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Forum de rock6070 • Afficher le sujet - Rickie Lee Jones — “Pirates” (1981)

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 Sujet du message: Rickie Lee Jones — “Pirates” (1981)
MessagePosté: Mer Fév 15, 2012 6:11 pm 
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Inscription: Mer Juil 11, 2007 10:59 pm
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GRANDE IMAGE: http://www.caddycat.com/Ebay/Rickie_Lee ... ates-1.jpg

Réalisation: Juillet 1981 / Enregistrement: Janvier 1980, avril 1981 / Production: Lenny Waronker et Russ Titelman

POCHETTE: Brassaï, Paris, Couple Amoureux, Rue Croulebarbe, Quartier Italie, 1931
Cette photo fait partie d'une fascinante série d'un secret Paris-by night.
> Même personnes:
http://3.bp.blogspot.com/_vVAE2vxJqlI/T ... e_1933.jpg

«Comme des cavernes de désespérance, les rues s'ouvraient à sa marche, prêchant la philosophie des défaites.» (J.-H. Rosny aîné, “Le termite”, 1890)

Pirates!... Peut-être faut-il entendre “séducteurs”, “séductrices” dans ce mot: celui, celle qui puise chez l'autre ce qui l'attire, puis le quitte, l'abandonne sans regret.

Pirates offre le son moderne, pétri d'exactitude, des naissantes eighties. Un son lisse, aiguisé, où ne dominent heureusement pas les synthés: ceux-ci se signalant seulement par des accords discrets, “filés” ou brumeux; et la froideur, la rigidité qui pourraient s'en dégager est compensée par la fluidité d'un piano, le moelleux d'une section de cuivres — trompette, bugle, saxophone —, l'élégante ardeur d'un flot de percussions, ainsi que le fugace mais lyrique concours d'un ensemble de cordes. Un album jazzy, tout en légèreté, miroitant de sonorités, embu d'harmonies, mouvantes, poétiques, dans la lignée du perfectionniste Gaucho de Steely Dan; ce qui se révèle une évidence quand on s'aperçoit qu'y collabore Donald Fagen, ainsi que nombre des top session men de Los Angeles dont lui et Walter Becker savaient s'entourer; que ce soit pour Gaucho ou les précédents L.P.s. Un album d'une grande unité, dont les huit chansons s'enchaînent savamment, savoureusement, évoquant les souvenirs, l'absence, le deuil des séparations — reflétant, de fait, celle de la chanteuse et de Tom Waits. Un album stylé, ou «cinématographique», comme le dit l'auteur de l'article de Wikipedia; un album noir et blanc, ancré dans le mojo de la nuit — tout comme la photo de sa pochette —, un album hanté de souvenirs, d'histoires, de personnages: vedettes de films, Marlon Brando, James Dean, Natalie Wood; “vedettes” de la rue, Eddie le paresseux, «cunt finger» Louie, Zero, femme battue — et deux compères: Dutch et Woody. Histoires troubles et sibyllines scarifiées par le phrasé élastique, parfois chewingumesque de Rickie. D'une chanson à l'autre, ou à l'intérieur d'une même chanson, un bel entrain relaie la mélancolie. Ainsi au poignant “Skeletons” succède l'étourdissant, le festif “Woody and Dutch on the Slow Train to Peking”; ainsi varient “Pirates” et “Traces of the Western Slopes”: la première bien cadencée— où résonne à la fois “Walk away Renée” et “Chuck E.'s in love”*(1) —, la seconde plus nomade, plus atmosphérique: deux titres marqués par l'essentielle écriture de Sal Bernardi*(2).
*(1) “Walk away Renée”: le grand succès de The Left Banke, que Rickie reprend sur Girl At Her Volcano, le E.P. paru après Pirates, en 1983; “Chuck E.'s in love”, le hit de son premier album, paru en mars 1979.
*(2) «We wrote beautiful songs together, “Traces of the Western Slopes“, where he sings and plays harmonica through some effects Buzzy Feiton concocted. He deeply influenced the whole language of Pirates, with his stories about his friends, Cunt-Finger Louie, and lines like “sad-eyed Sinatra” and remarks like “there we were with glue all over our faces”. He is rich in language and humor, and no one meets him that is not on the floor laughing from the great story he tells. He brings much joy to a tired routine.»
> http://www.rickieleejones.com/friends/salrlj.htm

«Now it's daddy on the booze
And Brando on the ice»

