JETHRO TULL (Bio)

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JETHRO TULL (Bio)

Messagepar alcat01 » 04 Fév 2013, 23:28

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Jethro Tull est un groupe de Rock Progressif Britannique formé en 1967.
Leur musique est caractérisée par les paroles, le chant très particulier avec une voix nasillarde mais remarquablement juste de Ian Anderson, par des constructions de chansons inhabituelles et souvent complexes, surtout pour du Rock, et le travail unique à la flûte d'Anderson, qui dirige le groupe depuis sa fondation, et le guitariste Martin Barre, qui fait partie du groupe depuis 1969.
Jouant initialement du Blues Rock avec une saveur toute expérimentale, ils ont aussi incorporé des éléments de musique Classique, de musique Folklorique, de musique Celtique, de Jazz et de Art Rock alternatif dans leur musique.
Malgré ceci, il est difficile de désigner des artistes spécifiques ayant directement influencé ou étant directement influencés par Jethro Tull. Plus que la plupart des autres groupes, leur musique reste à l'écart du reste de la musique rock.
Le groupe a vendu plus de 60 millions d'albums dans le monde entier dans une carrière qui s'étend sur cinq décennies.

Le premier groupe de Ian Anderson, The Blades, commence en 1962 à Blackpool. En 1964, il met au point un groupe de White Soul composé de sept musiciens appelé The John Evan Band (plus tard The John Evan Smash), du nom du pianiste / batteur John Evan. À ce moment-là, le futur batteut de Jethro Tull, Barriemore Barlow en fait partie.
En 1967, le groupe s'installe dans la région de Londres à la recherche de plus de concerts à jouer, en s'établissant dans les environs de Luton, ils voyagent même jusqu'à Liverpool. Cependant, l'argent continue à manquer et le groupe éclate rapidement laissant Anderson et le bassiste Glenn Cornick unir leurs forces avec le guitariste de Blues Mick Abrahams et son ami, le batteur Clive Bunker, tout deux venant d'un groupe de Luton appelé McGregor's Engine.

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Dans un premier temps, le nouveau groupe a du mal à répéter et ils changent souvent leur nom pour continuer à jouer dans le circuit club de Londres.
Les noms du groupe sont souvent fournis par le personnel de leurs agents de réservation, dont l'un, un passionné de l'histoire, les baptise finalement "Jethro Tull" d'après le nom d'un agronome du 18e siècle, inventeur du semoir.
Le nom reste celui-ci parce que, au moment où ils l'utilisèrent pour la première fois, un manager de club où ils jouaient a assez aimé leur spectacle pour les inviter à revenir.
Ils signent alors avec la 'Ellis-Wright Agency', et ils deviennent le troisième groupe géré par le label Chrysalis.

Jethro Tull, donc, tourne dans des clubs à la fin des années 1960 avec une formation changeante qui se cristallise finalement autour de Ian Anderson (chant, flûte, guitare acoustique, harmonica, et plus tard beaucoup plus d'autres instruments), Mick Abrahams (guitare électrique), Glenn Cornick (basse) et Clive Bunker (batterie).
Leur premier single sort en 1968, écrit par Abrahams et produit par Derek Lawrence, il s'appele "Sunshine Day".
Sur la pochette, le nom du groupe a été orthographié "Jethro Toe" (Orteil de Jethro), ce qui en fait un objet de collection très recherché. "Sunshine Day" n'a cependant pas marché.

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Après quelques autres 45 tours passés tout autant inaperçus paraît l'album bluesy "This Was" en 1968.
La musique en est composée pour partie par Ian Anderson et pour partie par Mick Abrahams. De plus l'album inclut le traditionnel "Cat's Squirrel", qui met en évidence le style Blues Rock haut en couleur d'Abrahams.
Le morceau de Jazz de Rahsaan Roland Kirk "Serenade to a Cuckoo" donne à Anderson un modèle pour ses talents de plus en plus croissants à la flûte, un instrument qu'il n'a commencé à apprendre à jouer que six mois avant la sortie de l'album.
Le son d'ensemble du groupe à cette époque est décrit dans le 'Record Mirror' par Anderson en 1968 comme "une sorte de Blues Progressif avec un peu de Jazz."

Après cet album, Mick Abrahams quitte le groupe et s'en va former Blodwyn Pig après une dispute avec Anderson. Les raisons à son départ sont multiples: à l'époque, c'est un un puriste du Blues, tandis que Anderson veut absolument diversifier le groupe dans d'autres formes de musique; Abrahams et Cornick ne s'entendait pas, et Abrahams ne voulait pas faire de tournées internationales ou jouer plus de trois nuits semaine, tandis que les autres voulaient réussir en jouant aussi souvent que possible et se construire une base de fans internationale.

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Le guitariste Tony Iommi, du groupe Earth (qui changera bientôt son nom en Black Sabbath), prend la guitare pour un court instant après le départ de Abrahams, apparaissant dans 'The Rolling Stones Rock and Roll Circus', dans le groupe (tout est enregistré en direct sauf le chant de Ian) mimant "A Song for Jeffrey" le 11 Décembre 1968. Il retourne à Earth par la suite.

Après des auditions pour un nouveau guitariste en Décembre 1968, le choix d'Anderson se porte sur Martin Barre, un ancien membre de Motivation, Penny Peeps et Gethsemane, qui jouait avec le Fat Mattress de Noel Redding à l'époque.
Barre était si nerveux à sa première audition qu'il ne peut pas jouer du tout, et ensuite il a montré lors d'une deuxième audition un tout autre visage, sans amplificateur et une corde en moins à sa guitare.
En conséquence, Barre devient donc le remplaçant permanent d'Abrahams à la guitare et le second musicien le plus ancien du groupe après Anderson.

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Ce nouveau line-up sort en 1969 "Stand Up", le seul album numéro 1 du groupe au Royaume Uni.
Entièrement écrit par Anderson, à l'exception du réarrangement jazzy de la Bourrée de Jean Sébastien Bach en mi mineur BWV 996 (cinquième mouvement), il étend ses activités au delà du Blues, de toute évidence prouvant une nouvelle direction pour le groupe, qui, finalement, en viendra à être classé comme Rock Progressif aux côtés de groupes aussi divers que King Crimson, Genesis, Camel, The Nice, Gentle Giant, et Yes.
"Stand Up" ressemble un peu à un des premiers albums de Led Zeppelin teinté de Jazz, avec un son lourd et légèrement sombre.
La chanson "We Used To Know" publiée sur cet album a certainement inspiré The Eagles pour leur chanson "Hotel California" de 1976. L'écoute consécutive des deux morceaux permet de remarquer la similitude de la musique. Il est d'ailleurs indiqué sur le site officiel de Jethro Tull que Don Henley, qui suivit des tournées de Jethro Tull s'en inspira.
Le bassiste Glenn Cornick part après la sortie ce LP et il s'en va former le groupe "Wild Turkey".

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Quelques mois avant les sessions pour cet album, le groupe avait enregistré l'une de leurs chansons les plus connues, "Living in the Past", qui était initialement seulement prévue comme un single.
Anderson et le manager de Chrysalis Records Terry Ellis l'avait écrit en 5 / 4 temps avec l'intention d'empêcher son ascension vers les Pop Charts. Cela s'avére ne pas être le cas, cat la chanson atteint le numéro 3 au Royaume Uni, et bien d'autres groupes progressistes résisté activement singles émission à l'époque, Jethro Tull a de nouveaux succès avec ses autres singles, "Sweet Dream" en 1969, et "The Witch's Promise" en 1970, et un EP de cinq titres, "Life Is a Long Song" en 1971, qui atteint le Top 20.

