Forum de rock6070

Je suis tout à fait d'accord avec Hardprog. Même s'il y avait des côtés très chiants comme les cheveux, les profs, la famille, la tension dans le monde où l'on évoluait tous les jours (au moins pour mes yeux d'adolescent) était moins palpable, pas aussi mesquine que maintenant. C'est de pire en pire. On a vraiment l'impression que tout se dégrade, qu'on est entrain de supprimer tout ce ce que nos grands-parents avaient obtenus comme améliorations dans la vie sociale et professionnelle. On évolue plus, on régraisse.
Bien sûr, il y avait déjà des cons à cette époque là, mais je les trouve encore plus agressifs et inssuportables que quand j'avais 13 ans. Cela doit être du au fait que je n'étais pas confronté à eux de la même façon qu'aujourd'hui où ils se sont immiscés dans tous les réseaux, les domaines, les milieux. Il y a aujourd'hui les jeunes cons à supporter (heureusement pour moi, je ne suis pas trop obligé de m'y frotter) mais il y a aussi les jeunes cons de ma jeunesse qui sont devenus des vieux cons (pas tous heureusement) et là il y en a un paquet et je suis obligé de les cotoyer dans mon boulot, la rue les magasins, sur la route etc...
Ca fait vraiment beaucoup de cons à cotoyer. D'ailleurs pour certains autres, je suis aussi un vieux con. Qui a raison, qui a tord dans ce monde??????

Tout le monde a raison dans le Monde car, il ne faut pas l'oublier, tout humains que nous sommes, nous sommes aussi des animaux qui appartiennent à la nature, et la nature n'a pas de loi, sinon celles qu'on a tenté de matérialiser par des formules. La connerie est une chose tout à fait relative. "On est tous le con d'un autre". Je m'en rend compte de jour en jour : je suis persuadé de ne pas l'être mais à trop vouloir mettre en évidence la connerie qui répond à ma définition, je réalise que je deviens con aussi, mais selon une autre définition.
Pareil : je constate que je suis le con de certains de mes contacts sur internet et, parfois, je pense qu'ils n'ont pas tout à fait tord de le penser, dans la mesure où ce que l'on voit ou lit de moi peut être interprété comme tel.
Bref, pour moi y a deux types de cons : les cons absolus (ceux qui le nient) et les cons tout court (c'est à dire les autres).
[mode mysanthrope off]

dans mon dictionnaire de collégien, je ne me souviens pas des mots (...) "restos du coeur".Peut-être aprce qu'avant on niait la pauvreté. Il a fallu un humouriste pour dire "ben écoutez, ces gens qui souffre sont des gens comme nous, qui méritent de vivre décemment".
Mais je te comprends dans le sens où ceux qui en ont besoin ne sont pas forcément des gens qui le "méritent" (comprenez des gens qui travaillent à plein temps et qui n'arrivent cependant pas à joindre les deux bouts, crise immobilière, dit-on).

"On est tous le con d'un autre"Je partage ce sentiment
dans mon dictionnaire de collégien, je ne me souviens pas des mots (...) "restos du coeur". Peut-être aprce qu'avant on niait la pauvreté. Il a fallu un humouriste pour dire "ben écoutez, ces gens qui souffre sont des gens comme nous, qui méritent de vivre décemment".
Mais je te comprends dans le sens où ceux qui en ont besoin ne sont pas forcément des gens qui le "méritent" (comprenez des gens qui travaillent à plein temps et qui n'arrivent cependant pas à joindre les deux bouts, crise immobilière, dit-on).N'oublions pas que 1970 est le début de l'individualisme. Les gens était très généreux et partageait beaucoup plus facilement.
Je me souvient avoir fais "la manche" dans des moments difficile, et cela marchait très bien.
Petit a petit nous nous sommes enfoncé dans la dynamique du 'marche ou crève" Américaine

En 70, à l'école (primaire publique en banlieue parisienne, je précise), le régime c'était : fessées déculottées en public, oreilles tirées à les décoller, coups de règle sur les doigts, institutrice qui m'appelait le "zozoteur" parce que je portais un appareil dentaire, etc.
Imaginez cela de nos jours...

Je n'ai jamais fait la manche. heureusement pour moi.
Mais il y a une autre preuve de l'individualisme à laquelle tu m'as fait penser.
C'est le stop. J'en ai fait des centaines de fois et malgré mon look de baba cool, j'ai toujours été pris et souvent par des femmes.
Avec un de mes potes, nous avons fait le tour de France, sans but précis, suivant le bon vouloir des gens qui nous prenaient et nous avons vécu des moments merveilleux de découvertes dans tous les domaines. Mon plus beau souvenir, un soir, quand nous avons été pris par un monsieur qui passait de la musique dans sa voiture et dont j'ai reconnu l'interprêtre.
Il a été tellment surpris que je connaisse ce qu'il écoutait (je crois que c'était Sultan of Swing de Dire Straits) qu'il nous a proposé de venir passer la soirée et la nuit (après avoir téléphoné à sa femme pour avoir son accord). Ils nous ont offert le repas du soir, on est allé se ballader en ville après, on a dormi dans un vrai lit après des nuits passées dehors à dormir n'importe où et le matin, après le petit déjeuner, madame nous emmener sur la route nationale pour que nous puissions continuer ce périple aventureux. Je ne sais même pas qui était ces gens, ce qu'ils sont devenus etc... La vie s'écoulait quand même plus tranquillement qu'aujourd'hui.
Essayer de faire cela aujourd'hui. D'abord on ne voit plus de stopeur (trop dangereux pour tout le monde que nous ont forcé de croire les bien pensants depuis 3 décennies).
Même moi si j'en voyais, je ne suis pas sûr que je pourrais leur proposer une telle aide.....