“We belongs together”... L'enveloppante rondeur d'une note de synthé, onde douce, mystérieuse... Le balancement d'un accord de piano... Un faisceau de petites notes fines, percutantes... Puis vient la mélodie, câline, accorte... On est happé par le Rêve, l'à-côté de la réalité... il faut se laisser emporter... rouler, cabrioler lorsque change la cadence, jaillissent les salves colorées de la batterie, le grondement des toms basses... glisser sur les saillies de l'eurythmie, la déhiscence des sonorités, chevaucher l'Instant dans un voyage où s'immiscent d'autres voyages, et, d'un coup d'aile, atteindre d'autres mélodies... celle de “Living it up”, “He's a lucky guy”, indolentes, débonnaires, gentiment accrocheuses... “Living it up” où brille l'arc-en-ciel d'un ensemble de violons, paradent les masculins répons,... “He's a lucky guy” paisible, nonchalante, enluminée par un picotant jeu de batterie, illuminée par la voix “enturbannante” de miss Lee — qui se torcine, se double, s'épanouit... “Skeletons”, Rickie seule au piano... lueurs de flûte, soyeux accords de violons... tragique et véridique histoire d'un homme qui, alors qu'il amenait sa femme à l'hôpital, prête à accoucher, fut, par erreur, pris pour un malfaiteur et abattu par un policier... Lente, dolente élégie, modèle de pureté, d'émotion, de concision.... “Pirates”, autre va-et-vient d'ivresse et de placidité, striée par la pétulance des cuivres... dorée, là encore, par le luxe éthéré des violons, adornée d'un murmure fugace et cristallin... “Woody and Dutch on the slow train to Peking”, a groovy one, co-écrite (musique) par David Kalish... La fine équipe des musiciens massée dans le studio, avec quelques copains délégués aux reparties et à l'ambiance*(1). ... «Hey, hey, hey Junior! / Hey man! what is that low life walking down the street? / Hey, hey Bones, hey Monks! / Hey! what are you doin' back in town? / What? Man, I didn't even know what city I was in.»... Ça bouillonne! ça gigote! clameurs, clap hands, slaps de basse et brâmes des cuivres, floraison de percussions, jive unique de dame Rickie: l'exploit renouvelé de “Danny's all star joint”, la grande attraction du premier album!... “Traces Of The Western Slopes”, la meilleure, la plus ambitieuse, la plus fertile (écrite avec Sal Bernardi qui en chante les deux premiers couplets)... Ode intime, feutrée, rêveuse où se pressent les mats clapotis des percussions — congas sinueuses, frétillantes et douces —, s'éparpillent les notes-silicates du piano, s'étirent les hôlements lents et sombres d'un harmonica, traînent, vagues et délicates, les sirènes poussées par le vent des synthés,... un passage bizarre, nébuleux où les échos lancinants de la voix de Rickie se superposent... «I'm sorry / I saw him / I saw him / Laughing»; passage qui a dû inspirer Shelleyan Orphan dans “One hundred hands”*(2)... «Poor boy, sorry»... Ode énigmatique — ô combien nocturne! — où se profile le nom d'Edgar Allan Poe, rôdent des zombies aux «yeux vides» et des «garçons aux visages gluants»... “The returns”, dernier élément de cet opus (que le temps confirme comme un chef-d'œuvre), et qui l'achève, superbement, l'éteint dans un romantisme quintessencié, d'une tonalité et d'une forme égales à celles dont est empreint “Skeletons”: Rickie de nouveau seule au piano, auréolée de subtils arrangements de cordes — de vents aussi, semble-t-il.
*(1) Arno Lucas, Leslie Smith, Joe Turano
*(2) Quatrième titre de l'album Helleborine (1987)

RELIQUAT:

«I would call him, Hey Bub / He had a little place he kept for me»

“Hey Bub”: Chanson écrite pour Pirates, genèse de l'album, à l'automne 1979 (avec “We Belong Together”, “Pirates”), elle en fut finalement écartée — jugée, sans doute, nuisible à la splendide cohérence de l'ensemble. Enregistrée le 20 janvier 1983, elle figure sur le E.P. qui va suivre (paru la même année): Girl at Her Volcano. Courte et douce élégie sur l'amour perdu, où Rickie, seule au piano, épanche ses sentiments avec de simples mots. — «He's gone and I don't like to hear anymore / All the places that saw us meet». La sonorité, avec sa crinière de synthés, est très semblable à celle de Pirates.
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PETIT WHO 'S WHO DES MUSICIENS:

BASSE
> Chuck Rainey, bassiste américain. Musicien et sessioniste chevronné: il a quarante ans lorsqu'il enregistre Pirates. Il joue en 1965, avec le saxophoniste King Curtis. Dès la fin de la décennie, son nom apparaît dans divers albums d'artistes renommés: Laura Nyro (Eli and the Thirteenth Confession, 1968); The Rascals (Freedom Suite, 1969); Al Kooper (You Never Know Who Your Friends Are, 1969). Dans les années 1970, on le voit aux côtés de Delaney, Bonnie & Friends (D&B Together, 1972), Tim Buckley (Greetings from L.A., 1972), Maggie Bell (Queen Of The Night, 1974); Steely Dan (Pretzel Logic, 1974 — et tous les albums qui vont suivre, de Katy Lied, 1975 à Gaucho, 1980); Jackson Browne (The Pretender, 1976); Lowell George (Thanks, I'll Eat It Here, 1979). En 1972, il réalise aussi un premier album solo, The Chuck Rainey Coalition*(1); suivi, en 1981 de Born Again*(2).
*(1) http://www.discogs.com/viewimages?release=2456593
*(2) http://www.discogs.com/viewimages?release=2963618
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BATTERIE
> Steve Gadd, batteur de jazz américain. Il a joué avec Chick Corea's, Al Di Meola et des musiciens aussi différents que Janis Ian (Miracle Row, 1977), Maggie Bell (Queen Of The Night, 1974), Judy Collins (Judith, 1975), Carla Bley (Dinner Music, 1977), Steely Dan (Aja, 1977; Gaucho, 1980), Al Jarreau (This Time, 1980), Paul McCartney (Tug of War, 1982).