En 1970, Jethro Tull donne l'un de ses meilleurs concert lors du célèbre festival de l'île de Wight devant 600 000 spectateurs.

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Cette même année sort l'album "Benefit".
Cornick y est remplacé par Jeffrey Hammond, un ami d'enfance d'Anderson dont le nom figurait dans les chansons "A Song for Jeffrey", "Jeffrey Goes to Leicester Square", "For Michael Collins, Jeffrey, and Me", qui est aussi le scénariste et le narrateur de "The Story of the Hare Who Lost His Spectacles", plus tard dans l'album "A Passion Play".
Hammond a souvent été crédité sur les albums de Jethro Tull comme "Jeffrey Hammond-Hammond", une référence au fait que le nom de jeune fille de la mère d'Hammond est également Hammond, sans aucun rapport avec son père.
Jethro Tull élargit son horizon musical en s'ouvrant à d'autres influences. "Benefit" est un ouvrage charnière.
C'est un album parfaitement Prog, avec parfum un peu spécial. Les mélodies prennent une grande importance mais ne génèrent pas pour autant des Hits.
On sent que cet album populaire a tous les ingrédients pour séduire mais, malheureusement, le succès n'est pas au rendez-vous.
Le folkeux "With You There To Help Me" démarre l'album sous les meilleurs auspices. La mélodie est convaincante et il se murmure que l'inspiration aurait été suggérée par une idylle naissante avec une secrétaire de sa maison de production Chrysalis, devenue quelque temps après Mme Anderson.
"Nothing To Say" nous envoie directement vers "Aqualung".
"Son" nous dévoile un excellent guitariste. Cet album nous révèle également certains très bons moments: "Inside", un rock plutôt light et "A Time For Everything", le mélancolique "For Michael Collins, Jeffrey And Me", le sublime "To Cry You A Song", "Play In Time".
"Benefit" finit par "Sossity ; You're A Woman" morceau à l'ambiance moyenâgeuse.

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Cette formation sort l'œuvre la plus connue de Jethro Tull, "Aqualung" en 1971.
Mélange de Heavy Rock relatant la relation entre Dieu et un homme, et de pièces acoustiques plus légères à propos de la vie de tous les jours, l'album est aimé par beaucoup et décrié par beaucoup d'autres.
Sur cet album, les paroles d'Anderson démontrent des opinions bien arrêtées sur la religion et la société. Bien que composé de morceaux distincts, il y a un thème récurrent qui conduit certains critiques rock et certains connaisseurs à l'étiqueter comme un concept album.
Les paroles du morceau "Aqualung" nous révèlent un clochard peu recommandable, errant dans les rues et 'lorgnant les petites filles avec de mauvaises intentions'.
"Aqualung" vient de l'épouse d'Anderson, Jennie, photographe amateur à l'époque, montrant à Ian une série de photos d'hommes sans-abri, et le thème de la chanson "Cross-Eyed Mary" est l'histoire d'une jeune prostituée qui opère à proximité d'une école.
"My God", écrite bien avant "Benefit", est déjà le cheval de bataille du groupe en live, avant la sortie d'"Aqualung", est c'est une une attaque de front à propos des excès ecclésiastiques.
En revanche, la douceur acoustique de "Wond'ring Aloud" nous révèle une chanson d'amour simple.
Les morceaux "Aqualung" et "Locomotive Breath" restent des bases dans les stations de rock classique aux États Unis et, à ce jour, ils sont devenus des classiques rarement à l'écart du set live du groupe.

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En raison de la lourdeur des tournées et de son désir de passer plus de temps avec sa famille, le batteur Clive Bunker quitte le groupe, après l'album "Aqualung", et il est remplacé par Barriemore Barlow au début de l'année 1971.
Le premier enregistrement de Barlow avec le groupe se fait pour le EP "Life Is a Long Song" et il fait sa première apparition sur l'album de Jethro Tull de 1972 intitulé "Thick as a Brick".
En désaccord avec l'évaluation de certains critiques musicaux que Aqualung avait été un concept album, Ian Anderson décide de leur donner "la mère de tous les concept albums", incluant l'idée absurde que les paroles auraient été écrites par un garçon de 8 ans.
L'album se compose d'un morceau unique de 43:28 (une innovation sans précédent dans la musique Rock), réparti sur les deux faces du LP, avec un certain nombre de mouvements fondus ensemble et certains thèmes se répétant.
Le premier mouvement avec son riff de guitare acoustique distinctif reçoit un certain temps de passage sur les stations rock à l'époque.
"Thick as a Brick" est le premier album du Tull à atteindre le numéro un dans le Billboard Pop Albums en Amérique. (l'année suivante, "A Passion Play" est le seul autre).
Le quintette de cet album, Anderson, Barre, Evan, Hammond-Hammond et Barlow, deviendra une des formations les plus durables de Jethro Tull, jusqu'en 1975.

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1972 voit également la sortie de "Living in the Past", un double album compilation de singles remixés, B-Sides et chutes (dont l'intégralité du EP "Life Is a Long Song" qui clôt l'album), avec une face enregistrée live en 1970 à New York au Carnegie Hall, avec une fabuleuse version live de "Dharma For One".
La chanson titre, enregistrée et publiée en single trois ans plus tôt, gagnera encore plus de succès aux États Unis en raison de cet album.
Ce disque est souvent considéré par la plupart des fans de Jethro Tull comme étant le meilleur en raison de sa diversité.

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En 1973, alors en exil fiscal, le groupe tente de produire un album double au Château d'Hérouville studios en France (une chose que les Rolling Stones et Elton John, entre autres, faisaient à l'époque), mais (soi-disant) il n'est pas satisfait de la qualité de l'enregistrement studio et le Tull abandonne cet effort, par la suite se moquant du studio comme le "château d'Isaster".
Un extrait de 11 minutes à partir de ces enregistrements est pourtant publié sur le coffret "20 Years of Jethro Tull" sorti en 1988 et l'intégrale de "Chateau d'Isaster Tapes" est finalement sorti sur la compilation de 1993 intitulée "Nightcap", avec des lignes de flûte rajoutées en 'overdub' là où les parties vocales sont portées disparues.

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Jethro Tull retourne en Angleterre et Anderson réécrit, enregistre rapidement, et sort "A Passion Play", un autre concept album avec un unique morceau, avec des textes allégoriques se concentrant sur l'au-delà.
L'album poursuit l'instrumentation diversifiée introduit dans "Thick as a Brick", et ajoute des saxophones au mixage.

"A Passion Play" se vend bien mais les commentaires reçus ont généralement pauvres, en particulier un examen accablant des performances live par Chris Welch du Melody Maker.
Après plusieurs années de popularité croissante, "A Passion Play" est largement décrié et marque un tournant pour le groupe.
L'apogée de sa popularité est désormais derrière lui.

