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MessagePosté: Lun Avr 14, 2008 1:43 am 
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Inscription: Ven Oct 05, 2007 2:43 am
Messages: 555
Localisation: DE L'AUTRE COTE
Victor Hugo :

J'aime l'araignée

J'aime l'araignée et j'aime l'ortie,
Parce qu'on les hait ;
Et que rien n'exauce et que tout châtie
Leur morne souhait ;

Parce qu'elles sont maudites, chétives,
Noirs êtres rampants ;
Parce qu'elles sont les tristes captives
De leur guet-apens ;

Parce qu'elles sont prises dans leur oeuvre ;
Ô sort ! fatals noeuds !
Parce que l'ortie est une couleuvre,
L'araignée un gueux;

Parce qu'elles ont l'ombre des abîmes,
Parce qu'on les fuit,
Parce qu'elles sont toutes deux victimes
De la sombre nuit...

Passants, faites grâce à la plante obscure,
Au pauvre animal.
Plaignez la laideur, plaignez la piqûre,
Oh ! plaignez le mal !

Il n'est rien qui n'ait sa mélancolie ;
Tout veut un baiser.
Dans leur fauve horreur, pour peu qu'on oublie
De les écraser,

Pour peu qu'on leur jette un oeil moins superbe,
Tout bas, loin du jour,
La vilaine bête et la mauvaise herbe
Murmurent : Amour !

_________________
La fin du rire et des doux mensonges
La fin des nuits où nous avons voulu mourir.

( Je ne suis pas le premier propriétaire de ce compte )


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MessagePosté: Mer Avr 30, 2008 6:42 pm 
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Inscription: Ven Oct 05, 2007 2:43 am
Messages: 555
Localisation: DE L'AUTRE COTE
Quand je n'ai pas le coeur prêt à faire autre chose,
Je sors et je m'en vais, l'âme triste et morose,
Avec le pas distrait et lent que vous savez,
Le front timidement penché vers les pavés,
Promener ma douleur et mon mal solitaire
Dans un endroit quelconque, au bord d'une rivière,
Où je puisse enfin voir un beau soleil couchant.

Ô les rêves alors que je fais en marchant,
Dans la tranquillité de cette solitude,
Quand le calme revient avec la lassitude!

Je me sens mieux. Je vais où me mène mon coeur.

Et quelquefois aussi, je m'assieds tout rêveur,
Longtemps, sans le savoir, et seul, dans la nuit brune,
Je me surprends parfois à voir monter la lune.

Tiré de Premières poésies

Eudore Évanturel (1852-1919)
Poète québécois exilé aux USA en 1879 et de retour au Québec en 1887. Il mourra toutefois à Boston en 1919.

_________________
La fin du rire et des doux mensonges
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MessagePosté: Ven Juil 04, 2008 1:33 pm 
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Inscription: Ven Juil 04, 2008 1:05 pm
Messages: 904
Xavier Forneret
(1809-1884)


Un pauvre honteux

Il l'a tirée
De sa poche percée,
L'a mise sous ses yeux ;
Et l'a bien regardée
En disant : " Malheureux ! "

Il l'a soufflée
De sa bouche humectée ;
Il avait presque peur
D'une horrible pensée
Qui vint le prendre au coeur.

Il l'a mouillée
D'une larme gelée
Qui fondit par hasard ;
Sa chambre était trouée
Encor plus qu'un bazar.

Il l'a frottée
Ne l'a pas réchauffée
A peine il la sentait ;
Car, par le froid pincée,
Elle se retirait.

Il l'a pesée
Comme on pèse une idée,
En l'appuyant sur l'air.
Puis il l'a mesurée
Avec du fil de fer.

Il l'a touchée
De sa lèvre ridée. -
D'un frénétique effroi
Elle s'est écriée :
Adieu, embrasse-moi !

Il l'a baisée,
Et après l'a croisée
Sur l'horloge du corps,
Qui rendait, mal montée,
De mats et lourds accords.