> Art Rodriguez, batteur américain. Pas de renseignement, sinon qu'il joue sur deux titres d'un album de The Manhattan Transfer*(1), Pastiche*(2) en 1978, et qu'il participe à un album de Full Moon, Full Moon Live, en 1983, aux côtés de Buzzy Feiten (> Howard "Buzz" Feiten).
*(1) groupe vocal qui débute en 1969 (1er album en 1971)
*(2) http://4.bp.blogspot.com/-bL9mxwEUO1w/T ... 76911.jpeg
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GUITARE
> Howard "Buzz" Feiten, (Buzzy Feiten) guitariste américain. Il fait ses débuts, très jeune, avec The Paul Butterfield Blues Band — il remplace Elvin Bishop sur le cinquième album du groupe, Keep on Moving (1969)*(1). Puis il joue avec The Rascals, sur les albums Peaceful World (1971) et The Island Of Real (1972). Il se fait également remarquer en 1972 avec Full Moon: nom du 1er album et du groupe qu'il forme avec Neil Larsen (>) (claviers) et les membres du Paul Butterfield Blues Band: Freddie Beckmeier (basse), Phillip Wilson (batterie) et Gene Dinwiddie (saxophone), album consideré comme l'un des meilleurs du jazz-rock naissant *(2). Son nom figure aussi dans divers enregistrements avec des célébrités comme Dylan (New Morning, 1970), Aretha Franklin (Spirit In The Dark, 1970), Stevie Wonder (Music Of My Mind[/i], 1972); Gregg Allman (Laid Back, 1973), Randy Newman (Born Again, 1979), etc.*(3). C'est encore un luthier réputé et l'inventeur d'un modèle de guitare.
*(1)
Image
Il se trouve juste derrière Butterfield, à droite > ZOOM:
http://4.bp.blogspot.com/-UCE38Ed2mIU/T ... t%255D.jpg
*(2) http://www.bluedesert.dk/larsenfeiten.html
*(3) Discographie > http://www.planetguitar.net/magazin/buz ... graphy.htm

> Dean Parks, guitariste américain (également clarinettiste). Il se fait connaître en travaillant avec Sonny and Cher en 1970 — il joue avec eux en public, et figure ainsi*(1) sur leur album live: Sonny & Cher Live (1971) —, puis (comme Chuck Rainey) par ces contributions aux albums de Steely Dan (Pretzel Logic, 1974; Katy Lied, 1975; Royal Scam, 1976 — la wah-wah voix de poulet dans “Haitian divorce”, c'est lui! —; Aja, 1977). Il travaille ensuite avec des gens aussi différents que Madonna (!)*(2), Stevie Wonder, Barbra Streisand, David Lee Roth*(3), Celine Dion, Rod Stewart, Billy Joel ou Elton John*(4).
*(1) Sous le nom de Dean Parker
*(2) “I'll Remember”, gros tube paru en 1994; “You'll see”, ballade paru en octobre 1995
*(3) Le E.P. Crazy From The Heat (1985)
*(4) La chanson “The trail we blaze”, dans la bande-son du dessin animé The Road to El Dorado (2000)

> Steve Lukather, guitariste américain, mais aussi chanteur, compositeur, arrangeur et producteur. Il est membre de Toto, dès sa formation, en 1976, puis, en 1985, d'un groupe de “fusion” nommé Los Lobotomys, Il travaille également avec: Aretha Franklin (Aretha, 1980), Elton John (21 At 33, 1980) Warren Zevon (The Envoy, 1982), Olivia Newton-John, (solo de guitare sur le tube “Physical”, en 1981), et encore Michael Jackson! — l'album Thriller, 1982, avec deux morceaux: “Beat It” et “Human Nature”.

> David Kalish, guitariste américain. Il écrit la musique de “Woody and Dutch on the Slow train to Peking” peu après sa rencontre avec Rickie Lee Jones*(1). Il a auparavant joué avec Nicolette Larson (1er album Nicolette, 1978), The Beckmeier Brothers (1er 1album, éponyme, 1979) et Tom Jones (Rescue me, 1979); son nom disparaît ensuite jusqu'en 1995.
*(1) http://www.rickieleejones.com/photographs.htm

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PIANO
> Neil Larsen, pianiste et multi-instrumentiste américain. Il forme Full Moon en 1972, avec Buzzy Feiten (>) — 1er album cette année-là*(1) —; groupe qui deviendra plus tard, en 1980, le Larsen-Feiten Band*(2). En solo, en 1978, il enregistre High Gear*(3), un instrumental. Il fonde ensuite Orbit (album éponyme en 1979) avec des pointures du jazz-rock: Neil Larsen, toujours, mais aussi Robben Ford, guitare; Jimmy Haslip, basse; Tom Brechtlein, batterie; Gary Meek, saxophone; Lee Thronburg, trompette.
*(1) Un deuxième album paraît en 1982 — http://www.honestredsrecords.com/LPs/LP12156.jpg
*(2) http://www.bluedesert.dk/larsenfeiten.html
*(3) http://www.discogs.com/viewimages?release=1025237

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Neil Larsen (à droite) et Buzz Feiten

> Russell Ferrante, pianiste américain. Il joue avec The Robben Ford Group, du nom du guitariste Robben Ford, groupe qui comprend aussi le bassiste Jimmy Haslip et le batteur Ricky Lawson — le noyau qui conduira à la formation of the Yellowjackets —; un album, The Inside Story, paraît en 1977. Il se fait parallèlement remarquer comme compositeur, arrangeur et producteur aux côtés des chanteurs Bobby McFerrin et Al Jarreau.

