J’ai revu Nord et Sud (il m’en reste un épisode à voir sur l’ensemble des 12 qui durent environ une heure et demie chacun). Marrant de revoir cette vieille série des années 80 aujourd’hui. Très bonne, passionnante, instructive, mais marrant tellement on se rend compte que le jeu des acteurs, à cette époque, était moins naturel, plus théâtral que dans les séries d’aujourd’hui.

Comme il se doit, il y a les gentils et les salauds. Deux familles, une du Nord, une du Sud. Un gars de chacune de ces familles qui sympathise avec l’autre avant la guerre de Sécession. Dans la famille Maine, il y a la soeur du gars, une authentique salope dans toute son excentricité. Sa jeune frangine est amoureuse d’un beau jeune homme ? Elle essaye de le lui piquer. Mais comme elle s’allonge sur le foin selon ses envies, il la surprend avec un amant et se détourne d’elle. Il s’éprend finalement de la frangine, toute gentille, mais un peu tarte. Il l’épouse. Jalouse, la salope tente de les faire assassiner juste après la cérémonie, mais bon, c’est américain, gnangnan de bons sentiments, alors son plan foire. Elle fait d’autres saloperies tout aussi amusantes, mais la phrase que je retiens surtout d’elle est la suivante :
Contexte – On est en pleine guerre, ça tombe comme des mouches au combat, tout le monde crève de faim. La salope se ramène dans la demeure familiale avec un beau carrosse, des grosses malles indécentes, et dit à sa mère :
- Maman, viens, je vais te montrer ma nouvelle robe.
Ah, et un truc ahurissant aussi. Ainsi donc, sur le front, il y avait des gars qui avait pour mission de jouer du tambour. Bordel, ils se laissaient canarder pour jouer du tambour ! Ils sont fous ces Américains… Et après la bataille, entre des milliers de cadavres, il y avait d’autres gars dont la mission de guerre consistait à porter un drapeau et de le faire flotter au bout de leurs bras pour bien montrer à tout le monde qui qui l’est le vainqueur. « Ouais, on a gagné ! » Oh, c’est la guerre, pas une compétition sportive !
Mais bon, sinon, c’est un régal de revoir la série.
Photo : devant, la salope. Derrière, la tarte.