Il l'a palpée
D'une main décidée
A la faire mourir. -
- Oui, c'est une bouchée
Dont on peut se nourrir.

Il l'a pliée,
Il l'a cassée,
Il l'a placée,
Il l'a coupée ;
Il l'a lavée,
Il l'a portée,
Il l'a grillée,
Il l'a mangée.

Quand il n'était pas grand on lui avait dit : Si tu as faim, mange une de tes mains.


:oops:


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MessagePosté: Ven Juil 04, 2008 2:14 pm 
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Inscription: Mer Juil 11, 2007 12:45 pm
Messages: 2021
Localisation: RAVE UP !
Quand je n'ai pas le coeur prêt à faire autre chose,
Je sors et je m'en vais, l'âme triste et morose,
Avec le pas distrait et lent que vous savez,
Le front timidement penché vers les pavés,
Promener ma douleur et mon mal solitaire
Dans un endroit quelconque, au bord d'une rivière,
Où je puisse enfin voir un beau soleil couchant.

Ô les rêves alors que je fais en marchant,
Dans la tranquillité de cette solitude,
Quand le calme revient avec la lassitude!

Je me sens mieux. Je vais où me mène mon coeur.

Et quelquefois aussi, je m'assieds tout rêveur,
Longtemps, sans le savoir, et seul, dans la nuit brune,
Je me surprends parfois à voir monter la lune.

Tiré de Premières poésies

Eudore Évanturel (1852-1919)
Poète québécois exilé aux USA en 1879 et de retour au Québec en 1887. Il mourra toutefois à Boston en 1919.

J'aime beaucoup coucouz

_________________
" I've survived to ten million lies ! "

- Mon groupe : http://www.myspace.com/stasirock


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MessagePosté: Lun Juil 21, 2008 12:43 am 
So, so you think you can tell Heaven from Hell,
blue skies from pain.
Can you tell a green field from a cold steel rail?
A smile from a veil?
Do you think you can tell?
And did they get you to trade your heroes for ghosts?
Hot ashes for trees?
Hot air for a cool breeze?
Cold comfort for change?
And did you exchange a walk on part in the war for a lead role in a cage?
How I wish, how I wish you were here.
We're just two lost souls swimming in a fish bowl, year after year,
Running over the same old ground.
What have you found? The same old fears.
Wish you were here.

Respect ! c'est tout ...


et :

Satellites gone
Up to the skies
Thing like that drive me
Out of my mind

I watched it for a little while
I like to watch things on tv

Satellite of love
Satellite of love
Satellite of love
Satellite of

Satellites gone
Way up to mars
Soon it will be filled
With parking cars

I watch it for a little while
I love to watch things on tv

Satellite of love
Satellite of love
Satellite of love
Satellite of

Ive been told that youve been bold
With harry, mark and john
Monday, tuesday, wednesday to thursday
With harry, mark and john

Satellites gone
Up to the skies
Thing like that drive me
Out of my mind

I watched it for a little while
I love to watch things on tv

Satellite of love
Satellite of love
Satellite of love
Satellite of

Satellite of love
Satellite of love
Satellite of love
Satellite of love
Satellite of love
Satellite of love

Ca me fait penser à mon ex :?


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MessagePosté: Lun Juil 21, 2008 1:08 am 
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Inscription: Mer Juil 11, 2007 12:28 am
Messages: 40975
Localisation: Étable - 3e rangée à gauche
Aïe, pas bon, ça, quand la musique est reliée à un souvenir personnel... :?


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MessagePosté: Sam Sep 13, 2008 2:11 pm 
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Inscription: Ven Juil 04, 2008 1:05 pm
Messages: 904
« ...

Combien de mouches vrombissaient autour de toi innocentes de ta crasse, lors que tu maudissais les paradis du chemin de fer et ton âme de fleur ?

Pauvre fleur morte ? quand oublias-tu que tu étais une fleur ? quand as-tu regardé ta peau et conclu que tu étais une sale vieille locomotive impuissante ? un fantôme de locomotive ? le spectre et l'ombre d'une folle locomotive américaine jadis puissante ?