> Clarence McDonald, pianiste américain, mais aussi compositeur, arrangeur et producteur. Il commence très jeune, apparaît au sein de The 5th Dimension, en 1965 — alors que le groupe porte encore le nom de The Hi-Fi's. En 1975 il travaille avec Carole King, qui lui présente James Taylor, avec qui il va collaborer pour trois albums: Gorilla (1975), In The Pocket (1976) and JT (1977).

> Randy Kerber, pianiste américain. Egalement compositeur et chef d'orchestre, c'est aujourd'hui une notoriété: connu pour avoir participé à environ huit cent musiques de film — de gros succès comme Titanic, Forrest Gump, ou la série des Harry Potter —; connu aussi pour son travail auprès de vedettes de la variété internationale: Frank Sinatra, Paul Anka, Barry Manilow, Barbra Streisand, Bette Midler, Julio Iglesias, Michael Jackson. Il est encore connu des français pour sa participation, en 1983, comme pianiste, à l'album Morgane de toi*(1) de Renaud; ainsi qu'il l'est des allemands pour sa production des premiers albums d'Ute Lemper; et sa participation à deux des premiers albums de Thomas Anders (ex-Modern Talking).
*(1) L'album est enregistré à Canoga Park, un quartier de Los Angeles.
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PERCUSSIONS
> Lenny Castro, percussionniste américain. Musicien indépendant par choix — il aurait pu faire partie du groupe Toto —, il débute très jeune, au milieu des années 1970 avec la chanteuse Melissa Manchester*(1). Il travaille ensuite avec Diana Ross, puis Boz Scaggs (l'ex- guitariste du Steve Miller's Band), sur son album Hits! , 1980). On trouve son nom à côté d'artistes tels que: Elton John (21 At 33, 1980*(2)), David Sanborn (Voyeur, 1981*(3), Eric Clapton (Behind The Sun, 1985(4)), Pat Benatar (True Love, 1991), Tom Petty (Wildflowers, 1994) Stevie Wonder (Conversation Peace, 1995), Susanna Hoffs (Susanna Hoffs, 1996), Little Feat (Under The Radar, 1998; Chinese Work Songs, 2000), etc..
*(1) http://en.wikipedia.org/wiki/Melissa_Manchester
(Il figure notamment sur l'album Help Is On The Way, 1977) > http://www.qobuz.com/images/jaquettes/0 ... 09_600.jpg
*(2) Avec le guitariste Steve Lukather (>)
*(3) Avec le batteur Steve Gadd (>, et le guitariste Buzzy Feiten (>)
*(4) Avec le guitariste Steve Lukather (>)

> Victor Feldman pianiste et percussionniste anglais; il est né à Edgware, en 1934, dans la banlieue de Londres; c'est en 1957, alors qu'il a 23 ans, qu'il vient s'installer à Los Angeles. Vouloir résumer, jalon par jalon, l'exceptionnel parcours de cette grande figure du jazz, prendrait une place considérable et ne ferait que rééditer les renseignements — déjà copieux — disponibles sur le site dédié à la mémoire de son nom*(1). Malgré sa mort prématurée, en 1987 — à 53 ans — ce fils d'une famille de musiciens, véritable enfant prodige, a traversé cinq décennies et vécu toutes les métamorphoses du jazz. Il a beaucoup joué et beaucoup composé: une vingtaine d'albums à son actif et — dans les années 1960 — de nombreuses musiques de documentaires. Il figure aux côtés de nombre de musiciens répertoriés dans ce who's who; notamment pour sa participation aux albums de Steely Dan: (tous excepté Pretzel Logic, 1974); le troisième L.P. de The L.A. Express*(2) et deux albums de Joni Mitchell: The Hissing of Summer Lawns (1975) et (Hejira, 1976) — vibraphone dans la chanson “Amelia”.
*(1) http://victorfeldman.com/VF_biography.html
*(2) Album éponyme, réalisé en 1976, après le départ de Tom Scott (>)
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SYNTHETISEURS
> Michael Boddiker, musicien de studio, est aussi un compositeur américain spécialisé dans la musique de film et la musique électronique; deux domaines où il est fort respecté. Nommé docteur honoraire du Coe College en 1991; il s'est vu aussi décerner les lauriers d'un Grammy, pour “Imagination”, la chanson que chante Laura Branigan dans le film Flashdance (1984). Sa carrière débute à la fin des années 1970 par des apparitions comme joueur de synthés et flûtiste dans les albums de Quincy Jones, de Randy Newman, et encore ceux de The Manhattan Transfer et des Bee Gees. Dans les années 1980, il joue, entre autres, avec: Michael Jackson (Thriller, 1982, puis Bad, 1987), Lionel Richie (l'album Can't Slow Down, 1983), Barbra Streisand (sa reprise de “Somewhere” en 1985). Au cinéma, il va s'illustrer avec le “culte” The Adventures of Buckaroo Banzai Across the 8th Dimension (1984), puis avec The Adventures of Milo and Otis (1986).

