercées sur lui et exigeant, toujours et encore, qu'il écrive de nouveaux Hits.
Le groupe continue à passer l'essentiel de son temps en studio autour d'un projet naissant de Ray intitulé "Village Green".
Les managers du groupe tentent de faire renaître l'aura commerciale des Kinks en leur signant une tournée d'un mois en Avril, essentiellement dans des cabarets et des clubs, avec le groupe de Peter Frampton, The Herd, en première partie.
En général, les adolescants ne venaient pas pour voir les 'vieux et barbants Kinks', qui devaient parfois supporter des cris "On veut The Herd!" durant leurs brèves apparitions.
Cette tournée s'avère alors épuisante et stressante comme se le rappelle Pete Quaife. "C'était une purge, très monotone, ennuyeux et sans surprises. On ne faisait que vingt minutes, mais ça me rendait totalement dingue de me tenir sur scène et de rejouer les trois mêmes notes encore et encore".
Fin Juin, le single "Days" marque un retour mineur (et temporaire) du groupe, et se classe 12e au Royaume Uni et entre dans le Top 20 dans de nombreux pays, mais passe complètement inaperçue aux États-Unis.

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Le projet 'Village Green' aboutit en définitive à l'album "The Kinks Are the Village Green Preservation Society", sorti fin 1968 au Royaume Uni.
Il rassemble des chansons écrites et enregistrées durant les deux années précédentes, un ensemble de vignettes thématiques consacré à la nostalgie du bon vieux temps, à la vie dans la campagne Anglaise et en ville.
Totalement à l'opposé du "Sgt Peppers" des Beatles et sa complexité avant-gardiste, "The Village Green Preservation Society" est un pur et simple album de pop, mais magnifié par la beauté magique et intemporelle de ses chansons.
Il reçoit des critiques presque unanimement positives des deux côtés de l'Atlantique, mais les ventes ne suivent pourtant pas: seulement 100 000 exemplaires environ dans le monde entier. Toutefois, "Village Green" est, depuis, devenu l'album original des Kinks le plus vendu.
Plusieurs éléments ont contribué à l'échec commercial initial de l'album, d'un part sa production délibérément simple à une époque où l'extravagance est de mode, et d'autre part l'absence de single populaire car "Starstruck" sort aux États Unis et en Europe continentale, mais ne se classe qu'aux Pays-Bas, et "Days" n'est pas inclus dans l'album.
En dépit de cet échec, "Village Green" est salué par la jeune presse rock underground à sa sortie, notamment aux États Unis où les Kinks commencent à acquérir (enfin) une réputation de groupe culte.
Le journal underground bostonien 'Fusion' écrit que 'les Kinks persistent, contre toute attente et malgré leur mauvaise réputation et leur déveine constatée. Leur persévérance est digne, leurs vertus, stoïques. Les Kinks sont éternels, et ne portent de costume moderne que pour l'instant'.
Quelques critiques négatives apparaissent néanmoins, comme celle du 'California Tech', un journal étudiant, qui qualifie l'album de 'rock miévrasse dénué d'imagination, pauvrement arrangé, et une copie médiocre des Beatles'.
La popularité de l'album ne s'est pourtant pas démentie et il a connu une réédition deluxe 3 CD en 2004, et la chanson "Picture Book" a été employée dans une publicité pour Hewlett-Packard, donnant un coup de fouet à sa notoriété.
Début 1969, Pete Quaife annonce son départ des Kinks. Les autres membres du groupe ne le prennent pas au sérieux jusqu'à la lecture d'un article du New Musical Express du 4 Avril sur le nouveau groupe de Quaife, Maple Oak, qu'il a formé sans mettre au courant ses anciens camarades.
Ray Davies lui demande de rester pour les sessions du prochain album, mais il refuse et Davies fait alors appel à John Dalton, qui avait remplacé Quaife en 1966.
Dalton restera membre des Kinks jusqu'en 1977.