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À cette époque, la popularité du groupe auprès de la critique commence à décliner, mais leur popularité auprès du public reste forte.
En 1974 "War Child", un album à l'origine destiné à être un document d'accompagnement pour un film, atteint le numéro 2 dans le Billboard charts et il reçoit des éloges de la critique, et produit les piliers de radio que sont les morceaux "Bungle in the Jungle" et "Skating Away (On the Thin Ice of the New Day)".
Il contient également une chanson, "Only Solitaire", qui viserait Robert Hilburn, le critique de Rock Music au 'LA Times', qui fut l'un des plus sévères critiques d'Anderson.
La tournée 'War Child' a également mis en vedette un quatuor à cordes féminin qui joue avec le groupe sur le nouveau matériel.

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En 1975 le groupe sort "Minstrel in the Gallery", un album ressemblant un peu à "Aqualung" dans ses morceaux doux à la guitare acoustique contrastant avec des œuvres plus longues et plus emphatiques dominées par la guitare électrique de Barre.
Ecrit et enregistré au cours du divorce d'Anderson d'avec sa première femme, Jennie Francs, l'album est caractérisée par des paroles introspectives, cyniques, et parfois amères.
Les critiques sont plutôt mitigées, mais l'album en vient, finalement, à être reconnu comme l'un des meilleurs du groupe depuis longtemps par les fans de Jethro Tull.

Pour la tournée de 1975, David Palmer, qui avait longtemps été arrangeur orchestral pour le groupe, rejoint officiellement le groupe aux claviers et synthétiseurs.
Après la tournée, le bassiste John Hammond quitte le groupe pour poursuivre dans la peinture. John Glascock, qui auparavant jouait avec le groupe de Flamenco-Rock Carmen, un groupe qui avait ouvert pour le Tull sur la précédente tournée de Jethro Tull, devient le nouveau bassiste du groupe.

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En 1976, sort "Too Old to Rock 'n' Roll, Too Young to Die!". C'est un autre album concept, cette fois portant sur la vie d'un rocker vieillissant.
Ian Anderson, piqué au vif par certains commentaires critiques défavorables (notamment à propos de "A Passion Play"), réplique en recyclant de nombreux morceaux de cet album, en les réorchestrant et en leur donnant de nouvelles paroles acerbes.
La presse ignore le stratagème, et demande si les paroles ne seraient pas autobiographiques!... accusation que Anderson nie vivement.

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Ian Anderson surprend tout le monde en sortant, en pleine période Punk, l'album "Songs from the Wood".
Le groupe, en pleine forme, refait du Prog Rock son thème de prédilection dans un Folk Rock tout à fait tranquille. Bizarrement, c'est en effectuant un vrai virage traditionnaliste qu'Anderson donne de nouvelles véritables racines à son groupe.
Tous les morceaux de cet album, ou presque, ont une coloration à la fois médiévale et celtique.
Un gros travail est fait sur le plan des choeurs et au niveau des arrangements. Le son est plus dépouillé et la flûte d'Anderson recommence à virevolter. Et Ian parvient ainsi à évoquer magnifiquement la nature des îles Britanniques, en sublimant la magie d'un folklore sans âge.
Des choeurs de chasseurs de "Songs from the Wood", jusqu'à la mélodie limpide de "Fire at Midnight", nous voyageons au travers d'une Angleterre rêvée et d'une Ecosse mythique.
Celà n'empêche pas qu'à côté de magnifiques chansons semi-acoustiques telles que "Jack in The Green", on retrouve aussi la guitare à la limite du Heavy de Martin Barre sur des titres comme "Hunting Girl", un morceau de bravoure souvent repris en concert.
"Songs from the Wood" est, en fait, le premier album de Tull à recevoir des critiques unanimement positives depuis l'époque de "Benefit" et "Living in the Past".
Le groupe avait depuis longtemps des liens avec les folk rockers de Steeleye Span (Tull joue comme groupe d'accompagnement sur le premier album de la chanteuse de Steeleye Span, Maddy Prior intitulé "Woman in the Wings" comme un moyen de lui rembourser sa contribution au chant sur l'album "Too Old to Rock 'n' Roll: Too Young to Die!") et plus récemment avec Fairport Convention (les membres de Fairport,Dave Pegg, Martin Allcock, Dave Mattacks et Ric Sanders ont tous joué avec Tull à un moment ou un autre).
Bien que n'étant pas officiellement considéré comme faisant partie du mouvement folk rock (qui avait déjà commencé près d'une décennie plus tôt avec l'avènement de Fairport Convention), il y avait clairement beaucoup d'échanges d'idées musicales entre le Tull et les folk-rockers.

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Le groupe continue toujours de tourner, et il publie un double album live en 1978. Intitulé "Bursting Out", il contient des shows dynamiques joués par le line up que de nombreux fans de Jethro Tull considèrent comme l'âge d'or du groupe.
Le LP vinyl contient trois morceaux qui ne se trouvent pas sur la première édition américaine d'un CD simple: le solo de guitare de Martin Barre sur les morceaux "Quatrain" et "Conundrum" (qui avait un long solo de batterie de Barriemore Barlow) et une version du hit single de 1969, "Sweet Dream". (Ces titres sont inclus dans l'édition originale Britannique en deux CD, et ils ont été restaurés dans une édition mondiale remasterisée publiée en deux CD paru en 2004).
A ce jour, la playlist est incorrecte sur le CD, avec Quatrain / Cross-Eyed Mary dans un ordre incorrect.
Au cours de la tournée américaine, en raison de problèmes de santé, John Glascock est remplacé par un ami d'Anderson et ancien bassiste de Stealers Wheel, Tony Williams.

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Durant cette période, David Palmer, qui avait auparavant fait des arrangements pour instruments à cordes pour des albums de Tull, rejoint officiellement le groupe, principalement aux claviers aux côtés de John Evan. A ce moment-là, Anderson avait déménagé dans une ferme à la campagne, et son nouveau style de vie bucolique se reflétait clairement sur ces albums, comme dans la chanson titre de "Heavy Horses", un hymne aux chevaux de trait, victimes d'une modernisation frénétique.
Sorti en 1978, "Heavy Horses" est assurément un petit bijou. Son Folk Rock tonique est parfaitement travaillé.
C'est un album réussi qui s'inscrit dans la même veine musicale que "Songs From The Wood".
Rock Progressif coloré de Folk et ce, d'une manière encore plus marquée. Ian Anderson, toujours très présent au chant et à la guitare acoustique, aborde des thèmes propres à l'évolution du monde.
L'album, coloré de mélancolie, renoue avec les ballades bucoliques comme la douce-amère "Moths", un folk féérique merveilleusement accompagné de flute et de violons.
"Acres wild" est un morceau médiéval modernisé, "Rover" est décousu mais bien orchestré, "One Brown Moose" s'inspire du répertoire classique, et "Heavy horses" est un Rock en rupture avec des passages au piano très sobres.
"Weathercocké termine l'album de manière très convaincante.

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"Stormwatch", sorti en 1979 est le dernier de ce que certains appellent la trilogie Folk Rock du Tull (avec "Songs From The Wood" et "Heavy Horses"). L'âge d'or du groupe est désormais derrière lui.
On peut dire que c'est la fin d'une époque pour la période du Tull classique.
C'est également le dernier album enregistré par le line-up classique avant que le groupe ne soit remanié en profondeur l'année suivante, groupe qui aura la malchance de perdre son bassiste John Glascock, lequel meurt d'une infection cardiaque peu de temps après la sortie de Stormwatch (il est malgré tout présent sur "Flying Dutchman", "Orion" et "Elegy").
Les temps sont durs pour Jethro Tull et Ian Anderson place "Stormwatch" sous le thème de l'environnement. Le résultat manque un peu d'inspiration.
Ce disque n'a rien d'exceptionnel mais les mélodies y sont très fortes. Les musiciens sont absolument excellents.
Martin Barre délivre des solos de guitare magnifiques, tour à tour très subtils ou plus Hard mais toujours avec un jeu net, précis et incisif.
Le chant de Ian Anderson est toujours bien posé et son jeu de flûte, de guitares acoustiques ou encore de mandoline donnent une saveur unique à cette musique. Le batteur Barrie Barlow est parfait.
"Dark Ages", sonne de façon épique, "The Flying Dutchman" donne dans le prog, et "Something's On The Move" est un Rock très rythmé.