> Donald Fagen, compositeur et pianiste américain. C'est au Bard College (état de New York), en 1965, où il étudie la littérature anglaise, qu'il rencontre Walter Becker. Avec lui et d'autres musiciens (dont le futur acteur Chevy Chase — batterie), ils se produisent sous les noms de The Leather Canary, The Don Fagen Jazz Trio, The Bad Rock Band. Au début des années 1970, ils s'emploient à la tâche d'auteurs de chansons pop. En 1972, répondant à une annonce du Village Voice, ils rencontrent Denny Dias et fondent Steely Dan*(1) en août de cette année. Le groupe va dès lors connaître l'énorme succès qu'on lui connaît, jusqu'à sa séparation en juin 1981; le duo Becker-Fagen se réunira ensuite en 1986, à l'occasion de la réalisation de Zazu, un album de Rosie Vela, puis véritablement, en 1993, lors d'une tournée aux U.S.A. — afin de promouvoir la vente du deuxième album de Fagen, Kamakiriad (produit par Becker). La rupture consommée, Becker se retire de la scène musicale, mais Fagen poursuit et connaît à nouveau le succès avec The Nightfly, superbe album qui paraît en octobre 1982*(2). — Viennent ensuite le L.P Kamakiriad, déjà cité, puis Morph the Cat, qui paraît en mars 2006; on attend depuis un annoncé quatrième opus.
*(1) http://en.wikipedia.org/wiki/Steely_Dan
*(2) Il se place en onzième position du Billboard album chart; et il s'en vend plus d'un million d'exemplaires rien qu' aux Etats-Unis.

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> Rob Mounsey, pianiste, compositeur et producteur américain. Son nom est associé à des musiciens aussi divers que Roberta Flack (Blue Light In The Basement, 1977), Carly Simon (Hello Big Man, 1983), Steely Dan (Gaucho, 1980), Chaka Khan (I Feel For You, 1984), Paul Simon*(1), Aztec Camera (Love, 1987), Eric Clapton (Journey Man, 1989). Il forme aussi, en 1985, avec Jeff Mironov (guitare), Will Lee (basse) et Chris Parker (batterie), un groupe de jazz rock et de fusion nommé Joe Cool.*(2)
*(1) Il travaille comme arrangeur (cuivres) sur un titre de Graceland (1986). Il accompagne aussi Simon & Garfunkel, lors de leur concert de réunion à Central Park, en 1981.
*(2) Party Animals, leur seul album, paraît la même année.

CUIVRES
> Randy Brecker (Randal Brecker), trompettiste américain. Il surgit de l'ombre en 1967 — il a alors 22 ans —, comme membre, dès sa formation, de Blood, Sweat & Tears. Il n'y joue que le temps du fameux Child Is Father to the Man, qui paraît en février 1968*(1) — il est remplacé ensuite (avec Jerry Weiss, autre trompettiste) par Lew Soloff et Chuck Winfield. Avec son frère cadet Michael, saxophoniste, il se retrouve au sein de Dreams, un groupe de jazz-rock d'un genre parallèle à Blood, Sweat & Tears, dans le quel jouent aussi le tromboniste Barry Rogers et le batteur Billy Cobham; Deux albums paraîtront: Dreams, 1970; Imagine My Surprise, 1971*(2). Il livre également, à cette même période*(3), l'album Score*(4), et ce sous son nom seul, mais toujours avec le concours de son frère Michael — ainsi que, notamment, celui de Larry Coryell à la guitare. Les années 1970 se révèlent très fertiles. De 1975 à 1981, il continue de se produire avec son frère au sein des Brecker Brothers — formation où figurent David Sanborn*(5) (>) au saxophone, et Ralph McDonald*(6) (>) aux percussions —: six albums dont deux live sont ainsi réalisés*(7). De 1974 à 1979, il réalise aussi trois albums avec le groupe The Eleventh House*(8); tous trois avec encore Larry Coryell à la guitare (et, de plus, John McLaughing — 2ème et 3ème album). Il participe de surcroît aux L.P.s d'autres artistes; notamment: Brother Jack McDuff, Who Knows What Tomorrow's Gonna Bring?, 1970; Horace Silver, In Pursuit of the 27th Man, 1972; Lou Reed, Berlin, 1973; Aerosmith, Get Your Wings, 1974 (une chanson); Gato Barbieri, Chapter Three: Viva Emiliano Zapata, 1974; Bruce Springsteen, Born to Run, 1975; Jaco Pastorius, Jaco Pastorius, 1976. Avec son frère, il collabore aussi avec Todd Rundgren — sur le tube “Hello It's Me”, en 1972 —; Parliament, sur le L.P. Mothership Connection (décembre 1975). Ils tournent aussi avec Frank Zappa et figurent sur Zappa in New York, 1977. Les années 1980 et outre voient son statut de grand musicien perdurer. Il réalise bien d'autres L.P.s, collaborant souvent avec son frère, ainsi qu'avec d'autres artistes*(9).

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*(1) Randy Brecker est assis devant, à droite.
*(2) > http://www.redtelephone66.com/albumart/dreamstwo.jpg
*(3) En 1969 ou 1970 selon les sources
*(4) > http://www.discogs.com/Randy-Brecker-Sc ... se/2477824
> http://vangrooveexpress.blogspot.com/20 ... -1969.html
*(5) sur le premier et deuxième album
*(6) sur le premier et cinquième album
*(7) http://sudo.3.pro.tok2.com/Quest/cards/ ... /menu.html
*(8) http://en.wikipedia.org/wiki/The_Eleventh_House
*(9) Pour plus de détail: http://en.wikipedia.org/wiki/Randy_Brecker l