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Ray Davies se rend à Los Angeles en Avril 1969 pour participer aux négociations avec l'American Federation of Musicians sur la fin de l'interdiction du groupe de jouer sur le sol Américain.
Le management du groupe prépare rapidement une tournée en Amérique du Nord, afin de restaurer le statut des Kinks sur la scène pop Américaine.
Entre-temps, les Kinks enregistrent un nouvel album, "Arthur (Or the Decline and Fall of the British Empire)", prévu pour servir de bande originale à un téléfilm qui ne verra finalement pas le jour.
Il reste tout de même un formidable album concept. Aux côtés de la guitare abrasive de Dave Davies qui fait ici des merveilles comme jamais auparavant, se succèdent des chansons aux multiples facettes.
Musicalement c’est réellement du grand Art, avec une mention spéciale à "Yes Sir No Sir" et "Mr Churchill Says". C'est donc un retour au Rock réussi pour les Kinks
Comme ses deux prédécesseurs, "Arthur" est profondément ancré dans un contexte musical et lyrique Anglais, et reprend des thèmes de l'enfance des frères Davies comme le départ de leur sœur Rosie pour l'Australie avec son mari Arthur Anning (qui donne son nom à l'album) au début des années 1960, et l'enfance dans un pays ravagé par la Seconde Guerre mondiale.
Il rencontre un succès commercial modeste, mais les critiques Américains lui réservent un bon accueil.

Les Kinks entament donc leur tournée Américaine en Octobre, mais celle-ci tourne mal car le groupe peine à trouver des promoteurs coopératifs et un public intéressé, si bien que bon nombre des dates sont annulées.
Ils jouent tout de même dans plusieurs clubs underground majeurs, comme le Fillmore East ou le Whisky A Go Go.

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Au début de l'année 1970, the Kinks engagent le claviériste John Gosling. Jusqu'alors, l'essentiel des claviers avait été assuré par Nicky Hopkins ou Ray Davies lui-même.
Gosling fait donc ses grands débuts sur "Lola", une chanson relatant une rencontre confuse avec un travesti qui entre dans le Top 10 des deux côtés de l'Atlantique, ramenant les Kinks au premier plan. L'album qui s'ensuit, "Lola Versus Powerman and the Moneygoround, Part One", paraît en Novembre 1970. L’album qui oscille entre Pop Folk et Hard Rock, est encore un album concept et Ray Davies est alors à l’apogée de son talent
C'est un succès critique autant que commercial, qui entre dans le Top 40 aux États Unis et devient leur album le mieux vendu depuis le milieu des années 1960.

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Après le succès de "Lola", le groupe sort en 1971 "Percy", bande originale du film du même nom qui relate les aventures d'un homme qui subit la première transplantation de pénis.
L'album est un opéra-rock qui se compose essentiellement de titres instrumentaux. Pas vraiment drôle et franchement pas enthousiasmant et les critiques ne sont pas bonnes.
Le label Américain des Kinks, Reprise, refuse catégoriquement de le sortir aux États-Unis, et la querelle qui en découle contribue au départ du groupe de ce label.

L'album marque par ailleurs l'expiration des contrats du groupe avec Pye et Reprise.
En 1971, les Kinks signent alors un nouveau contrat pour cinq albums avec RCA Records. Ils reçoivent un million de dollars d'avance, qui les aident à construire leur propre studio d'enregistrement, baptisé Konk.

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Leur premier album pour le label RCA, "Muswell Hillbillies", est empli d'influences Country, Bluegrass et Music Hall.
Il est souvent considéré comme leur dernier grand album, le dernier album du Golden Age des Kinks. Encore un album-concept centré sur le thème de la vie moderne et des désagréments qu’elle provoque. Ses chansons évoquent la vie des ouvriers et, à nouveau, l'enfance des frères Davies. Son titre fait d'ailleurs référence au quartier de Muswell Hill où ils ont grandi.
Malgré de bonnes critiques et des attentes élevées, l'album se vend médiocrement. Il n'atteint que le numéro 48 dans le classement de 'Record World', et le numéro100 dans celui de 'Billboard'.
Les Kinks ne sonneront plus jamais comme ça, hélas! La fin d’une époque...

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Il est suivi d'un double album l'année suivante, "Everybody's in Show-Biz", qui comprend des titres enregistrés en studio et lors de deux concerts donnés au Carnegie Hall.
L'album inclut la ballade douce-amère "Celluloid Heroes", hommage aux grands noms disparus d'Hollywood, et "Supersonic Rocket Ship", d'influence Antillaise, qui sera leur dernière entrée dans le Top 20 pour plus de dix ans.

L'album rencontre un succès comparable à son prédécesseur aux États Unis, se classant 47e pour 'Record World' et 70e pour 'Billboard'. Il marque la transition entre le rock du début des années 1970 et l'incarnation théâtrale des Kinks qui occupera les quatre années suivantes.