"Stormwatch" n'est pourtant pas vraiment représentatif de la qualité de Jethro Tull, mais les arrangements sont, comme toujours, absolument superbes.
En résumé, l'album est très varié mais aussi très cohérent, à la fois Folk, fortement Prog et il est bouré d'influences classiques avec de temps en temps des influences Hard Rock.
Le bassiste Glascock, après avoir été opéré à coeur ouvert l'année précédente, est donc décédé chez lui, de complications cardiaques.
"Stormwatch" est, en fait, achevé sans lui (Anderson jouant la basse sur plusieurs titres). Barlow, déprimé, se retire après la mort Glascock, et il quitte le groupe.
En outre, Palmer et Evan ont été virés par Chrysalis Records, avant l'album "A".

Jethro Tull se retrouve donc avec Anderson (le seul membre original) et Barre.

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Anderson décide d'enregistrer son premier album solo, et, ce faisant, met un terme, tout provisoire, à Jethro Tull. Il a conservé Barre à la lead guitare, et ajoute Dave Pegg (ancien membre de Fairport Convention) à la basse, Mark Craney à la batterie, et un invité spécial, le claviériste et violoniste Eddie Jobson (ancien membre de Roxy Music, de UK, de Frank Zappa, et aussi de Curved Air).
Souligné par l'utilisation importante des synthétiseurs, il contraste fortement avec le son établi du Tull.
Peut-être sous la pression de Chrysalis Records, Anderson décide finalement de le sortir comme un album de Jethro Tull.
Intitulée "A" (d'après les étiquettes sur des bandes originales pour son album solo mises au rebut, marquées tout simplement "'A' pour Anderson"), il sort à la mi-1980.
Mais l'album a une forte teinte électronique, due au claviériste Eddie Jobson. Il a un son beaucoup plus moderne, moins Folk, d'où une impression complètement différente de tout ce que Tull avait produit auparavant.

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En accord avec l'humeur de l'innovation autour de l'album, Jethro Tull fait une incursion rapide dans le genre naissant de la vidéo musique [recherche originale?] avec "Slipstream", un film qui se déroule au Hammersmith Odeon de Londres (qui a été utilisé pour les scènes extérieures).
Toutefois, les images du concert principal a été fait à partir d'un concert Américain à Los Angeles, en Californie, à la Los Angeles Sports Arena, avec le line up de "A", filmé en Novembre 1980.
Cette vidéo a été réalisé par David Mallet, qui a réalisé de nombreuses vidéos musicales, dont la vidéo de "Ashes to Ashes" pour David Bowie.
Le style électronique de l'album est encore plus prononcé dans ces performances en live et a été utilisé pour un effet saisissant sur certaines des chansons les plus anciennes, dont "Locomotive Breath".
Le son le plus familier de Jethro Tull est mis en évidence dans une version acoustique de "Skating Away on the Thin Ice of the New Day" avec Jobson à la mandoline, Pegg à la mandola et Craney à la basse.

Jobson et Craney retournent à leur propre travail après la rournée "A" et le Tull entre dans une période de batteurs renouvelables: Gerry Conway qui repart après avoir décidé qu'il ne pouvait pas être le seul à remplacer Barlow, Phil Collins (en 'remplaçant de luxe' suite au départ de Gerry Conway, il a joué avec le groupe lors du premier concert de Prince's Trust en 1982), Paul Burgess (pour le tronçon Américain de la tournée "Broadsword and the Beast" et qui a quitté le groupe pour s'installer avec sa famille) et le batteur permanent Doane Perry.

L'année 1981 est la première année de sa carrière discographique où le groupe n'a pas sorti d'album, mais, cependant, certaines sessions d'enregistrement ont eu lieu (Anderson, Barre, Pegg et Conway, avec Anderson jouant des claviers). Certains de ces titres seront publiés sur la compilation "Nightcap" (citée plus haut) sortie en 1993.
Eddie Jobson et Mark Craney quittent le groupe juste après la tournée de promotion de l'album "A".

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Jethro Tull débute alors une période de transition avec ces principaux changements: Gerry Conway et Doane Perry se partagent la batterie suivant les concerts, et Peter-John Vettese prend les commandes aux claviers.
Bien qu'avec des nappes de synthétiseurs un effet de modernité se fait ressentir, le groupe revient quand même à un son un peu plus Folk, plus Pop, mais aussi plus Hard par moment (Gerry Conway étant plus "speed" et percussif que Mark Craney, beaucoup plus fin et aérien à la batterie), notamment dans l'album "The Broadsword and the Beast" sorti en 1982.
La tournée de concerts qui suit la sortie de l'album est beaucoup applaudie et le super show de cette époque révèle ce qui devait être l'un des dernières indulgences du groupe dans la théâtralité de parade: le stade avait été construit pour ressembler à un drakkar Viking et le groupe se produit en grande tenue "faux-médiéval".

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Un album solo d'Anderson (qui est en fait un travail à deux avec Anderson-Vettese) parait en 1983, sous une forme très électronique, intitulé "Walk into Light".
Bien que l'album comporte des paysages sonores électroniques et des voix synthétisées avancés pour son époque, ainsi que des paroles cérébrale sur les effets aliénants de la technologie, sa sortie n'a pas de marché avec les fans de longue date ou les nouveaux auditeurs.
Cependant, comme avec les travaux futurs, en solo par Anderson et Barre, quelques-unes des chansons de "Walk Into Light", comme "Fly By Night", "Made in England" et "Different Germany" feront plus tard leurs apparitions dans les concerts de Jethro Tull.

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En 1984, Jethro Tull publie "Under Wraps", un album à fortes consonnances électroniques, sans batteur "vivant" (au lieu de cela, comme sur "Walk into Light", le groupe utilise une boîte à rythme).
Bien que le groupe soit fier du son, l'album n'est pas bien accueilli, ni par les fans, ni par les critiques, surtout en Amérique du Nord.
Cependant, le clip de "Lap of Luxury" réussit à passer sur la nouvelle chaîne influente, MTV Video Music.
En outre, la version acoustique de la chanson-titre, "Under Wraps 2", trouve une certain intérêt au fil des ans et une version live instrumentale de la chanson se trouve incluse sur le CD live "A Little Light Music" de 1992.
Certains fans de longue date de Jethro Tull fans considèrent, à juste titre, "Under Wraps" comme le plus faible de tous les albums du groupe, mais, Martin Barre en fait pourtant son préfèré.
En raison de problèmes de gorge qu'Anderson développe en chantant sur le matériel exigeant de "Under Wraps" en tournée, Jethro Tull fait une pause de trois ans, au cours de laquelle Anderson continue de superviser la pisciculture de saumon qu'il avait fondé en 1978, même si un single, "Coronach", est sorti au Royaume Uni en 1986 après avoir été utilisé comme thème musical pour un programme de Channel 4 intitulé "Blood of the British".
Vettese quitte le groupe après la tournée, en colère contre les mauvaises critiques sur "The Broadsword and the Beast", "Walk into light", et "Under Wraps".

