Le dernier opus des Doors est un chef d’œuvre !
Jim Morrison est plus serein dans un groupe à la réputation et à la célébrité énorme. Ray Manzarek, John Densemore, Robbie Kriegger et bien sur l’emblèmatique leader Jim Morrison. Le groupe a trouvé son second souffle qu’il a eut du mal à saisir. En effet pour mémoire le premier album éponyme et le second, Stranger Days avait propulsé le groupe aux sommets du Billboard et de la gloire. Le fragile poête et leader de rock band s’enferme dans la drogue et l’alcoolisme afin de s’échapper dans le carcan de la célébrité. Mais il ne maitrise plus tout et son image d’ange envoutant et poétique s’effrite au point de devenir scandaleuse.
Le groupe sort alors Waiting for the Sun qui ne déçoit pas totalement et même rassure la critique qui l’avait bien accueillie à l’époque. Mais le désastre du tristement célèbre concert de Miami en 1969 fait connaitre une mauvaise facette des Doors. Soft Parade est un échec d’un groupe déstabilisé par son charismatique qui, comme souvent, n’arrive pas à faire face à la réalité et se dédile. Il ne veut plus être chanteur de rock mais poète. Le reste du groupe ne veut pas s’arrêter après un si bon début.
Mais Morrison réagit et écoute Ray Manzarek. Tous se concentrent et travaillent sur Morrison Hotel. Dans le titre Jim Morrison est mis en avant. Cela doit flatter son égo. Puis très rapidement le groupe passe à l’enregistrement de L.A. Woman où l’ambiance dans le groupe est vraiment bonne.
Ce disque, enregistré en seulement dix jours renferme quelques chef d’œuvre s’articulant autour du blues et du rock. Bien sur des relants de pop sublime joyeusement l’album. L’ouverture de la galette se fait avec The Changeling une chanson au thème rock par excellence et où l’oppulence de Morrison nous colle à la peau immédiatement. On sait qu’on va bien aimer ce truc, il y a un feeling qui sans bon la période 67/71 que les Doors charastérisent. Et en effet on ne si trompe pas avec l’intéressant et un peu pop, un peu rock, un peu blueseu Love her Madley. Il y a aussi et c’est remarquable en 1971 une petite idée funk ! Been Down so Long est l’une des plus belles chansons blues des Doors.Gras, lourd, voix chaude et guitare incroyable le groupe sait faire encore de grande chose. Cars Hiss by my window est aussi un blues, une complainte splendide. Il y a un truc dans cette chanson sulfureuse et calme à la fois. Enfin et paisiblement la face A s’achève avec le long L.A. Woman qui est, tout simplement, californien. Il y a de l’humour, des idées foles, du soleil. C’est vraiment les Doors et l’image qu’on peut se faire de ce Peace Time.
La face B est lancé par L’America, massif et brute chanson délirante d’un groupe qui sais encore s’amusé après tout ce qu’il a vécu. Et la simplisité et légéreté est encore de mise avec Hyacinth House. Une belle poésie bien proposé. Néanmoins Crawling King Snake est bien plus sombre et fait de nouveau référence aux serpents et au coté sombre et torturé du poète déchu. WASP est l’un des plus beau textes de Jim Morrison plaçait sur une musique simple et courte. Un vrai plaisir d’écouter cette chanson qui sonne encore très Doors.
Enfin sur une nuage (noir) l’album s’achève sur un coup de tonnerre et une averse bienfaitrice. Riders on the Storm est psychédélique et bien sur libéré comme une véritablement chanson signé par les pionniers du monde rock californien.
Sur une chef d’œuvre et paisiblement Jim Morrison et les Doors peuvent nous quitter. Tout est dit avec cette album qui conclue véritablement une carrière mythique d’un groupe emblématique ! Rideau ….