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> David Sanborn, saxophoniste américain. A quatorze ans il joue avec des bluesmen tels qu'Albert King et Little Milton. En 1967, il rejoint le Paul Butterfield 's Band. Il est présent sur The Resurrection of Pigboy Crabshaw qui paraît cette année-là, en décembre; ainsi que sur les albums suivant: In My Own Dream (1968); Keep On Moving (avec Buzzy Feiten) (1969); Sometimes I Just Feel Like Smilin' (1971). Son premier L.P. solo date de 1975: Taking Off — avec encore Buzzy Feiten (>); et aussi Ralph MacDonald (>) et Randy Brecker (>). Il sera suivi, après un duo avec Joe Beck — Beck & Sanborn (1975) —, par Promise Me The Moon (1976)*(1), et bien d'autres albums. En tant que musicien de session, il est appelé à jouer aux côtés de beaucoup de célébrités; aussi bien dans le domaine du jazz que celui du rock. En dresser une liste serait fastidieux, citons seulement, pour les années 1970: Jazz — Gil Evans: Svengali (1973); Phil Upchurch: Upchurch Tennyson (1975); Larry Coryell: Difference (1975); Jaco Pastorius: Jaco Pastorius (1976). Rock— David Bowie: David Live (1974) et Young Americans (1975); Bruce Springsteen: Born To Run (1975); Cat Stevens: Numbers (1975); Ian Hunter: All American Alien Boy (1976). Et pour les années 1980: Steely Dan: Gaucho (1980), Brian Ferry: Boys And Girls (1985). Il fait aujourd'hui partie des figures de proue.
*(1) Sous le nom de David Sanborn Band

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> Tom Scott, saxophoniste americain. Il est également arrangeur et compositeur — comme son père, Nathan Scott, célèbre pour ses musiques de film ou de série-télé. Il a 19 ans lorsqu'il réalise son 1er album, The Honeysuckle Breeze*(1). — Curieux opus où à côté d'un titre de Coltrane,“Naima”, figurent des reprises des Beatles (“She's leaving home”), de Donovan (“Mellow Yellow”), de Jefferson Airplane (“Today”) et de Joan Baez (“North”)! — C'est le début d'une production assez régulière jusque dans les années 2000. En 1973, il forme The L.A. Express avec Max Bennett (basse), John Guerin (batterie), Larry Carlton (guitare), Joe Sample (claviers). — Ces deux derniers musiciens seront bientôt remplacés par Robben Ford et Larry Nash. Deux albums (qualifiés de jazz-fusion) sont réalisés sous ce nom: Tom Scott and The L.A. Express (1973) — doté d'une fort érotique pochette*(2) — et Tom Cat (Tom Scott & the L.A. Express) (1974)* (3). C'est ce L.A. Express qui va soutenir Joni Mitchell dans Court and Spark (janvier 1974 — 1ère formation), Miles of Aisles (novembre 1974 — 2éme formation), The Hissing of Summer Lawns (novembre 1975 — 1ère formation + Robben Ford), Hejira (novembre 1976 — 1ère formation). En tant que compositeur, il se taille un joli succès avec le générique de la série The Streets of San Francisco (1972-1977); et mieux encore — lors de sa deuxième année — celui de Starsky and Hutch (1975-1979)*(4). Il brille de même au cinéma avec Conquest of the Planet of the Apes, quatrième “suite” (juin 1972) de La planète des singes, grosse production S.F.. En tant que musicien de session, il collabore — outre Joni Mitchell —avec pas mal d'artistes; notamment George Harrison, pour quatre de ses albums: Dark Horse (1974); Extra Texture (Read All About It) (1975); Thirty Three & 1/3 (1976); Somewhere in England (1981). Il participe aussi au quatrième album des Wings, Venus and Mars (1975), avec un solo sur “Listen to What the Man Said”, chanson qui sera classée # 1 au Billboard Hot 100. Il figure encore sur Aja de Steely Dan (1977); et Autoamerican (dans “Rapture” et “Faces”), le cinquième album de Blondie (1981). En 1980, il rejoint la troupe des Blues Brothers — fondée deux ans auparavant —, et participe à leur troisième L.P., Made in America (issu en décembre); mais il n'apparaît pas dans The Blues Brothers, le film de John Landis.
*(1) http://4.bp.blogspot.com/-_CKi3YsDmnY/T ... Breeze.jpg
*(2) http://upload.wikimedia.org/wikipedia/e ... mcover.jpg
*(3) http://www.discogs.com/viewimages?release=1136747
*(4) Titre qu'il reprend dans ,Blow It Out, (1977), l'un de ses albums

> Jerry Hey, trompettiste américain et arrangeur renommée. Il se fait connaître avec Seawind: groupe formé à Hawaï, qui enregistre son premier album — mêmement nommé — à Los Angeles, en 1976.*(1); puis trois autres de 1977 à 1980. Et comme sessioniste, et comme arrangeur, il prend du galon en 1979 avec le très commercial Earth, Wind & Fire. Quincy John, à qui il doit cet engagement, va dès lors l'employer dans les réalisations de Michael Jackson — de Off the Wall à HIStory: Past, Present and Future (1995). On le voit ensuite aux côtés d'Al Jarreau — les L.P.s This Time (1980) et Breakin' Away (1981) —, puis de Toto: Toto IV (1982), Isolation (1984), Fahrenheit (1986), The Seventh One (1988). Il travaille également avec des gens aussi divers que Frank Sinatra, George Benson, Dolly Parton, Elton John et Whitney Houston.
*(1) http://www.discogs.com/viewimages?artist=Seawind