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Jethro Tull fait un retour fracassant en 1987 avec l'album "Crest of a Knave".
Avec l'absence de Vettese (Anderson contribue à la programmation de tous les synthés) et le groupe s'appuyant plus fortement sur la guitare électrique de Martin Barre qu'il ne l'avait jamais fait depuis le début des années 70, l'album est un succès critique et commercial.
Les ombres de leurs précédentes sorties électroniques sont toujours présentes, toutefois, et l'on retrouve trois chansons de l'album avec utilisation d'une boîte à rythmes, mais à faible dose.
Ironiquement, "Crest of a Knave" remporte, en 1989, un Grammy Award pour "Best Hard Rock/Metal Performance Vocal or Instrumental", battant le favori Metallica et leurs album "And Justice for All".
Le prix a été particulièrement controversé car beaucoup ne considèrent pas Jethro Tull comme un groupe de Hard Rock, encore moins de Heavy Metal.
Sur les conseils de leur manager, qui leur a dit qu'ils n'avaient aucune chance de gagner, personne du groupe n'a assisté à la cérémonie.
En réponse aux critiques qu'ils ont reçu au cours de cette cérémonie, le groupe sort une publicité dans un périodique musique Britannique avec une photo d'une flûte située au milieu d'un tas de barres de fer et il est écrit, "La flûte est un instrument de heavy metal".
En réponse à une question lors d'entrevue au sujet de cette controverse, Ian Anderson répond en plaisantant: "Eh bien, nous faisons parfois jouer notre mandolines très fort".
En 2007, cette victoire sera nommée l'un des dix plus grands bouleversements de l'histoire Grammy par 'Entertainment Weekly'.
Dans les faits, le style de l'album a souvant été comparé à celui des Dire Straits, en partie parce que Anderson semble ne plus avoir la portée vocale qu'il avait auparavant. Durant la tournée qui suit, Don Airey assure la partie clavier du groupe.
Deux chansons en particulier, "Farm on the Freeway" et "Steel Monkey", ont obtenu beaucoup de temps d'antenne radio. L'album contient également la chanson populaire en live "Budapest", qui dépeint une scène dans les coulisses avec une machiniste locale timide. Bien que "Budapest" soit la plus longue chanson sur cet album (un peu plus de dix minutes), "Mountain Men" devient plus célèbre en Europe, illustrant une scène de la Seconde Guerre mondiale en Afrique.
Ian Anderson se réfère à la bataille d'El Alamein et des îles Falkland, en tirant des parallèles historiques sur l'angoisse que les femmes abandonnées par leurs maris guerriers aurait ressenti:
"died in the trenches at El Alamein, (morts dans les tranchées à El Alamein),
died in the Falklands on TV" (morts dans les îles Malouines à la télévision)

En 1992, quand Metallica remporte finalement le Grammy dans la catégorie, le batteur de Metallica, Lars Ulrich dit en plaisantant, "La première chose que nous allons faire est de remercier Jethro Tull de ne pas présenter d'album cette année", une imitation d'un Grammy commenté par Paul Simon quelques années auparavant remerciant Stevie Wonder pour la même chose.

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L'année 1988 a été marquée par l'édition de "20 Years of Jethro Tull", un coffret de cinq LP (également publié comme un triple CD, mais aussi une version tronquée en CD simple intitulé "20 Years of Jethro Tull: Highlights") composé en grande partie de raretés et d'outtakes à travers toute l'histoire du groupe, ainsi qu'une variété de morceaux live et remasterisés.
Il comprenait également un livret qui récapitulait l'histoire du groupe en détail.
Maintenant, épuisé, il est devenu un objet de collection, bien que beaucoup (mais pas toutes) les prises défectueuses ont été inclus en bonus sur les versions remasterisées des albums studio du groupe.

Le multi-instrumentiste Martin "Maart" Allcock, qui en tant que membre de Fairport Convention, avait joué en tant qu'invité avec le Tull au Cropredy Festival l'année précédente, rejoint le groupe principalement en tant que claviériste, en commençant par la tournée du 20e anniversaire. Cela peut ne rien sembler de particulier, mais Allcock, qui maîtrisait toutes sortes d'instruments à cordes avec Fairport, n'avait encore jamais joué des claviers professionnellement avec un groupe.

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En 1989, le groupe sort "Rock Island", qui rencontre moins de succès commercial et critique que leur album précèdent.
Le morceau d'ouverture, "Kissing Willie", contient des paroles de débauche à double sens et des riffs hautement Heavy Metal qui semblaient montrer une vision satirique de la récente victoire du groupe Grammy.
La vidéo d'accompagnement de la chanson a éprouvé beaucoup de difficultés dans les passages d'antenne radio en raison de son imagerie sexuelle.
Bien que "Rock Island" soit quelque peu raté de la part du groupe, deux chansons favorites des fans se dégagent de l'album: "Big Riff and Mando" reflète la vie sur la route pour les musiciens en tournée sans relâche, ce qui donne un reflet ironique au vol de la mandoline prisée de Barre par un fan fasciné, et "Another Christmas Song" est une chanson optimiste célébrant l'esprit humanitaire de la saison des fêtes.
Ces morceaux se détachent de l'ensemble et l'humeur sombre de la plupart des chansons de l'album a été finalement bien accueillie lors de concerts.
"Another Christmas Song" a été ré-enregistré pour la sortie du "Christmas Album" de 2003 de Jethro Tull.

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"Catfish Rising", sorti en 1991, est un album plus solide que "Rock Island". Trois bassistes différents sont utilisés sur ce disque, David Pegg ayant quitté le groupe.
En dépit d'être étiqueté comme un "retour à jouer le Blues", l'album est effectivement marqué par l'utilisation généreuse de la mandoline et de guitare acoustique et d'une plus faible utilisation des claviers (beaucoup moins que tout autre album du Tull des années quatre-vingts).
Les morceaux les plus représentatifs de l'album sont "Rocks on the Road", qui met en lumière le travail le la graveleuse guitare acoustique et les paroles dures à cuire sur la vie urbaine et "Still Loving You Tonight", une ballade discrète Bluesy,.
Allcock, qui avait joué sur la tournée "Catfish Rising", mais pas sur l'album, quitte le Tull à la fin de l'année afin de poursuivre un travail en solo.

Après la tournée 1992, Anderson a re-appris à jouer de la flûte, et il commence à écrire des chansons qui comprennent des influences fortement recommandées des la World Music.
Dave Pegg quitte également le groupe pour se concentrer sur Fairport Convention. Il est remplacé par Jonathan Noyce.

Entre 1992 et 2003, Martin Barre sort, lui aussi quelques albums solo:

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"A Summer Band", en1992

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"A Trick Of Memory" en 1994

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"The Meeting" en 1996

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et "Stage Left" en 2003

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Jethro Tull sort aussi plusieurs albums dans un style dérivé de "Crest of a Knave", mais en incorporant aussi des influences plus Folk.
En 1992, le groupe entame une tournée intitulée "A Little Light Music", la plupart du spectacle se concentre sur des chansons acoustiques, dont beaucoup n'avaient pas été jouées en live depuis des années, voire pas du tout. Un autre transfuge de Fairport Convention, Dave Mattacks, assure la batterie
Un CD live a été enregistré pendant cette tournée et publié sous le même titre plus tard dans l'année.
Il est bien accueilli par les fans en raison de ses versions différentes de nombreuses compositions passées, ainsi qu'une interprétation de la chanson populaire "John Barleycorn".
Comme le montre ces représentations en live la voix de Ian s'est clairement améliorée depuis ses problèmes de corde vocale dans le milieu des années quatre-vingt.
Après la sortie du CD, la tournée s'est poursuivie comme un show de deux moitiés, the "Light and Dark Tour".