À partir de 1973, Ray Davies se plonge tout entier dans le style théâtral, à commencer par l'opéra-rock "Preservation", vaste et ambitieuse chronique d'une révolution sociale basée sur l'èthos de "Village Green Preservation Society".
La formation des Kinks se développe avec l'adjonction d'une section de cuivres et de choristes féminines, transformant en somme le groupe en compagnie théâtrale.

Les problèmes de couple de Ray Davies commencent à avoir des effets néfastes sur le groupe.
En Juin 1973, sa femme Rasa le quitte en emmenant leurs enfants, plongeant Davies dans une profonde dépression qui éclate sur scène lors d'un concert au White City Stadium en Juillet. D'après le compte-rendu paru dans le 'Melody Maker', Davies a proféré des injures sur scène. Il était là, au White City, et il a juré que "toute cette m... le rendait malade". Il en avait "jusque-là" et ceux qui l'entendirent secouèrent la tête. Mick se contenta de sourire, incrédule, et commença à jouer "Waterloo Sunset". À la fin du concert, alors que la stéréo diffuse des bandes pré-enregistrées, il annonce qu'il arrête.
Il est par la suite victime d'une overdose et transporté en urgence à l'hôpital.

Ray Davies paraissant dans un état critique, il est envisagé de faire continuer le groupe avec Dave comme leader dans le pire des cas.
Néanmoins, Ray finit par se remettre de sa maladie comme de sa dépression, mais les productions des Kinks resteront inégales jusqu'à la fin de leur période théâtrale, et leur popularité, déjà sur le déclin, continue à chuter. Par la suite, John Dalton déclarera que lorsque Ray décida de reprendre le travail, il n'allait pas vraiment mieux, et qu'il n'est jamais redevenu le même qu'avant.

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"Preservation Act 1", sorti fin 1973, est froidement accueilli par la critique, et sa suite, "Preservation Act 2", reçoit le même accueil à sa sortie, en Mai 1974.
C'est le premier album enregistré au studio Konk, où seront par la suite enregistrés et produit la quasi-totalité des albums des Kinks.
Fin 1974, les Kinks se lancent dans une ambitieuse tournée Américaine, adaptant sur scène l'histoire de "Preservation".
Selon le musicologue Eric Weisbard, "Ray Davies transforma les Kinks en une troupe ambulante d'une douzaine d'acteurs, chanteurs et joueurs de cuivres costumés. 'Preservation' se révèle plus régulier et ajusté que sur disque, et plus amusant également en concert".

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Davies se lance bientôt dans un nouveau projet avec une comédie musicale appelée "Starmaker".
Après une diffusion télévisée avec Ray Davies dans le rôle principal et les Kinks comme groupe d'accompagnement et seconds rôles, le projet donne finalement naissance à l'album "The Kinks Present a Soap Opera", sorti en Mai 1975.
Dans ce disque, Ray Davies se demande ce qu'il adviendrait si une Rock Star échangeait sa vie avec celle d'un "Norman normal" et faisait les trois huit.
Les Kinks s’embourbent complètement dans la mièvrerie et le grandiloquent ridicule des concepts-albums...
Cet album est simplement mauvais, rien de plus à rajouter!

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En Août de la même années, les Kinks enregistrent leur dernier album 'théâtral', "Schoolboys in Disgrace", qui revient sur l'enfance de Mr. Flash, le magnat capitaliste de "Preservation".
Ce disque rencontre un succès modéré et se classe 45e au 'Billboard'. Un petit peu mieux que "Soap Opera", mais toujours mauvais.
Suite à la fin de leur contrat avec RCA, les Kinks signent chez Arista Records en 1976.
Arista les encourage à revenir à un simple groupe de cinq musiciens, et ils se réorientent vers l'Arena Rock.
Au même moment, le groupe de Heavy Hetal Van Halen entre dans le Top 40 avec une reprise de "You Really Got Me", ce qui participe au retour en grâce commercial des Kinks.

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John Dalton quitte les Kinks avant la fin des sessions du premier album pour Arista et il est remplacé par Andy Pyle pour le bouclage des sessions et la tournée qui s'ensuit.
Sorti en 1977, "Sleepwalker" marque un 'retour en forme!' du groupe car il se classe 21e aux États-Unis.
Ray stoppe les albums-concepts et propose une sorte de pseudo Hard Rock mélangé à du Punk. C'est donc la fin d’une époque, celle des albums-concepts, et le début d’une autre, celle du Hard Rock FM des années 80.
A l'arrivée, cet album est bien bien moyen...