T'as jamais été locomotive, Tournesol, tu étais un tournesol !

Et toi Locomotive, tu es une locomotive, ne m'oublie pas !

Alors j'ai attrapé le tournesol-squelette et l'ai planté à mes côtés comme un sceptre, et délivre mon sermon à mon âme, et à l'âme de Jack aussi, et à quiconque l'écoutera,

Nous ne sommes pas notre peau de crasse, nous ne sommes pas notre locomotive effrayante et lugubre sans image, nous sommes tous au-dedans de beaux tournesols dorés, bénis de notre propre semence & des corps-accomplissements beaux nus dorés poilus qui grandissent en tournesols fous noirs et formels dans le crépuscule, épiés par nos yeux dans l'ombre de la folle locomotive berge de rivière crépuscule Frisco collines boîtes en fer-blanc vision assise du soir. »


Tournesol Soutra, Howl,

Allen Ginsberg 1955.


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MessagePosté: Sam Sep 13, 2008 4:21 pm 
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Inscription: Mer Juil 11, 2007 3:36 pm
Messages: 13200
Oh putasse Ginsberg ?



Allen Ginsberg : extrait de HOWL.

J'ai vu les plus grands esprits de ma génération détruits par la folie, affamés hystériques nus, se traînant à l'aube dans les rues nègres à la recherche d'une furieuse piqûre, initiés à tête d'ange brûlant pour la liaison céleste ancienne avec la dynamo étoilée dans la mécanique nocturne, qui pauvreté et haillons et œil creux et défoncés restèrent debout en fumant dans l'obscurité surnaturelle des chambres bon marché flottant par-dessus le sommet des villes en contemplant du jazz, qui ont mis à nu leur cerveaux aux Cieux sous le Métro aérien et vu des anges d'Islam titubant illuminés sur les toits des taudis, qui sont passés à travers des universités avec des yeux radieux froids hallucinant l'Arkansas et des tragédies à la Blake parmi les érudits de la guerre, qui ont été expulsés des académies pour folie et pour publication d'odes obscènes sur les fenêtres du crâne..


En anglais :


Howl

For Carl Solomon

I

I saw the best minds of my generation destroyed by
madness, starving hysterical naked,
dragging themselves through the negro streets at dawn
looking for an angry fix,
angelheaded hipsters burning for the ancient heavenly
connection to the starry dynamo in the machin-
ery of night,
who poverty and tatters and hollow-eyed and high sat
up smoking in the supernatural darkness of
cold-water flats floating across the tops of cities
contemplating jazz,
who bared their brains to Heaven under the El and
saw Mohammedan angels staggering on tene-
ment roofs illuminated,
who passed through universities with radiant cool eyes
hallucinating Arkansas and Blake-light tragedy
among the scholars of war,
who were expelled from the academies for crazy &
publishing obscene odes on the windows of the
skull, .......

Le plus grand poète américain du 20 °s ? Peut-être bien.


je me souviens au lycée j'avais présenté à la classe et à ma prof ce poème dont j'avais lu qques extraits.....houlà la tête de ma prof et mes con-disciples (même pas) à dire paratout que décidément le buvard et moi faisaient bon ménage :D

_________________
"Il y a des années où l'on a envie de ne rien faire" P-Barouh


Dernière édition par harvest le Sam Sep 20, 2008 5:44 pm, édité 1 fois.

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MessagePosté: Sam Sep 13, 2008 5:09 pm 
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Inscription: Ven Juil 04, 2008 1:05 pm
Messages: 904
Le plus grand moète américain du 20 )s ? Peut-être bien.


Sans aucun doute dirais-je même, avec Kerouac et Burroughs pour la Beat Generation.

Le plus beau passage de Howl :

" An With the Absolute heart of poem butchered out of their own Bodies good to eat a Thousand years ... "
( Si mes souvenirs sont bons...) J'avais appris un passage par coeur, il me fascinait.