L'année 1993 a été marquée par le 25e anniversaire de Jethro Tull qui a sorti plusieurs nouveaux produits, ainsi qu'une vaste tournée anniversaire, qui a débuté en Mai 1993 et a duré presque un an. En accord avec le thème de l'anniversaire, cette tournée a fait revivre un certain nombre de chansons anciennes.

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Le coffret "25th Anniversary Box" est composé de quatre CD comprenant des nouveaux enregistrements live et vintage, remixés et remasterisés de chansons des albums antérieurs, et des ré-enregistrements de vieilles chansons par le groupe des années 90.

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Une compilation de deux CD "Anniversary Collection" a également été publiée, contenant des morceaux originaux remasterisés, et une collection de vidéos incluant de nouvelles interviews, des vidéos promo et des documents d'archives.

Le single remixé, "Living in the (Slightly more Recent) Past", atteint le numéeo 32 dans les UK singles Charts.
Un second projet de coffret de 'outtakes' et de titres rares a été finalement réduit à deux disques et publié vers la fin de l'année sous le titre "Nightcap".
Dans "Nightcap", on retrouve aussi l'intégrale de "Chateau d'Isaster Tapes", enregistrée en 1973.

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L'album "Roots to Branches", est publié en 1995.
Album ambitieux, il tient toutes ses promesses et c'est sans doute l'album le plus Prog que le Tull ait sorti depuis bien longtemps.
Superbement produit et interprété, avec un excellent niveau technique, Jethro Tull est de retour au sommet!
Martin Barre joue merveilleusement bien sur ce disque dans un registre moins Rock que sur "Crest for a Knave" et grâce à des harmonies subtiles, les joutes entre la flute volubile et la guitare sont musicalement beaucoup plus travaillées que dans les enregistrements précèdents.
La présence du virtuose Steve Bailey à la basse offre des développements intéressants et parfaitement intégrés à la musique du Tull.
Martin Barre parvient à rendre certaines compositions plus attrayantes à travers quelques chansons acoustiques comme "Valley" ou "Beside Myself". La flûte de Ian Anderson, très présente sur des morceaux comme "Wounded", "Old and Treacherous"et "Dangerous Veils", contribue à renforcer l'aspect mélodique du disque.
Bref, "Roots To Branches" est un disque sérieux! Il y a du travail, de l'inspiration et de bonnes parties instrumentales, mais, malgré tout ça, on est quand même loin des superbes choeurs de "Songs From The Wood".

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En 1995, Anderson sort son deuxième album solo, "Divinities: Twelve Dances with God', une oeuvre instrumentale composée de douze morceaux de flûte 'lourdes' abordant des thèmes variés avec un motif sous-jacent. L'album a été enregistré avec le claviériste de Jethro Tull, Andrew Giddings et de musiciens d'orchestre.

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En 1999, "J-Tull Dot Com" est dans le même registre que le précèdent album.
Il reflète des influences musicales de plusieurs décennies de la scène tout autour du globe.
Dans la chanson "Hot Mango Flush", Anderson peint des tableaux vivants de scènes de rue du tiers-monde.
Alors que "J-Tull Dot Com" peut ne pas atteindre les hauteurs élevé de monuments tels que "Songs from the Wood" ou "Aqualung", c'est, malgré tout, un effort très créatif et stimulant du Tull.
Depuis leur Grammy de 1987, la production studio du groupe a toujours été relativement à la hauteur.
L'album est impressionnant à la fois musicalement et lyriquement. Cet album démontre qu'Anderson accepte complètement le fait d'être un rocker âgé, avec "Wicked Windows" (une méditation sur des lunettes de lectute).
L'album est rempli de merveilleux moments magiques: ainsi le travail à la guitare de Martin Barre, brûlante sur "El Nino", la belle mélodie de "Bends Like A Willow", la jam féroce au milieu de "AWOL," le piano triste avec la ligne de flûte à l'unisson sur "Wicked Windows", entre autres.
Bien sûr, la musicalité est toujours tout à fait excellente.
Le batteur Doane Perry, le bassiste Jonathan Noyce et le claviériste Andrew Giddings contribuent aux superbes créations que sont des chansons d'Anderson, mais la voix de Ian a quelque peu perdu de son ampleur et elle sonne maintenant un peu plus moelleux. Son jeu de flûte n'a jamais été meilleure.
Bref, un bon album pour les fans du groupe...

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En 1996, divers artistes de Rock Progressif sortent un hommage à Tull, "To Cry You a Song: A Collection of Tull Tales".
Le disque inclut des contributions de plusieurs anciens membres du Tull, ainsi que d'artistes parmi lesquels Keith Emerson, Tempest, Wolfstone, Glenn Hughes, Steve Morse, des musiciens de Magellan, de Dream Theater, d'Asia, de Wishbone Ash, de Uriah Heep et bien d'autres rendent hommage à Ian Anderson et sa fameuse flûte traversière à travers 14 titres inoubliables de Jethro Tull.

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Anderson publie deux autres albums solo studio.
Le premier, "The Secret Language of Birds" est publié en 2000.
Cela faisait longtemps que Ian Anderson n'avait pas suscité autant d'émotions dans un enregistrement.
Anderson passant l'essentiel de son temps en tant que gentleman-farmer dans le Sud-Ouest de l'Angleterre, cela lui a toujours donné un fort appétit d'ambiances rustiques et de musique 'unplugged'.
Il a donc mis à profit le troisième album solo de sa carrière pour laisser libre cours à ce penchant 'Prog pastoral'.
Loin du style des derniers Jethro Tull, on retrouve dans cet album, la sensibilité et la force de l'interprète d'"Aqualung" jusqu'à "Broadsword". Des nuances dans la voix, un accompagnement sobre, efficace, souvent acoustique, et Martin Barre manque malheureusement sur certains morceaux.
L'album nous offre pourtant une petite heure de musique gracieuse et décontractante, superbement mise en son, et c'est même l'attrait essentiel de cet album très rafraîchissant...

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Le second album s'appelle "Rupi's Dance" et il sort en 2003
Ian Anderson prouve à nouveau dans cet opus qu'il est un excellent musicien et un auteur-compositeur par excellence. Cet album est musicalement varié, subtil, tout en étant accessible.
La musique d'Anderson est de plus en plus délicate, mais jamais banale. Son jeu de flûte n'a jamais été meilleure. Son timbre vocal est un peu différente de celle des années 70 et 80, mais ce disque est un bon cru..

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L"année 2003 voit la sortie de "The Jethro Tull Christmas Album", une collection de chants de Noël traditionnels avec des vieux chants de Noël et des nouveaux écrits par Jethro Tull.
Adulé par les uns, méprisé par les autres, je laisse le soin à chacun de se faire sa propre opinion!

