Aprés l'épisode de l'autoproduction, Mano Solo n'héiste pas à montrer ouvertement son soutien
aux majors tant décriées sans qui il ne pourrait exercer son métier :
« L'autoproduction, ça ne peut pas marcher. J'en ai vendu 2 800 par souscription et le distributeur du CD n'a pas fait
son boulot. Je suis la preuve vivante qu'on ne peut pas se passer des majors. J'en ai marre de ces médias qui n'arrêtent
pas de cracher sur elles. Sans Warner, Mano Solo n'existerait pas. Ces firmes, ce ne sont pas des mécènes, elles sont l
à pour se faire du blé. C'est normal que ces gens te jettent si tu n'es plus compétent à leurs yeux. Pourquoi devraient-ils
garder ceux qui ne vendent plus ? Ceux qui ne rencontrent pas leur public doivent dégager, c'est tout. Il y en a marre de
ces considérations. La presse est complice de ça. Il faut arrêter de se leurrer : oui, le piratage nuit à la diversité et Myspace,
c'est pathétique, ça fait peur, ce n'est pas là qu'on trouve l'avant-garde. Et personne en France n'a été révélé grâce à ça.
Le MP3, ce n'est pas faire la révolution, c'est fabriquer des chômeurs. »Mano Solo artiste engagé, ce sert de son statut de chanteur reconnu pour s'investir au sein de l'association Fazasoma,
et met sa grande gueule au servide de la radio pour deux émissions sur aligre FM, où il acceuille le monde associatif,
les partisans et militants.
En septembre 2009, il sort son nouvel album,
Rentrer Au Port, en licence chez Wagram, album qui est le petit frère
indiscutable de In The Garden, enregistré avec la même équipe. Pour Mano, Rentrer Au Port "
c'est pas un énieme disque
histoire d'en sortir un, c'est un bout de vie, un bout de journalisme d'une époque à travers mon existence, ses joies, ses peines"
J'avancepartir AilleursChaque MatinUne tournée est prévue à la suite de la sortie de l'album, la première date de cette série de
concerts sera le 12 novembre 2009 à l'Olympia.

Ce soir là, Mano Solo et ses musiciens nous ont offerts plus deux heures de vie, de chaleur et d'amitié.
Un dernier coup d'éclat, un dernier coup de gueule pour Mano, qui pourtant semblait immortel ce soir là.
Il est hospitalisé à la suite du concert et décéde le 10 janvier 2010 des suites de plusieurs anévrismes.
Il est enterré au Père Lachaise, prés de Chopin et Desproges, là où il aimait tant se promener et où les fans
ce sont réunis en cette journée de janvier à la con, pour chanter un ultime Shalala, cet hymne révolutionnaire
qu'il chantait à chaque concert.
ShalalaAinsi s'achève l'histoire de Mano Solo, mais pas sa révolution.