HARMONICA
> Sal Bernardi, musicien américain (guitare, harmonica, piano, accordéon, percussions). Il est surtout connu pour sa participation à cet album; (les titres “Pirates” et “Traces of the Western Slopes”). Il est (en partie) le «weasel» (la sournoise belette) de “Weasel and the White Boys Cool” du premier album de Rickie Lee Jones, le lunatique élégant («a hunky dory in the sky kind of guy»)*(1) qu'elle rencontre une première fois en 1975, à Venice, dans un club de jazz où il joue du piano, et où elle vient chanter de vieux standards comme “Lush life” et “My funny Valentine”. Elle le reverra en 1979, à New York — peu avant, semble-t-il, la sortie de son premier album —; puis quelques mois plus tard — par le plus grand des hasards — dans un bar de San Francisco. On peut imaginer là le début de leur collaboration: les premières sessions de Pirates datant de janvier 1980 (les secondes auront lieu plus tard, en avril 1981). Il s'installe à New York après la parution de Pirates, et joue régulièrement dans plusieurs clubs de la ville. Il collabore aussi — en tant que compositeur — avec Full Moon, le groupe de Buzz Feiten (>) et Neil Larsen (>); il écrit deux chansons avec le premier qui paraîtront sur leur album de 1982*(2). Au printemps 1983, il se rend à Paris pour rejoindre Rickie et travailler à ce qui deviendra Magazine, son troisième L.P.; il y chante, joue de la guitare, et écrit avec elle une chanson: “Rorschachs (Theme for the Pope)”. En juin, Rickie retourne aux Etats-Unis. Lui reste à Paris, séduit par la ville. Il s'y fixe durant dix ans; jouant —comme à New York — en pas mal d'endroits, et composant — toujours pour Rickie — quelques-unes de ses meilleures chansons; “Flying Cowboys”*(3) et “Beat Angels”*(4) par exemple, qui lui vaudront les louanges de Time magazine, ainsi que des comparaisons flatteuses avec des musiciens de la stature de Lou Reed. — Ces deux titres vont figurer sur les rares albums que va enregistrer Rickie après Magazine: Flying Cowboys (1989) et Traffic From Paradise (1993); pour ne citer que ceux-là. Il traverse la fin des années 1980, des années 1990 et 2000 de manière aussi apparement flâneuses; écrit pour le cinéma, la télévision, et effectue quelques tournées: comme tout musicien rebondissant de la réalisation d'un projet à un autre. Son nom à l'heur de scintiller en 1999 sur album Horse of a Different Color de Willie DeVille: excellent L.P. où il partage avec celui que Robert Christgau nomma «the songpoet of greaser nostalgia» la composition de trois titres: “Gypsy Deck of Hearts”, “One Love in One Lifetime” and “Lay Me Down Easy”. Il se distingue enfin, en 2002, avec un premier album solo: Scattered Tracks.
*(1) http://www.rickieleejones.com/friends/salrlj.htm +
http://www.rickieleejones.com/friends/f ... ntine1.htm
*(2) “Brown eyes” et “Phantom of the Footlights” dans Full Moon (Featuring Neil Larsen & Buzz Feiten)
*(3) co-écrit avec Rickie Lee Jones et Pascal Nabet-Meyer). Ce titre se trouve sur l'album du même nom, paru en 1989. Pascal Nabet-Meyer est un musicien français qu'elle a épousé, et avec qui elle a écrit presque un tiers des chansons.
*(4) “Beat Angels”, écrit par Bernardi seul, figure sur l'album le septième L.P. de Rickie, Traffic From Paradise, paru en septembre 1993.

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Dernière édition par carcamousse le Ven Mar 02, 2012 4:13 am, édité 4 fois.

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 Sujet du message: Re: Rickie Lee Jones — “Pirates” (1981)
MessagePosté: Mer Fév 15, 2012 6:23 pm 
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La classe (terme qui revêt autre chose que de l'appât rance) absolue cet album

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 Sujet du message: Re: Rickie Lee Jones — “Pirates” (1981)
MessagePosté: Mer Fév 15, 2012 6:29 pm 
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Comme l'Algerino, bel album en effet.
Amusant ce post. Il m'arrive souvent d'effectuer une programmation sur le même jeu maraboutdeficelle.
J'avais déjà évoqué l'album de Larsen/Feiten. En fait, il n'y a que celui de Sal Bernardi que je ne connais pas. mouaizz

@ Carcamousse : dommage que tu ne participes pas davantage à la vie du forum.

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 Sujet du message: Re: Rickie Lee Jones — “Pirates” (1981)
MessagePosté: Mer Fév 15, 2012 6:34 pm 
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Je ne connais que son premier album, excellent ma foi. J'aime bien ces chanteuses de la fin des années 70/Début 80's

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En perdant GF nous avons perdu un grand vide Fenyxx


Bono se pointe vers moi et me dit « Ça va fiston ? » Je ne suis pas ton fiston, connard. Ce mec là a fait un ou deux bons disques, mais de là à m'appeler fiston... (Liam Gallagher, 1995)


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 Sujet du message: Re: Rickie Lee Jones — “Pirates” (1981)
MessagePosté: Mer Fév 15, 2012 9:32 pm 
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j'aime beaucoup ce disque , mais c'est le seul que je connait d'elle oupez
bon travail de description


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 Sujet du message: Re: Rickie Lee Jones — “Pirates” (1981)
MessagePosté: Mer Fév 15, 2012 10:58 pm 
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Merci à toi.