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Peu après sa sortie et l'enregistrement de "Misfits", Andy Pyle et John Gosling quittent le groupe pour travailler ensemble sur un projet séparé.
Dalton revient pour boucler la tournée et le claviériste Gordon John Edwards, ancien membre de Pretty Things, rejoint le groupe.
"Misfits" sort en Mai 1978. Le morceau "A Rock 'n' Roll Fantasy", qui se classe dans le Top 40 Américain, aide à faire de ce disque un nouveau succès pour le groupe.
Dalton quitte pour de bon les Kinks à la fin de la tournée Britannique, suivi peu après par Edwards.

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Jim Rodford, ancien membre d'Argent, prend la basse pour l'enregistrement de l'album "Low Budget", sur lequel Davies assure lui-même toutes les parties de claviers.
Ian Gibbons, ex claviériste de Life, est engagé pour la tournée subséquente, et ne tarde pas à devenir membre à part entière.
Malgré une formation en mouvement constant, la popularité des disques et des concerts du groupe ne cesse de croître.

À partir de la fin des années 1970, des groupes New Wave enregistrent des reprises appréciées de chansons des Kinks ("David Watts" par The Jam, "Stop Your Sobbing" par The Pretenders, "The Hard Way" par The Knack), offrant une promotion supplémentaire aux nouveaux albums du groupe.

Sorti en 1979, "Low Budget", aux sonorités très Hard Rock, devient le deuxième Disque d'Or du groupe aux États-Unis, où il se classe 11e, la meilleure performance de l'histoire des Kinks, en dehors des compilations.

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En 1980, paraît le troisième album live du groupe, "One for the Road", accompagné d'une vidéo du même nom.
Tous les morceaux ont été enregistrés lors de leur tournée Américaine dans trois endroits différents:
le premier soir, le 4 Mars 1980 à la Syracuse Arena Landmark Theatre Syracuse, à Syracuse, dand l'état de New York, le deuxième soir, le 6 Mars 1980 au Fine Arts Center, University of Massachusetts Amherst, à Amherst, dans le Massachusetts, et enfin le troisième soir, le 7 Mars 1980 à la Southeastern Massachusetts University, North Dartmouth, toujours dans le Massachusetts.
Cet album est à classer parmi les bons Live.
On y trouve la plupart des grands classiques du groupe, et le groupe les depoussière, à grands coups de guitares saturées. Dave Davis est un guitariste trop injustement méconnu car il nous prouve, sur cet album, qu'il est l'équivalent des meilleurs.
Un album qui, plusieurs decennies après sa parution, n'a pas pris une ride.

Dave Davies profite du retour en forme du groupe pour sortir des albums en solo: "Dave Davies" (ou "AFL1-3603", en référence à sa pochette) en 1980 et "Glamour" l'année suivante.

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L'album suivant des Kinks, intitulé "Give the People What They Want", sort à la fin de 1981 et se classe 15e aux États Unis, devenant même Disque d'Or.
Le disque inclut les Hits "Better Things" (46e au Royaume-Uni) et "Destroyer" (3e au Hot Mainstream Rock Tracks).
Pour promouvoir l'album, les Kinks passent la fin de l'année 1981 et l'essentiel de 1982 à tourner sans relâche, donnant de nombreux concerts à guichet fermé en Australie, au Japon, en Angleterre et en Amérique.
La tournée atteint son apogée à l'US Festival de San Bernardino, où les Kinks se produisent devant 205 000 spectateurs.

Au Printemps 1983, le single "Come Dancing" se classe 6e aux États Unis, la meilleure performance des Kinks dans ce pays depuis "Tired of Waiting for You"; il marque également le retour du groupe dans le Top 20 Britannique (12e), où il n'était plus entré depuis 1972.

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L'album qui s'ensuit, "State of Confusion", est un nouveau succès commercial, qui se classe 12e aux États Unis mais pas au Royaume Uni, comme tous les albums du groupe depuis 1967.
Un autre single tiré de l'album, "Don't Forget to Dance", entre dans le Top 30 aux États Unis, mais seulement dans le bas du classement Britannique.
La deuxième vague de popularité des Kinks se maintient avec "State of Confusion", mais ne tarde pas à décliner, un phénomène que connaissent également leurs contemporains, les Rolling Stones et les Who.

