Forum de rock6070

Ca reste de l'ordre du débat of course, chacun son opinion

La mienne est la suivante : le seul atout possible de ce "disque" est la nouveautée..Depuis que Bowie nous a expliqué que ce que proposait ce disque n'était plus vraiment nouveau au moment de sa sortie, pour moi (et uniquement pour moi) ce disque ne vaut plus rien du tout...

Bebeto a mieux exprimé que je ne saurais le faire mon ressenti. J avais voté avant. Ma note est exactement la même. J ai lu la bio de La Monte Young : c est pas rien ! Et cela m a sans doute aidé, influencé, plus que la musique elle même.

Tout ça me dépasse un peu!
Crier au génie parce qu'un 'compositeur' a eu l'idée de créer un morceau d'une quarantaine de minutes sur une vibration sonore, et un autre sur une 'genre de vocalises' irritant, je dois être bien arrièré pour ne pas saisir la "SUBTILITE"...

Ca reste de l'ordre du débat of course, chacun son opinion

La mienne est la suivante : le seul atout possible de ce "disque" est la nouveautée..Depuis que Bowie nous a expliqué que ce que proposait ce disque n'était plus vraiment nouveau au moment de sa sortie, pour moi (et uniquement pour moi) ce disque ne vaut plus rien du tout...

C'est faux ! Cette démarche, interaction arts plastiques, architecture et musique (ou ce que l'on veut) + prise en compte de l'auditeur à ce degré, était nouvelle à l'époque, comme elle le reste de nos jours.

Crier au génie parce qu'un 'compositeur' a eu l'idée de créer un morceau d'une quarantaine de minutes sur une vibration sonore, et un autre sur une 'genre de vocalises' irritant, je dois être bien arrièré pour ne pas saisir la "SUBTILITE"...

Pour ma part, je n'ai pas parlé de "génie". Encore une fois, je ne sais pas si le mot "subtilité" me convient mieux, mais il est certain que cette démarche est intéressante. Je la trouve profondément humaniste.

Depuis que Bowie nous a expliqué que ce que proposait ce disque n'était plus vraiment nouveau au moment de sa sortie, pour moi (et uniquement pour moi) ce disque ne vaut plus rien du tout...
Attention, cette oeuvre est quand même unique en son genre. Après c'est le genre qui n'est pas nouveau (LMY ayant lui même inventé le minimalisme à la fin des 50's).
Pour le drone, ça reste un précurseur indéniable (avec la musique indienne, mais là...).

5/10. La musique conceptuelle où seul le concept est intéressant (Face B) et même passionnant (l'auditeur investit lui-même le champ de liberté qui lui est offert, etc.) me laisse un peu au bord de la route, même si ces affaires-là me passionnent. La face A est vraiment bien, réécoutée mieux préparé elle m'a effectivement fait voyager plus que la première fois.

Tout ça me dépasse un peu!
Crier au génie parce qu'un 'compositeur' a eu l'idée de créer un morceau d'une quarantaine de minutes sur une vibration sonore, et un autre sur une 'genre de vocalises' irritant, je dois être bien arrièré pour ne pas saisir la "SUBTILITE"...C'est comme essayer de comprendre un tableau avec un rond blanc sur fond blanc !

J'avais oublié le fameux maître Stupalacci.

Je n'ai pas trop eu le temps cette semaine, alors je m'y colle en fin de parcours. Le débat a été une nouvelle fois très vif. Peut-être parce que l'écoute d'une telle musique doit être le fruit d'un cheminement personnel et que l'exercice, tel qu'il est proposé, ne s'y prête pas forcément...
Non pas que ce soit inintéressant, bien au contraire. Perso je ne connaissais pas et j'ai découvert tout ça, on comprend l'impacte d'une telle musique sur le krautrock, par exemple. La première face me fait penser aux sonorités de la musique traditionnelle japonaise et d'extrême Orient. En tout cas elle ne sort pas de nulle part ...C'est une musique de méditation propice à la rêverie pourvu qu'on soit dans de bonnes conditions d'écoute ( en voiture ça ne doit pas trop le faire...). Le morceau évolue lentement avec une certaine gravité, tiens ! on dirait la sirène d'un bateau... invitation au voyage, à la découverte...les nappes sonores se succèdent en se superposant puis se répètent avec d'infimes variations.

Pour ce qui est de la deuxième face j'y sens surtout une démarche intellectuelle, une théorie en phase d'expérimentation ( j'allais écrire en action ). Je parcours et j'abandonne, pas trop le temps ni l'envie. Je retiens le témoignage d'Harvest's family sur la nécessité d'un abandon physique à la musique, un engagement de tout le corps...
Bon, donc je vais tricher pour la note en ne tenant pas compte de la seconde face. Je mets 8 pour la découverte et pour la première face.

Bon, donc je vais tricher pour la note en ne tenant pas compte de la seconde face. Je mets 8 pour la découverte et pour la première face.

Un délit de face, yes !

Un délit de face, yes !
Bravo bebeto, je vois que c'est la grande forme.

Je mets 3 pour la première face, -3 pour l'autre et deux points pour la curiosité de la chose et pour le culot. Non, je ne mets pas de note, c'est trop "Rencontre du troisième hype"...

. En tout cas ce sketch représente bien mon ressenti à l'écoute de ce disque. J'ai regardé d'un peu plus près cette deuxième face, et elle est constitué de seulement 3 fréquences, et les variations d'intensité sont quasi-inexistantes (tout ça pour dire que malgré les explications que j'ai pu lire, je ne vois toujours pas ce que cela apporte à l'auditeur si ce n'est une migraine à la fin de l'écoute...).
Cela me dépasse un peu que l'on puisse crier au génie pour une telle "oeuvre" et trouver, par exemple, un solo de batterie ennuyeux ...

C'est un peu comme ce genre de choses :

Klaus Schulze c'est du disco à côté.