Cet album m'a longtemps précédé dans ma vie tumultueuse des années 80 débutantes. Il est là, toujours, à guetter la fois prochaine où il se posera sur la platine. Le moment est venu...


Et puis cette phrase de J-H Rosny aîné... La littérature populaire dans ce qu'elle a de plus formidable.....

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 Sujet du message: Re: Rickie Lee Jones — “Pirates” (1981)
MessagePosté: Mer Fév 15, 2012 11:33 pm 
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Quelle description de l'album et des musiciens .Plus complet tu meurs oupez

Je ne connais ricky Lee Jones que de nom .Ceci me donne envie d'en savoir plus

Merci Carcamousse

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 Sujet du message: Re: Rickie Lee Jones — “Pirates” (1981)
MessagePosté: Mer Fév 15, 2012 11:47 pm 
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Il faut absolument connaître aussi le premier album coeurzz Irréprochable aussi
"Easy Money" avait été le titre locomotive qui passait sur les ondes à l'époque, de mémoire, mais j'ai bien l'impression que l'irrésistible "Chuck E's in love" est nettement plus diffusé depuis tout ce temps

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 Sujet du message: Re: Rickie Lee Jones — “Pirates” (1981)
MessagePosté: Ven Fév 17, 2012 3:17 pm 
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Following a successful world tour, the cover of Rolling Stone magazine, R.L. Jones secured five nominations at the Grammy Awards for Record of the Year
Best Pop Vocal Performance, Female
Best Rock Vocal Performance, Female,
Song of the Year ("Chuck E.'s in Love")
and Best New Artist, which she won at the January 1980 ceremony.
She was also voted Best Jazz Singer by Playboy magazine's critic and reader polls.

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 Sujet du message: Re: Rickie Lee Jones — “Pirates” (1981)
MessagePosté: Sam Fév 18, 2012 1:29 am 
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batez Superbe, la présentation... Cet album m'avait été recommandé par un ami fan... J'avais aimé, et découvert d'autres albums de la Dame, toujours avec le même plaisir... Et j'avais ensuite découvert certaines similitudes vocales avec Eddie Brickell, ou même Bjork... (mais je suis coutumier des rapprochements hasardeux qui n'existent que dans mon esprit (?) surmené :lol: ) lovemauve lovemauve oupez


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 Sujet du message: Re: Rickie Lee Jones — “Pirates” (1981)
MessagePosté: Sam Fév 18, 2012 2:19 am 
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Une sensibilité et une noblesse musicale que l'on peut apparenter, et que l'on trouvait déjà sur de grands albums de Randy Newman, avec des producteurs communs

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 Sujet du message: Re: Rickie Lee Jones — “Pirates” (1981)
MessagePosté: Mar Fév 21, 2012 6:50 pm 
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Localisation: Picardie
A l'époque j'avais acheté son 1er opus qui est un bien beau disque. j'avais été un peu déçu par "Pirates" qui commençait (de mémoire) à verser dans un truc plus commercial. Tous les musicos (des requins de studios la plupart) dont tu brosses le portrait dans ta chronique ont squatté et formaté toute la musique californienne de la fin des années 70 et du début des années 80 ce qui est devenu lourd à la longue. (Je pense aux disques de Larry Carlton, Michaël Franks, Jesse Colin Young, Lee Ritenour, David Sandborn...)
Après "Pirates" j'avais été très déçu par 25 cm live, "Girl at her volcano" si je ne me trompe pas, qui avait d'ailleurs fait un flop et signifié un coup d'arrêt dans la carrière de l'ex grilfriend de Tom Waits.

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 Sujet du message: Re: Rickie Lee Jones — “Pirates” (1981)
MessagePosté: Mar Fév 21, 2012 7:18 pm 
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Messages: 31936
Localisation: Acme Factory
Commercial et de qualité n'est pas incompatible
Après "Pirates" j'avais été très déçu par 25 cm live, "Girl at her volcano"
Et oui, je me souviens de ma déception. C'est pas mauvais, mais on perdait de l'altitude sévère.
Dans les albums suivants que je connais, j'ai une préférence pour "The Magazine" et "The Evening Of My Best Day"

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 Sujet du message: Re: Rickie Lee Jones — “Pirates” (1981)
MessagePosté: Ven Mar 02, 2012 3:14 pm 
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Merci du feedback, dear kiddies!

Merci, cher Harvest. Puisse ta nouvelle écoute avoir opéré le charme espéré, et tendrement déclenché d'almes effluves du passé.

Merci, cher JLFK. Réécoute “Girl at her Volcano”! — J'ai toujours le 25 cm, acheté, à l'époque, avec gourmande curiosité. Je l'avais de suite aimé; et il fait toujours partie des albums que je chéris le plus. Je me souviens aussi du grand bonheur que, quelques années plus tard, j'avais eu en le dénichant en CD — belle édition japonaise! — avec, en bonus une renversante et transcendante version de “Something cool”. — Oui ! réécoute cet opus! C'est une perle de tendresse, un rara avis de mélancolie où dame Rickie distille les standards de son “vieux” répertoire: celui qu'elle trimballait, dix ans auparavant, lorsqu'elle commençait à se faire connaître dans le circuit des clubs de Los Angeles.

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Carcamousse
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