Forum de rock6070

Van Der Graaf Generator - ALT, 2012
Un album non attendu et inattendu, si tant est qu'on puisse être encore surpris par la bande de P.H.. Un disque instrumental, qui laisse pas mal de place aux improvisations, et un assez large espace aux percussions, frôlant la musique concrète par instants, virant assez trip-hop sur certains morceaux. Assez bande originale de film expérimental au final.
Repeat After Me, est une superbe pièce, le piano semble tout droit sorti de chez ECM.
J'étais pas au courant

Moi non plus - zarbi cette sortie imprévue.

Van Der Graaf Generator - ALT, 2012
Un album non attendu et inattendu, si tant est qu'on puisse être encore surpris par la bande de P.H.. Un disque instrumental, qui laisse pas mal de place aux improvisations, et un assez large espace aux percussions, frôlant la musique concrète par instants, virant assez trip-hop sur certains morceaux. Assez bande originale de film expérimental au final.
Repeat After Me, est une superbe pièce, le piano semble tout droit sorti de chez ECM.
J'étais pas au courant

Quelques détails :

http://peterhammill.xooit.com/t276-ALT.htm

Un disque de Cure que je n'avais pas écouté depuis une éternité (je ne les écoute plus beaucoup de toute façon, tellement je les connais) : Concert, captation live mensongère puisqu'il ne s'agit pas d'un seul et unique concert, mais d'un montage. C'est d'ailleurs un montage tout-à-fait intéressant, qui compile des titres issus de leur dernier album de l'époque (The Top, 1984), et une sorte de "best-of" de titres des précédents, dans des versions plus rapides, plus rock, qui concourent à montrer le groupe sous un angle assez heavy finalement, très influencé rock psyché (Hendrix notamment, écouter la version de "Shake Dog Shake" d'ouverture). Le point de vue défendu, semble-t-il, c'est que l'orientation plus psyché de The Top n'est pas un virage, mais le fruit d'une lente évolution (d'ailleurs, très tôt dans leur carrière, Cure reprenait "Foxy Lady", ce dont attestent quelques enregistrements qui montrent que, euh, ils ne savent pas la reprendre). C'est un point de vue intéressant, et un bon disque live.

ALAN STIVELL
olympia 1972
je le trouve bien mon alan stivell et en plus il est en bon état

The Elves.
Acheté sur le seul nom de RJ Dio. Je m'attendais à truc pop rock psyché, typé 60s et je me retrouve avec du blues rock endiablé. L'ombre d'Hendrix y plane également.
Excellent

"and before Elf... there were Elves"

A Cette époque, le nain chantant avait même réussi à trouver plus petit que lui.

d'où leur nom (véridique)

Silver Jews, Early Times 1990-91

Je sais bien que les Silver Jews n'occupent que très peu les forts en thèmes du rock 60-70 du forum, mais comme j'écoute cette compilation intéressante, ça permet de parler un peu d'eux et de lo-fi.

Les Silver Jews, c'est principalement David Berman + Stephen Malkmus et Bob Nostanovich de Pavement. Cette compilation documente une période que je ne connaissais pas, soit les débuts lo-fi. C'est-à-dire que la musique, déjà dissonnante, mal chantée, jouée approximativement, est mise en valeur par une production d'une grande pauvreté, façon réception de portable dans un tunnel. On est loin de l'americana de toute beauté que les Silver Jews développeront à partir du premier album, Starlite Walker (1994), avec par exemple ce très beau "New Orleans" :



Ou ce "Smith and Jones Forever" tiré de American Water (1998) et appelé à conclure le tout dernier set des Silver Jews en 2009 :



Voici le genre de petit bijou lo-fi (parmi les plus audibles) que l'on trouve sur ces Early Years :



On voit qu'on n'est pas très loin de Pavement (Malkmus oblige), ce groupe en est en sorte le complément indispensable pour l'amateur. Les Silver Jews ont cessé toute activité en 2009.

Swell, Too Many Days Without Thinking (!)

Un grand groupe, pas forcément trés connu. Inspiration étrange, décalée, sans relief apparent.
Chant amorti et bricolé . Voilà, voilà, on danse volontiers sur la table pour des niaiseux récents, et on ignore Swell. Et pourtant. J'aime Swell autant que Pavement (voir plus haut).

STEPPENWOLF
for ladies only 1971
un album un peu plus calme que les premiers mais bien agréable à écouter



inside cover

AA Bondy - Believers, 2011
Depuis sa découverte, cet album ne me lasse pas. De superbes mélodies, sur une base plutôt folk mais avec des arrangements riches tout en restant simples. Le chant est souvent traînant, capiteux. De ces disques qui peuvent complètement passer inaperçus car loin du clinquant, ils imposent une attention particulière qui gagne en subtilité au fil des écoutes.

Swell, Too Many Days Without Thinking (!)

Un grand groupe, pas forcément trés connu. Inspiration étrange, décalée, sans relief apparent.
Chant amorti et bricolé . Voilà, voilà, on danse volontiers sur la table pour des niaiseux récents, et on ignore Swell. Et pourtant. J'aime Swell autant que Pavement (voir plus haut).



41 est un de mes disques de chevet. Sublime.

Farflung / Live at 013 Roadburn 2009

Dammed ! mais qu'est ce qu'il déboite ce live !
Un défonce baraque de grande qualité.
Des morceaux comme Stella Volo ou encore l'enchainement de Like It Has Never Been , The Way Of St Anthony's Fire , et le surpuissant Unborn Planet qui nous propulse sauvagement vers une autre galaxie sont de véritables tueries.
Comme une fusion d'ACDC et de Hawkwind avec de faux airs d'un Metallica céleste puissance mille, ce live stellaire est d'une intensité inouïe , mêlant envolés cosmiques , riffs sur-puissants avec l'écho d'un chant profond et rageur qui déchire la nuit pour un bon défouloir qui envoie sévère.

A écouter très très fort !!

Cymande, Cymande (1972)

Vraiment bon ce disque de funk tout-terrain (un peu rasta, un peu disco, un peu psyche). Pillé, comme de juste, par les sampleurs de tous poils (De La Soul et Solaar au moins, de mémoire).

Swell, Too Many Days Without Thinking (!)

Un grand groupe, pas forcément trés connu. Inspiration étrange, décalée, sans relief apparent.
Chant amorti et bricolé . Voilà, voilà, on danse volontiers sur la table pour des niaiseux récents, et on ignore Swell. Et pourtant. J'aime Swell autant que Pavement (voir plus haut).





L'album suivant est un peu plus difficile d'accès, plus noir, mais il possède un charme qui se dévoile au fil des écoutes...