Dans la seconde moitié de l'année 1983, Ray Davies commence à travailler sur un ambitieux projet de film solo, "Return to Waterloo", à propos d'un banlieusard Londonien qui rêve qu'il est un tueur en série. Tim Roth y interprète l'un de ses premiers grands rôles.
L'engagement de Davies dans son projet (il en écrit le scénario, réalise le film et la bande originale) entraînent des tensions avec son frère.
D'autres tensions naissent de la fin de la relation entre Ray Davies et Chrissie Hynde, ainsi que du ravivement de l'ancienne querelle entre Dave Davies et Mick Avory. Davies refuse finalement de continuer à travailler avec le batteur et exige son remplacement par Bob Henrit (un autre ancien membre d'Argent).
En fin de compte, Avory quitte le groupe et Henrit le remplace. Ray Davies, toujours en bons termes avec Avory, l'invite à devenir manager des studios Konk. Avory accepte et participe comme producteur et contributeur ponctuel aux albums suivants des Kinks.

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Entre l'achèvement de "Return to Waterloo" et le départ d'Avory, le groupe avait commencé à travailler sur "Word of Mouth", leur dernier album chez Arista, qui sort en Novembre 1984.
Avory ne joue seulement que sur trois titres, tandis que le reste de l'album emploie une boîte à rythmes.
Plusieurs chansons étaient déjà présentes sur la bande originale de "Return to Waterloo".
"Do It Again", premier single tiré de l'album, sort en avril 1985 et se classe 41e aux États Unis, la dernière entrée du groupe dans le Billboard Hot 100.

Parallèlement à la sortie de l'album paraissent les trois premiers livres consacrés aux Kinks:
-"The Kinks: The Official Biography" de Jon Savage se base sur de longues interviews des membres du groupe.
-"The Kinks Kronicles", du critique rock John Mendelsohn, déjà auteur du livret d'une compilation du même nom parue en 1972
-"The Kinks — The Sound and the Fury" de Johnny Rogan.
de quoi tout savoir sur ce groupe hors du commun.

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Début 1986, les Kinks signent chez MCA Records aux États Unis et London Records au Royaume Uni.
Leur premier album pour leurs nouveaux labels, "Think Visual" sort plus tard la même année et il rencontre un succès modéré, se classant 81e au Billboard.
Des chansons comme "Lost and Found" et "Working at the Factory" s'intéressent aux ouvriers des chaînes de montage, tandis que la chanson-titre s'en prend à la culture MTV dont le groupe avait pourtant profité au début de la décennie.

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Suit un nouvel album live en 1987, "Live: The Road", aussi pauvrement accueilli par la critique que par le public.
Et pourtant, c'est un bon album en public avec un excellent son et une bonne qualité musicale!

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En 1989, "UK Jive" est un échec commercial, qui ne passe que brièvement dans le bas des charts (122e aux États-Unis).
MCA finit par abandonner les Kinks, qui peinent à trouver un label susceptible de les accepter pour la première fois depuis leurs débuts.
Le claviériste Ian Gibbons quitte le groupe pour être remplacé par Mark Haley.
Les Kinks sont élus membres du Rock and Roll Hall of Fame dès leur première année d'éligibilité, en 1990.
Mick Avory et Pete Quaife sont présents à la cérémonie, mais cela ne relance en rien la carrière du groupe.

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"Lost & Found (1986-1989)", une compilation des années MCA, sort en 1991, essentiellement pour des raisons contractuelles, et met un terme définitif aux relations du groupe avec MCA.
Les Kinks signent alors chez Columbia Records et sortent la même année l'EP "Did Ya" qui, malgré la présence d'une nouvelle version de "Days", passe inaperçu.

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Pour l'enregistrement de leur premier album chez Columbia, "Phobia", les Kinks retrouvent une formation en quatuor, suite au départ de Mark Haley après un concert donné à guichet fermé au Royal Albert Hall.
Gibbons rejoint le groupe après la sortie de l'album pour une tournée Américaine.
"Phobia" ne reste qu'une semaine dans le bas des charts américains (166e) et, comme ses prédécesseurs, échoue à produire une quelconque impression au Royaume Uni.
Le single "Only a Dream" manque de peu d'entrer dans le hit-parade Britannique.
La sortie du single "Scattered" est annoncée à la télévision et à la radio, mais le disque est pourtant introuvable en magasin et des exemplaires n'apparaîtront sur le marché des collectionneurs que plusieurs mois après.