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MessagePosté: Sam Sep 13, 2008 7:10 pm 
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Inscription: Mer Juil 11, 2007 12:28 am
Messages: 40975
Localisation: Étable - 3e rangée à gauche
Vous ne trouvez pas que la traduction en français noie la beauté du texte ?


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MessagePosté: Sam Sep 20, 2008 4:59 pm 
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Inscription: Ven Juil 04, 2008 1:05 pm
Messages: 904
Vous ne trouvez pas que la traduction en français noie la beauté du texte ?

Elle la noie dans le sens où la traduction n'exprime pas forcément l'idée initiale et provocatrice de Ginsberg, c'est nettement moins percutant, cependant elle garde tout son lyrisme, c'est le principal :D

http://www.lire.fr/critique.asp/idC=47968/idR=212/idG=9

Une très bonne critique à lire.


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MessagePosté: Sam Sep 20, 2008 5:46 pm 
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Inscription: Mer Juil 11, 2007 3:36 pm
Messages: 13200
Vous ne trouvez pas que la traduction en français noie la beauté du texte ?

Traduction=trahison....mais c'est quand même bien de pouvoir lire ces textes pour un non angliciste !

Mais surtout Ginsberg il faut l'entendre dire Howl....là c'est tout simplement grandiose ! :D

_________________
"Il y a des années où l'on a envie de ne rien faire" P-Barouh


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MessagePosté: Sam Sep 20, 2008 7:10 pm 
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Inscription: Ven Juil 20, 2007 3:23 pm
Messages: 12953
Localisation: dernière porte a gauche
poème cochon

L'interstice

Tapie dans le revers subtil
D'un pli au méandre des cuisses,
Une ride en chagrin qui se plisse
Cache un puit floral et gracile,
Ourlé, maléfique et fragile,
Semblable aux sépales d'un calice
Recélant le nectar du vice.

Humide et tiède quand s'y invite,
Happé par un vent de malice,
Le médius effleurant l'Orchis
Flattant le gardien qui l'habite,
Vomit sa fièvre d'eau bénite
Quand s'abouche à son orifice
La salamandre pour qu'il jouisse.

Il est le goufre qui libère
Un flot de soufre, commun supplice,
Ruisselle en Styx à l'interstice
Depuis la source du mystère
Au bénitier où se mélèrent
Salive aigre et sanglots de pisse,
Suant aux vasques du délice.

_________________
"la naïveté grotesque des enfants fait peine à voir, surtout si l'on veut bien la comparer à la maturité sereine qui caractérise les adultes. Par exemple, l'enfant croit au Père Noël. L'adulte, non. L'adulte ne croit pas au Père Noël. Il vote."


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MessagePosté: Sam Sep 20, 2008 7:24 pm 
poème cochon

je m'en doutais!!

t'es un gentil cochon :P


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MessagePosté: Sam Mai 30, 2009 1:52 am 
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Inscription: Ven Juil 04, 2008 1:05 pm
Messages: 904
Quelle Emotion! Ce fut dans ce sujet que jadis, j'eus posté mon premier message, et je suis bien surprise de n'y avoir cité le Ô combien adulé, Stéphane Mallarmé...
Allons-y :D



Don du poème

Je t’apporte l’enfant d’une nuit d’Idumée !
Noire, à l’aile saignante et pâle, déplumée,
Par le verre brûlé d’aromates et d’or,
Par les carreaux glacés, hélas ! mornes encor,
L’aurore se jeta sur la lampe angélique.
Palmes ! et quand elle a montré cette relique
A ce père essayant un sourire ennemi,
La solitude bleue et stérile a frémi.
Ô la berceuse, avec ta fille et l’innocence
De vos pieds froids, accueille une horrible naissance :
Et ta voix rappelant viole et clavecin,
Avec le doigt fané presseras-tu le sein
Par qui coule en blancheur sibylline la femme
Pour des lèvres que l’air du vierge azur affame ?

Stéphane Mallarmé.


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