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En 2004 sort la bande son du concert enregistré au festival de l'Ile de Wight intitulé "Nothing Is Easy: Live at the Isle of Wight 1970".

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Un double album live et un DVD de Ian Anderson appelés "Ian Anderson plays the Orchestral Jethro Tull" sortent en 2005.

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En outre, le DVD intitulé "Nothing Is Easy: Live at the Isle of Wight 1970" sort enfin (la bande son était sortie l'année précèdente)

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et un album live "Aqualung Live" (enregistré en 2004) sont aussi sortis en 2005.
La même année, Ian Anderson apparait sur une version de la chanson "The Thin Ice," sur le tribute album de Pink Floyd de 2005 "Back Against The Wall".

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Un double coffret DVD "Collectors Edition", contenant deux DVD "Nothing Is Easy" et "Living With The Past" sort en 2006.
Dans "Nothing Is Easy", on retrouve des séquences de l''Isle of Wight Festival' de 1970, considéré par rous les fans du Tull comme un concert classique de Jethro Tull.
"Living With The Past" comprend un documentaire qui présente le groupe en tournée, en Grande-Bretagne et en Amérique, en 2001. On y voit également des images d'une réunion du premier line up de Jethro Tull, Anderson, Abrahams, Cornick et Bunker, filmé jouant dans un pub.

Le bassiste Jon Noyce quitte le groupe en Mars 2006, après un accrochage avec Anderson rapelant la querelle Anderson-Abrahams. Giddings suit en Juillet 2006, citant des tournées incessantes et moins de temps à consacrer à sa famille. Ils sont tous deux remplacés par, respectivement, Dave Goodier et John O'Hara.

En 2006, Jethro Tull joue à l'Indian Institute of Management de Bangalore (IIM-B) pour l''Unmaad', fête culturelle inter-college en Inde. "Au cours des dix dernières années, nous avons vu fleurir l'Inde dans les yeux de l'Occident. Nous attendons avec hâte de voir] ...[des groupes de Rock Indiens", a déclaré Anderson après le spectacle.

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Au mois de Mars 2007 sort un nouveau CD intitulé "The Best of Acoustic Jethro Tull", un ensemble de 24 chansons tirées de performances acoustiques de divers albums du Tull et Ian Anderson. On y trouve une nouvelle version live acoustique de "One Brown Mouse" et une performance live de la chanson traditionnelle, attribuée à Henry VIII, "Pastime With Good Company".

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En Septembre 2007, Jethro Tull publie un CD / DVD "Live At Montreux 2003". Le concert a été enregistré le 4 Juillet 2003 et on y trouve, entre autres, des chansons comme "Fat Man", "With You There To Help Me" et "Hunting Girl". Anderson a de plus en plus de mal à chanter certains anciens titres du groupe, mais le reste est cohérent!

En plus d'un autre calendrier de tournée chargé en 2007, Jethro Tull entre également en studio d'enregistrement pour du nouveau matériel pour un nouveau CD. S'il sortait, ce serait le premier album du groupe depuis 1999. Certaines des nouvelles chansons ont été jouées en direct lors de la récente tournée au Royaume-Uni (Acoustic Tour), et pendant la tournée 'Autumn Tour' en 2007.

Leur tournée 2008, qui célèbre les 40 ans du groupe, inclue notamment de nombreuses chansons plus anciennes ainsi que des apparitions en invités de membres originaux du Tull et bien d'autres.

Jethro Tull et le sitariste Anoushka Shankar reportent un concert prévu initialement pour le 29 Novembre 2008 à Mumbai après les attentats de Mumbai en Novembre 2008. Ils réorganisent alors le projet comme "A Billion Hands Concert", un concert-bénéfice pour les victimes des attentats, et celui-ci a lieu le 5 Décembre 2008.
Ian Anderson commente cette décision en déclarant que: «Certaines personnes pourraient considérer comme irrespectueux que nous ayons un concert mais j'espère que la majorité va se rendre compte de quoi il s'agit et ce que cela veut dire".

En Février 2010, le groupe est commémoré avec un 'Heritage Award' par la 'PRS for Music'. Une plaque a été érigée sur une Eglise catholique à Blackpool, où le groupe joua son tout premier concert.

Le groupe est donc encore et toujours actif au XXIe siècle et continue à sortir de nouveaux albums à quelques années d'intervalle.
Une tournée internationale de plus de soixante dates a débuté en Mars 2010, commençant en Grande-Bretagne puis aux États-Unis et au Canada en Juin.

Pour l'anecdote, David Palmer est devenu, après une opération, Dee Palmer à l'âge de 66 ans, un rêve qu'il nourrissait depuis l'âge de trois ans.

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En 2012 est sorti un album crédité à 'Jethro Tull's Ian Anderson' intitulé "TAAB2: Thick As a Brick 2"...

b]Discographie:[/b]

Jethro Tull:
This Was (1968)
Stand Up (1969)
Benefit (1970)
Aqualung (1971)
Living in the Past (1972)
Thick as a Brick (1972)
A Passion Play (1973)
War Child (1974)
Minstrel in the Gallery (1975)
Too Old to Rock 'n' Roll: Too Young to Die! (1976)
Songs from the Wood (1977)
Bursting Out (1978)
Heavy Horses (1978)
Stormwatch (1979)
A (1980)
Broadsword and the Beast (1982)
Under Wraps (1984)
Crest of a Knave (1987)
Rock Island (1989)
Catfish Rising (1991)
A Little Light Music (1992)
Nightcap - The Unreleased Masters (1994)
Roots to Branches (1995)
J-Tull Dot Com (1999)
The Jethro Tull Christmas Album (2003)
Nothing Is Easy: Live at the Isle of Wight 1970 (2004)
Aqualung Live (2005)
The Best of Acoustic Jethro Tull (2007)
Live At Montreux 2003 (2007)

Jethro Tull's Ian Anderson:
TAAB2: Thick As a Brick 2 (2012)

Sources: wikipedia
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Re: JETHRO TULL (Bio)

Messagepar alcat01 » 15 Fév 2014, 20:35

Bio mise à jour!
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Re: JETHRO TULL (Bio)

Messagepar chareleen » 16 Fév 2014, 09:06

bravo pour ce travail de recherches ! j'aime beaucoup jethro tull
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Re: JETHRO TULL (Bio)

Messagepar alcat01 » 16 Fév 2014, 12:17

chareleen a écrit:bravo pour ce travail de recherches ! j'aime beaucoup jethro tull


Merci!