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L'année suivante, Columbia lâche le groupe, et les Kinks font paraître leur nouvel album "To the Bone" sur leur propre label, Konk au Royaume Uni.
Cet album 'live acoustique' est en partie enregistré lors des tournées Britanniques de 1993-1994 qui avaient rencontré un franc succès, et en partie aux studios Konk, devant un petit groupe d'invités.
Deux ans plus tard, une version améliorée de l'album sort aux États Unis avec deux titres studio inédits, "Animal" et "To the Bone".
Malgré de bonnes critiques, l'album ne se classe ni au Royaume Uni, ni aux États Unis.

La réputation du groupe grandit notablement au milieu des années 1990, essentiellement du fait de l'explosion de la Britpop.
De nombreux groupes importants de la décennie citent les Kinks parmi leurs influences majeures.
Ainsi, Damon Albarn, leader de Blur, et Noel Gallagher, principal auteur d'Oasis, ont tous deux décrits les Kinks comme ayant eu une profonde influence sur leur écriture ainsi que sur leur développement général en tant qu'artiste.
Gallagher a cité les Kinks comme cinquième meilleur groupe de tous les temps.
Malgré cela, la viabilité commerciale du groupe continue de décliner. Les Kinks se font de moins en moins actifs, tandis que les frères Davies se consacrent à leurs propres intérêts.

Chacun publie une autobiographie : "X-Ray", celle de Ray Davies, paraît début 1995, à laquelle Dave répond par "Kink", sorti l'année d'après.
Les Kinks jouent pour la dernière fois en public à la mi-1996, et le groupe se réunit pour ce qui sera son dernier concert à une fête tenue pour le cinquantième anniversaire de Dave.
Selon Doug Hinman, "il était impossible de manquer la symbolique de l'événement. La fête avait lieu là où s'étaient tenus les tout premiers concerts des deux frères, le pub de Clissold Arms, juste en face de leur maison d'enfance, à Fortis Green, dans le nord de Londres".

Par la suite, les membres du groupe ont tout axé sur des projets solo, et Ray et Dave ont publié chacum leurs propres albums studio.
La discussion à propos d'une réunion des Kinks a été engagée (un regroupement en studio des membres du groupe d'origine a avorté en 1999), mais ni Ray ni Dave Davies n'ont montré un réel intérêt à jouer à nouveau ensemble.
Pendant ce temps, les anciens membres John Gosling, John Dalton, et Mick Avory s'étaient regroupés en 1994 et avait commencé à jouer sur le circuit de oldies avec le guitariste chanteur Dave Clarke sous le nom de The Kast Off The Kinks.

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Ray Davies sort l'album solo "Storyteller", un disque complémentaire, en quelque sorte, de sa propre bio, 'X-Ray', en 1998.
Originellement écrit deux ans plus tôt comme un spectacle de style cabaret, il a ainsi célébré son ancien groupe et l'éloigement de son frère. En voyant les possibilités énormes de la chose, le réseau de musique Américain de télévision VH1 a lancé une série de projets similaires avec des artistes Rock créé intitulé 'VH1 Storytellers'.

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En 2000 sort un album intitulé "The Great Lost Kinks Album".
Cet album contient en fait 14 chansons jamais sorties auparavant et quelques compositions de Dave Davies, aussi bonnes que celles de son ainé, mais datant de leur âge d’or.
Les chansons sont par conséquent excellentes et auraient pu facilement figurer en face A sans aucune ambigüité.
Elles sortent dépoussièrées et atterrissent finalement dans cette compilation qui constitue au final un très bon album.
Il s'agit, en fait, d'un disque sorti en 1973 spécialement pour le marché US qui reprenait 10 titres composés par Ray Davies au début de l'année 1968 alors qu'il travaillait sur un projet intitulé "Four More Respected Gentlemen" pour Pye Records.
En écoutant cet album, splendide et qui possède un charme irrésistible et unique, c'est bien le digne successeur du "Something Else" de l'année précédente, 1967.
C'est sur ce disque que l'on peut découvrir vraiment le style inimitable de Ray Davies.
Un disque qu'il faut de toutes manières posséder pour toute personne adorant les Kinks.
C'est, en quelque sorte, le chaînon manquant entre "Something Else" et "Village Green".

