Forum de rock6070

Chronique des inrocks..Encore que coup de Pulvar!!

http://www.lesinrocks.com/2012/09/10/mu ... -11299664/

Ouais ! Et ben je suis pas prêt de lire les Inrock ! Défonçage de portes ouvertes ! Formule à l'emporte pièce - "chef d’œuvre copernicien" - heu... oui, c'est ça mon gars !

Un point d'accord - sur la pochette, là faut vraiment que Bob se paie des lunettes !

Allez passons et revenons à l'essentiel - le disque ! Et là y'a du taf' - impossible d'épuiser le truc en qques écoutes et surtout pas en format MP3 sur un baladeur !

Je n'ai pas écouté, donc je ne sais pas si Kaganski a raison ou pas, mais on peut peut-être s'entendre sur un point : Kaganski est un des plus mauvais chroniqueurs de disques des Inrocks, où le vivier est pourtant fécond. Ce type est nul.

Franchement ce que dis le mec des inrocks est loin d'être idiot..mais c'est faux
Je m'explique

La forme n'est certes pas innovante sur ce disque comme je l'ai déjà dit
Et sur ce point il a raison

Ce que Kangaski n'a par contre pas compris c'est que ce qu'il considère comme un point non négligeable du disque c'est à dire la voix est en fait le point central. Ce qui fait de ce disque une oeuvre majeure de Bob Dylan..car après tout la voix a tjs été un des piliers du génie de Dylan ..Lorsque celle cie atteint une telle intensité l'album devient forcément un incontournable de l'oeuvre globale..De mon point de vue en tout cas

Sinon exactement comme Harvest je ne me lasse pas de ce disque!!

Pour illustrer mon propos sur la voix il faut écouter le début de Pay In Blood..Dylan aboie carrément dans le micro!!

Enfin une première chanson traduite

http://www.bobdylan-fr.com/trad/narrowway.html

Quand on disait que Dylan avait perdu le génie des paroles cette chanson est quand même pas trop mal écrite..Je dirais même que la traduction est pour une fois très plaisante à lire

Pour ce que tu disait Bebeto, certains veulent effectivement retrouver le Grand Bob : mais uniquement sur disque !
La preuve est que, parmi les journaux qui ont fait les critiques les plus élogieuses de ses derniers albums, se trouvent souvent ceux qui passent leur temps à dégueuler sur ses prestations scéniques.
Comme si le Zim' était mort physiquement, mais toujours vivant sur ses nouvelles productions discographiques.

En fait, dans le 90% des cas, ce qui fâche les auteurs des compte rendus de ses concerts c'est qu'il ose réinventer et réarranger ses plus célèbres chansons. C'est le motif qui revient tout le temps : "Dylan massacre ses chansons mythiques", "Blowin' In The Wind méconnaissable", "personne n'a reconnu Tambourine Man". Comme s'il s'agissait de reliques sacrées intouchables. Pourtant Dylan n'a jamais cessé de faire cela, depuis les premiers réarrangements électriques certains titres folks en électriques en 1966. Toute sa carrière est d'ailleurs un réarrangement perpétuel.
Prenons le cas inverse. Si Dylan ne ferait que des tournées "Greatest Hits", avec tous les soirs la même set-list de "tubes" bien reconnaissables, tout le monde lui tomberait également dessus.

C'est intéressant ce que tu dis. Et c'est effectivement l'impression que j'ai après avoir parcouru quelques critiques de festivals.
Les fans de loin en loin de Dylan, comme tous les fans lointains d'ailleurs des grands groupes, veulent les arrangements comme c'est sur le disque, à la note près, à l'intonation près.

C'est méconnaître le personnage qui recourt à la scène pour poursuivre et faire évoluer sa musique, proposant de nouvelles moutures, sorte de chansons évolutives. C'est ce qui, à mon avis, le maintient en vie (artistique) et la raison pour laquelle il tourne encore beaucoup. Faut bien trouver une excitation.

LA plus belle chronique que j'ai lu sur ce disque est ici

http://almost-friendless-too.over-blog. ... 50347.html

Les fans de loin en loin de Dylan, comme tous les fans lointains d'ailleurs des grands groupes, veulent les arrangements comme c'est sur le disque, à la note près, à l'intonation près
C'est méconnaître le personnage qui recourt à la scène pour poursuivre et faire évoluer sa musique, proposant de nouvelles moutures, sorte de chansons évolutives.