Rassures toi, tu n'es pas la seule! :coucouz:
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Re: JETHRO TULL (Bio)

Messagepar titis » 30 Mar 2014, 09:51

Homo Erraticus
sera le titre du nouvel album de ian anderson annoncé pour avril

http://jethrotull.com/
Vidéo cachée: Afficher
[video]http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=KHWig_8iq1c[/video]


Vidéo cachée: Afficher
[video]http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=RmfpyTxNmY0[/video]


1. Doggerland
2. Heavy Metals
3. Enter the Uninvited
4. Puer Ferox Adventus
5. Meliora Sequamur
6. The Turnpike Inn
7. The Engineer
8. The Pax Britannica
9. Tripudium Ad Bellum
10. After These Wars
11. New Blood, Old Veins
12. In for a Pound
13. The Browning of the Green
14. Per Errationes Ad Astra
15. Cold Dead Reckoning



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Re: JETHRO TULL (Bio)

Messagepar titis » 30 Sep 2014, 16:21

la réédition deluxe de warchild est annoncé pour novembre

2cd/2dvd et également en vinyl

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Disc One
1. WarChild
2. Queen and Country
3. Ladies
4. Back-door Angels
5. SeaLion
6. Skating Away on the Thin Ice of the New Day
7. Bungle in the Jungle
8. Only Solitaire
9. The Third Hoorah
10. Two Fingers

Disc Two - The Second Act: Associated Recordings
1. Paradise Steakhouse
2. Saturation
3. Good Godmother*
4. SeaLion II
5. Quartet
6. WarChild II*
7. Tomorrow Was Today*
8. Glory Row
9. March, The Mad Scientist
10. Rainbow Blues
11. Pan Dance

WarChild Orchestral Recordings

12. The Orchestral WarChild Theme*
13. The Third Hoorah (Orchestral Version)*
14. Mime Sequence*
15. Field Dance (Conway Hall Version)*
16. Waltz Of The Angels (Conway Hall Version)
17. The Beach (Part I) (Morgan Master Recording)*
18. The Beach (Part II) (Morgan Master Recording)*
19. Waltz Of The Angels (Morgan Demo Recording)*
20. The Beach (Morgan Demo Recording)*
21. Field Dance (Morgan Demo Recording)*

* Previously Unreleased

DVD 1 (Audio & Video)

Contains:
* WarChild remixed to 5.1 DTS and AC3 Dolby Digital surround sound and 96/24 PCM stereo.
* A flat transfer from the original 1974 LP master at 96/24 PCM stereo.
* A flat transfer of the original 1974 Quad LP (with additionally Glory Row & March, The Mad Scientist) at 5.1 (4.0) DTS and AC3 Dolby Digital surround sound.
* Video clips of a Montreux photosession and press conference on 11th January 1974 and The Third Hoorah promo footage with remixed stereo audio.

DVD 2 (Audio)

Contains:
* An additional eleven group recordings from the WarChild sessions and later, including 3 previously unreleased tracks, and 4 orchestral recordings from the WarChild sessions mixed to 5.1 DTS and AC3 Dolby Digital surround sound and 96/24 PCM stereo.
* Six additional orchestral recordings (five previously unreleased) mixed by Robin Black in 1974, now in 96/24 PCM stereo.
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Re: JETHRO TULL (Bio)

Messagepar RRRouliane » 30 Sep 2014, 16:52

J'aime beaucoup cet album, un peu à part dans la discographie du Tull. Evidemment en demi-teintes après la triplettede génie et sans-faute "Aqualung" / "TAAB" / "Passion Play", mais avec des compos valables et une capacité à se réinventer. Un peu l'équivalent du "Who By Numbers" où Pete Townshend cherchait à rebondir après avoir donné tout son jus sur le plan créatif et esthétique.

Bon, par contre, ça va encore faire mal au porte-monnaie, j'ai déjà acheté trois versions de cet album, ils sont pas cool, quoi... :uhuhuh:
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Re: JETHRO TULL (Bio)

Messagepar titis » 30 Sep 2014, 17:04

pour l'instant j'en suis au lp original , donc content :)
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Re: JETHRO TULL (Bio)

Messagepar Algernon » 30 Sep 2014, 17:20

Un alboume que je réécoutais pas plus tard qu'avant-hier. Un de ceux que j'aime du Tull. La pochette est terrible ! (dans le sens réussie)
Keep on schtroumpfing - Il faut survivre avec son temps.
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Re: JETHRO TULL (Bio)

Messagepar Piranha » 30 Sep 2014, 18:11

Je n'avais pas encore réagi au post. Quel travail Alcat ! Bravo :respect:

Jethro, un groupe que j'aime bien.
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Re: JETHRO TULL (Bio)

Messagepar tommy2701 » 30 Sep 2014, 21:11

Un groupe qui a beaucoup de fans, ici. Et ailleurs j imagine.

J ai quelques albums.

Qui ne tournent pas souvent pourtant. Je sais pas trop pourquoi.

Manque de compos mélodiques je dirais...?
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Re: JETHRO TULL (Bio)

Messagepar Muswell » 30 Sep 2014, 21:41

c'est ça qu'est formidable en musique, la variété des goûts
je dois encore avoir un aqualung, pour la pochette et le côté madeleine, pas écouté depuis un bail
et le warchild, je l'ai chiné il y a quelques mois, état nickel, je suis pas arrivé au bout, il est reparti aussi sec à l'échange :))

ce qui m'épate le plus c'est qu'un héron arrive à jouer aussi bien de la flûte :ange:
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Re: JETHRO TULL (Bio)

Messagepar RRRouliane » 01 Oct 2014, 08:31

tommy2701 a écrit:J ai quelques albums.

Qui ne tournent pas souvent pourtant. Je sais pas trop pourquoi.

Manque de compos mélodiques je dirais...?
Aucune lacune sur le plan mélodique, je trouve. Par contre, leurs disques peuvent être, comment dirais-je... Fatigants ? Peut-être est-ce pour ça qu'ils ne tournent pas aussi souvent que d'autres... :mouais:
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Re: JETHRO TULL (Bio)

Messagepar titis » 11 Fév 2015, 18:48

Pour les 40 ans de l'album Minstrell in the gallery va sortir en édition limitée 2cd /2dvd en mai avec une tonne de bonus et un concert de 1975

https://www.burningshed.com/store/jethrotull/product/444/6449/

Disc One - New Steven Wilson Stereo Remix:

1. Minstrel In The Gallery
2. Cold Wind To Valhalla
3. Black Satin Dancer
4. Requiem
5. One White Duck / 010 = Nothing At All
6. Baker St. Muse
7. Baker St. Muse - Pig-Me And The Whore
8. Baker St. Muse - Nice Little Tune
9. Baker St. Muse - Crash-Barrier Waltzer
10. Baker St. Muse - Mother England Reverie
11. Grace
12. Summerday Sands
13. Requiem (Version 1)*
14. One White Duck (Take 5)*
15. Grace (Take 2)*
16. Minstrel In The Gallery (BBC version)*
17. Cold Wind To Valhalla (BBC version)*
18. Aqualung (BBC version)*

Disc Two - Live at The Palais Des Sports, Paris, July 5, 1975 (A Jakko Jakszyk Stereo Mix):

1. Introduction (The Beach Part 11)
2. Wind Up
3. Critique Oblique
4. Wond'ring Aloud
5. My God
a. Flute Solo Including: God Rest Ye Merry Gentlemen/Bouree/Quartet
b. Living In The Past
c. My God (Reprise)
6. Cross-Eyed Mary
7. Minstrel In The Gallery
8. Skating Away On The Thin Ice Of The New Day
9. Bungle In The Jungle
10. Aqualung
11. Guitar Improvisation
12. Back-Door Angels
13. Locomotive Breath with improvisation and including Hard Headed English General and Back-Door Angels (Reprise)

* Previously Unreleased

The DVDs will feature the DTS & DD 5.1 surround mixes as well as the 96/24 PCM stereo mix and and an eight and half minute film of the band recorded in Paris on 6th July 1975.
















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Re: JETHRO TULL (Bio)

Messagepar nunu » 29 Avr 2017, 08:48

http://www.telerama.fr/musique/ian-ande ... 1493379469

Telerama consacre un article a Ian Anderson a l'occasion de la sortie du nouveau Jethro Tull, des classiques du groupes adaptés pour Quatuor a cordes
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