Dave Davies a parlé favorablement d'une réunion des Kinks au Printemps 2003 et, comme le quarantième anniversaire de la percée du groupe approchait, les frères Davies ont exprimé leur intérêt à travailler ensemble à nouveau.
Cependant, les espoirs d'une réunion ont été éliminés lors de Juin 2004 korsque Dave dût subir un accident vasculaire cérébral en sortant d'un ascenseur, nuisant temporairement à sa capacité à parler et à jouer de la guitare.

Après la guérison de Dave, The Kinks ont été intronisés au Music Hall of Fame du Royaume Uni en Novembre 2005, avec les quatre membres du groupe original.
Le prix a été présenté par le guitariste et compositeur de The Who, Pete Townshend, un fan de longue date de The Kinks et ami de Ray Davies.

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L'induction a réamorcé les ventes d'albums pour le groupe.
En Août 2007, une nouvelle entrée de "The Ultimate Collection", une compilation de matériel couvrant la carrière du groupe, atteint le numéro 32 dans le Top 100 chart albums et le numéro 1 dans UK le Indie album chart.

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En 2001 sort un double album intitulé "The Songs We Sang for Auntie: BBC Sessions 1964-1977".
Logiquement, le Hit "You Really Got Me" ouvre les festivités de cet album issu des BBC Sessions.
La suite nous démontre que le groupe avait beaucoup plus à offrir. Ce disque parvient à remplir cette ambition et offre de surcroît de superbes versions, joués de manière magistrale et avec un enregistrement de très bonne qualité, comme la plupart des sessions de la BBC.
Le premier disque est assez impressionnant avec une succession en live de titres planétaires qui ont fait trembler la scène Rock de Londres dès 1964. Les Kinks prouvent qu'ils n'avaient rien à envier au Beatles ou aux Stones,
Le second disque présente une musique nettement moins intéressante, reflet de leur évolution musicale plus ou moins bien inspirée.

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Dans un entretien avec BBC Radio 4 le 29 Septembre 2008, Ray Davies déclare que le groupe pourrait bientôt se réunir. Il affirme surtout qu'il ne voudrait pas participer à une réunion des Kinks si chaque musicien n'a pas le désir de le faire. Le principal obstacle serait la condition physique de son frère suite à son accident vasculaire cérébral.
En Novembre 2008, Ray Davies déclare à la BBC que le groupe commence à écrire du nouveau matériel pour une réunion possible, mais les autres membres du groupe, cependant, n'ont exprimé aucun véritable désir pour une réunion.
Dave Davies déclare, quant à lui, dans une interview que "ce serait comme un remake du mauvais 'Night of the Living Dead'". Il ajoute même que"Ray a fait des shows des Kinks en Karaoke depuis 1996".

En Juin 2009, Ray Davies a déclaré au journal 'Independant' que le groupe avait répété et même écrit du nouveau matériel ensemble, mais qu'une réunion officielle était peu probable.
En Décembre 2009, il a parlé à nouveau de la possibilité de se réunir avec son frère. "Je lui ai suggéré de faire quelques spectacles discrèts pour voir comment il peut jouer. Si nous allons jouer à nouveau ensemble, nous ne pouvons pas prendre la route tout de suite... Mais, si Dave se sent bien à ce sujet, il y a du bon et nouveau matériel que nous pouvons écrire, ça arrivera".

Discographie:

1964: Kinks
1965: Kinda Kinks
1966: The Kink Kontroversy
1966: Face To Face
1967: Something Else By The Kinks
1968: Live At Kelvin Hall
1968: The Village Green Preservation Society
1969: Arthur (Or The Decline And Fall Of The British Empire)
1970: Lola Versus Powerman And The Moneygoround, Part One
1971: Percy
1971: Muswell Hillbillies
1972: Everybody's In Show-Biz
1973: Preservation Act I
1974: Preservation Act II
1975: Soap Opera
1975: Schoolboys In Disgrace
1977: Sleepwalker
1978: Misfits
1979: Low Budget
1980: One For The Road
1982: Give The People What They Want
1983: State Of Confusion
1984: Word Of Mouth
1986: Think Visual
1987: Live: The Road
1989: UK Jive
1993: Phobia
1994: To The Bone
2000: The Great Lost Kinks Album (bootleg)
2001: BBC Sessions 1964-1977