Le pire, c'est que ces réarrangements sont parfois vu comme de la provocation gratuite de la part du Zim'. J'avais lu une fois dans une chronique : "Ultime provocation de Bob Dylan : ses nouvelles versions de ses plus grandes chansons. Méconnaissables même pour les fans avertit de l'artiste."
On se rappelle également un article qu'avait publié Vox dans lequel une personne du public se plaignait du fait "qu'il n'a joué aucunes de ses vieilles chansons". Alors qu'il y avait "Like A Rolling Stone", "Blowin' In The Wind", "All Along The Watchtower" et "Tambourine Man" dans la set-list ce soir là. Au final certains se sentent arnaqués car, comme tu l'as dis, ils ont payés pour venir écouter les "tubes" comme sur le disque.
Dylan réarrange ses titres depuis 1965, car Il a toujours voulu qu'ils "collent" aux sonorités de ses albums du moment. C'est un parti prit, pas une provocation gratuite comme veulent le voir certains journalistes à deux sous.

Je pense que Tin Angel va devenir mon morceau favori de Tempest
Avec PAy in blood peut être

Le vieux cause..
Vivement la traduction!
"]

Le vieux cause..
Vivement la traduction!
"]

Je viens de voir ça aujourd'hui ! Du coup, je me suis abonné au magazine pour pouvoir lire l'article en ligne, le 14 septembre. En bonus, j'ai droit à une vraie mine d'or pour 60 $, tous les magazines en ligne depuis le numéro 1 en 67. Je vais passer du temps sur le site de Rolling Stone !

Tu as écouté le dernier disque Uncle Jam?

UN petit appercu de ce à quoi on aura droit dans le futur RS

Sans arrêt accusé de plagiat par la critique, le chanteur explique que l'appropriation des paroles d'autres auteurs «fait partie de la tradition folk».


Quand Bob Dylan est accusé de plagiat, il ne rigole pas. Interrogé par le magazine Rolling Stone , le chanteur défend ses œuvres bec et ongles et s'en prend violemment aux critiques qui l'accusent de copier les paroles d'autres auteurs. «Les reprises dans le folk et le jazz sont une tradition enrichissante (...) Tout le monde a le droit de le faire sauf moi», s'est-il plaint. «Il y a des règles différentes me concernant», poursuit Dylan.

En 2003, le chanteur avait été accusé de plagiat par le Wall Street Journal. Le quotidien avait noté que certaines paroles de l'album Love and Theft (2001) étaient tirées d'une biographie écrite par un truand japonais, Confessions d'un Yakuza parue en 1995. En 2006, c'est au tour du New York Times de dénoncer un plagiat sur l'album Modern Times (2006). Dylan se serait fortement inspiré des œuvres d'un poète vivant au XIXe siècle.

«Ce sont les mêmes personnes qui m'ont appelé Judas»

«Je travaille mon œuvre, explique le chanteur. C'est aussi simple que ça. Cela s'appelle composer. C'est une affaire de mélodie et de rythme. Tu peux tout t'approprier. Tout le monde le fait», poursuit-il, traitant les critiques de «mauviettes».

«Ce sont les mêmes personnes qui ont tenté d'épingler le nom de Judas sur moi», ajoute Bob Dylan, se référant aux fans de folk dans les années 1960 qui ont longtemps comparé le chanteur au personnage biblique qui a trahi Jésus. «Tous ces gens mauvais peuvent aller brûler en enfer», s'est-il emporté.

Bob Dylan a sorti sa nouvelle œuvre Tempest cette semaine, son 35e album studio en 50 ans de carrière. Tempest est plein de références et d'hommages: le nom de l'album et la chanson éponyme font allusion à la catastrophe du Titanic, et la chanson Roll on John est dédiée à John Lennon.

A tort ou à raison, je ne connais pas les oeuvres dont on parle, je trouve que c'est assez délicieux de traiter de plagiaire un type dont les compositions ont nourri une bonne centaine de grands artistes l'ayant repris depuis qu'il s'est mis en tête d'écrire des chansons.