Alors tout d'abord une agréable surprise en arrivant sur place et voyant le monde déjà présent, nous devions être près de mille dans la salle (comparé à la petite centaine quelques jours avant).
La première partie, Chicken House (qui ont également fait les premières parties de Ten Years After), nous ont sorti un Blues-power-hard sympathique, avec quelques titres qui rendaient bien, mais une chanson acoustique qui était vraiment à chier. Bref juste de quoi chauffer gentillement.
S'en suis l'arrivée de Nazareth après un Highway To Hell qui lui a surchauffé la salle en une fraction de seconde.
Le groupe se compose actuellement de Pete Agnew (basse), Jimmy Murrison (guitare, qui rejoint le groupe en 1994), Lee Agnew (batterie, arrivé en 1999) et bien sur le grand Dan McCafferty au chant. Et que dire de ce chant, que je situerais entre un Bon Scott et un Brian Johnson, violent, incisif et rocailleux, toujours au plus juste malgré l'approche des 62 ans de Dan. Le guitariste remplace agréablement bien Manny Charlton, bien que son jeu scénique soit plus renfermé. Les riffs de basse sont toujours parfaitement assurés par Pete qui affiche régulièrement un grand sourire au public. Le batteur, cadet du groupe, rythme avec justesse et une frappe très groovy les morceaux.
Ils nous servent un hard rock à leur sauce, laissant tomber leurs débuts plus folk/country lourd et orchestrale. Leurs grands standards y passent tout comme 2 titres de leur nouvel album, "The Newz".
Nous avons donc eu droit à Razamanaz et son riff simple mais acrocheur sur lequel se pose la voix éraillée au whishey de Dan et un solo monstrueux ! Le magnifique Hair of The Dog, hymne du hard rock. La reprise des Everly Brothers, Love Hurts, cette power-ballad troublante au chant ultra-violent qui aura value au groupe une étiquette de groupe "power-ballad", car sortie en Amérique comme single (la maison de disque américaine sentant le coup à jouer sur ce titre), alors qu'elle n'était qu'en face B sur l'album anglais. Un passage par le rock sudiste avec Whiskey Drinkin’ Woman. Woke Up This Morning, titre également hard rock, avec une base rythmique trouvant le juste milieu entre violence et groove. Voilà pour les principaux titres de ce concert d'environ 1h45 qui fut simplement excellent. Petits points négatifs sur un titre commencé à la cornemuse par Dan qui sonnait très "electro" ... mais la suite la très bien rattrapée et également sur les fumigènes balancés à forte dose par les techniciens en début de set qui ont totalement fait disparaître le quatuor dans un nuage de fumée durant un petit moment.
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