Source: wikipédia
Dernière édition par alcat01 le 02 Mar 2014, 04:02, édité 3 fois.
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Re: THE KINKS (Bio)

Messagepar alcat01 » 28 Fév 2014, 19:47

mise à jour effectuée!
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Re: THE KINKS (Bio)

Messagepar titis » 26 Juin 2018, 17:36

J'espère que c'est pas un fake mais Ray Davis annonce la reformation du groupe après 20 ans et la sortie d'un nouvel album , je croyais les deux frangins fâchés à jamais ...
Affaire à suivre


https://culturebox.francetvinfo.fr/musi ... nks-275437

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Re: THE KINKS (Bio)

Messagepar nunu » 26 Juin 2018, 18:11

Possible reformation d'apres ce que j'ai compris
Bono se pointe vers moi et me dit « Ça va fiston ? » Je ne suis pas ton fiston, connard. Ce mec là a fait un ou deux bons disques, mais de là à m'appeler fiston... (Liam Gallagher, 1995)
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Re: THE KINKS (Bio)

Messagepar yenyen » 26 Juin 2018, 19:34

Pour sûr, ils vont jouer dans le Pas De Calais --> http://www.rock6070.com/forumarchives/v ... &view=next

:uhuh:
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Re: THE KINKS (Bio)

Messagepar Pablitta » 27 Juin 2018, 17:02

Et ça a été quoi, le fin mot de cette histoire ?

@alcat : ce remontage de topic m'a rappelé que j'avais un peu de lecture en retard :fille: . Dis-donc, tu n'y es pas allé de main morte sur les Kinks ! :-)) Il faudrait carrément en faire un livre audio :bat:
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Re: THE KINKS (Bio)

Messagepar Winsterhand » 27 Juin 2018, 17:38

Pablitta a écrit:@alcat : ce remontage de topic m'a rappelé que j'avais un peu de lecture en retard :fille: . Dis-donc, tu n'y es pas allé de main morte sur les Kinks ! :-)) Il faudrait carrément en faire un livre audio :bat:


C'est facile quand on copie-colle l'article de Wikipédia.
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Re: THE KINKS (Bio)

Messagepar Pablitta » 27 Juin 2018, 18:08

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On a déjà parlé de tout ça, non ?

Moi j'apprécie, ça permet de tout avoir sous la main, y compris les pochettes, les photos etc. Si on n'aime pas, ben on n'y va pas, quoi :saispas:
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Re: THE KINKS (Bio)

Messagepar Algernon » 27 Juin 2018, 18:34

Wikinkpedia :9qva:

Keep on schtroumpfing - Il faut survivre avec son temps.
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Re: THE KINKS (Bio)

Messagepar Pablitta » 27 Juin 2018, 20:24

Rhooo le clip neu-neu ! :)) Il n'y a que Ray Davies qui semble s'amuser, et encore.
Chanson moumoute pourtant.
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Re: THE KINKS (Bio)

Messagepar Tekilla31 » 28 Juin 2018, 06:39

Pablitta a écrit:Image
On a déjà parlé de tout ça, non ?

Moi j'apprécie, ça permet de tout avoir sous la main, y compris les pochettes, les photos etc. Si on n'aime pas, ben on n'y va pas, quoi :saispas:

J'apprécie aussi, et puis il fallait prendre le temps de le faire; le dire c'est bien, le fer c'est mieux ^^
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Re: THE KINKS (Bio)

Messagepar Tekilla31 » 28 Juin 2018, 06:42

Pablitta a écrit:Image
On a déjà parlé de tout ça, non ?

Moi j'apprécie, ça permet de tout avoir sous la main, y compris les pochettes, les photos etc. Si on n'aime pas, ben on n'y va pas, quoi :saispas:

Dommage que tous les liens soient morts 0-)
J'apprécie aussi, et puis il fallait prendre le temps de le faire; le dire c'est bien, le fer c'est mieux ^^
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Re: THE KINKS (Bio)

Messagepar Lienard » 08 Nov 2018, 00:03

pas encore de réunion à ma connaissance mais est-ce bien à souhaiter ??

Par contre Ray et dave ont sorti un nouvel album et pour une fois .. Dave est gagnant dans l'affaire mais en mélangeant les époques ..

Bref, les Kinks ont été un très grand groupe .. Qu'ils ne gâchent pas tout en se reformant, please ....
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