Depuis son apparition le Wock'n'Woll (au sens large du terme, "culturel" quoi !) a engendré moult courants, tendances, modes, etc.
Certains de ces courants ont laissé des oeuvres et des groupes dignes d'intérêt (ex : le revival Ska de la fin des 70's)...
Par contre, pour d'autres, ce fut l'horreur.
Ce topic sera donc consacré aux + Nazes de ces courants.
En ce qui me concerne, le dernier fut le
"Baby Rocker" appuyé par Rock'n'Folk et le devenu pathétique Philippe Manoeuvre, sorte de Bernard Kouchner du Wock'n'Woll.
Pourquoi ?
- Déjà, le discours des soi-disant valeurs retrouvées du R'n'R, alors que le R'n'R est depuis longtemps un phénomène complètement intégré (ex : Iggy Pop et "I Wanna be your Dog" associés à SFR).
- Des groupes ABSOLUMENT sans intérêt, et qui n'ont
rien à dire.
Qui se souvient des Naast (lol), leaders du mouvement, de Second Sex, etc. ?
J'ai vu Naast, Second Sex, Brats, Violet en "live" et franchement c'était très léger (en gros, des ados à qui leurs parents auraient offert des instruments).
Et j'ai même écouté le 1er album des Plasticines en entier.
En tout cas, impossible de ressentir le moindre truc qui laissait espérer un avenir prometteur... Merde, l'Art (au sens large) nécessite un minimum d'engagement.
- Un phénomène exclusivement parisien qui se regarde le nombril et qui pense refaire le monde en jouant au Gibus.

De Naast à Naze, il n'y a qu'un pas.
Un autre bien naze fut le
"Punk's not Dead" issu des ruines du mouvement salvateur des années 76/77/78, avec des groupes comme The Exploited désireux de reprendre le flambeau de l'Anarchie rock'n'rollienne.
L'intérêt des courants artistiques c'est d'apporter de la nouveauté, de briser les codes établis, etc. Pour exemple, les années 1910/1920 furent extrêmement riches sur le plan artistique pour ses mouvements culturels "nouveaux et intéressants" : Dada, le Futurisme, l'Expressionnisme allemand, le Surréalisme, etc.
Un mouvement nihiliste a pour vocation de disparaître. Mais le Punk a permis ensuite d'ouvrir les portes à plein de courants riches sur le plan musical.
"Punk's not Dead", c'est finalement l'antithèse de la subversion. C'est comme si on n'avait retenu du Punk que les gros riffs des Sex Pistols et la bêtise de Sid Vicious.
"Punk's not Dead", c'est la bière de mauvaise qualité, les crêtes et les punks à chien... Les pires des supporters de foot : des mecs bourrés incapables de faire autre chose que de gueuler et de pogoter les chaussures dans le vomi.
Tout système est normatif : le "Punk's not Dead" est un exemple d'uniformisation. Et l'uniforme est contre l'individu.
http://www.youtube.com/watch?v=3bZzM4s0HgsQu'ils crèvent !!!