En 70, à l'école (primaire publique en banlieue parisienne, je précise), le régime c'était : fessées déculottées en public, oreilles tirées à les décoller, coups de règle sur les doigts, institutrice qui m'appelait le "zozoteur" parce que je portais un appareil dentaire, etc.
Imaginez cela de nos jours...Et ton père en remettait une couche !!
De nos jours, les parents d'élèves et les syndicats prennent l'affaire en mains = conseil de discipline pour l'instit avec mise a pied et pour l'élève un "futur délinquant"

Et ton père en remettait une couche !!
Effectivement, parfois il sortait le martinet.



Jusqu'au jour où j'ai coupé toutes les lanières. Cela l'a tellement fait rigoler qu'il a laissé tomber.

Et ton père en remettait une couche !!
Effectivement, parfois il sortait le martinet.



Jusqu'au jour où j'ai coupé toutes les lanières. Cela l'a tellement fait rigoler qu'il a laissé tomber.
rassurez vous (ou flippez) mais en 1990 le martinet sévissait encore...

Je n'ai jamais fait la manche. heureusement pour moi.
Mais il y a une autre preuve de l'individualisme à laquelle tu m'as fait penser.
C'est le stop. J'en ai fait des centaines de fois et malgré mon look de baba cool, j'ai toujours été pris et souvent par des femmes.
Avec un de mes potes, nous avons fait le tour de France, sans but précis, suivant le bon vouloir des gens qui nous prenaient et nous avons vécu des moments merveilleux de découvertes dans tous les domaines. Mon plus beau souvenir, un soir, quand nous avons été pris par un monsieur qui passait de la musique dans sa voiture et dont j'ai reconnu l'interprêtre.
Il a été tellment surpris que je connaisse ce qu'il écoutait (je crois que c'était Sultan of Swing de Dire Straits) qu'il nous a proposé de venir passer la soirée et la nuit (après avoir téléphoné à sa femme pour avoir son accord). Ils nous ont offert le repas du soir, on est allé se ballader en ville après, on a dormi dans un vrai lit après des nuits passées dehors à dormir n'importe où et le matin, après le petit déjeuner, madame nous emmener sur la route nationale pour que nous puissions continuer ce périple aventureux. Je ne sais même pas qui était ces gens, ce qu'ils sont devenus etc... La vie s'écoulait quand même plus tranquillement qu'aujourd'hui.
Essayer de faire cela aujourd'hui. D'abord on ne voit plus de stopeur (trop dangereux pour tout le monde que nous ont forcé de croire les bien pensants depuis 3 décennies).
Même moi si j'en voyais, je ne suis pas sûr que je pourrais leur proposer une telle aide.....Tout pareil ,nombre de fois ou le gite et le convert m'a été offert sur les routes d'Europe.
Je prend les auto-stopeurs 9 x sur dix, ça me fait du bien

Vous n'allez tout de même pas regretter les meurtrissures infligées aux corps - cette espèce de discipline corporelle qui a maltraité des générations d'enfants et qui pour autant n'a jamais fait la preuve de son efficacité !

Je n'ai jamais pris autant de baffes qu'à l'école et au collège - résultat ? Moi - pas un cadeau ni un modèle d'obéissance spontanée. Par contre j'ai trouvé dans mes lectures et des expériences des motifs de croire en la nécessité de passer par une certaine forme de morale qui n'a rien à voir avec l'ordre moral qu'on aurait voulu m'imposer.

L'individualisme narcissique de 2010 donne il est vrai envie de botter des culs.....

rassurez vous (ou flippez) mais en 1990 le martinet sévissait encore... Toi aussi tu coupait les lanières ?
Moi oui

J'ai aussi fait du stop....et suis tombé parfois sur de drôles d'oiseaux. Surtout qques oiselles en manque d'attention masculine - c'était bien avant le sida. Mais je suis aussi tombé sur des emmerdeurs auxquels je devais prêter oreilles pour toutes leurs conneries racistes, xénophobes ou machistes !

J'ai aussi fait du stop....Surtout qques oiselles en manque d'attention masculineReconte nous s'teu plais (j'ai de bon souvenir aussi ) Mais je suis aussi tombé sur des emmerdeurs auxquels je devais prêter oreilles pour toutes leurs conneries racistes, xénophobes ou machistes !A ceux ci, je leurs disais que j'ais changé d'avis et qu'il me dépose au prochain carrefour (y avait pas de rond-point)

Harvest a totalement raison. Cette époque là était dure pour la facilité avec laquelle les parents (j'estime qu'eux avaient plus ou moins le droit selon la gravité de la situation) et les connards de prof pouvaient t'infliger des sévices corporels (car ça en était).
Ca m'a toujours révolté que l'on puisse faire subir n'importe quoi à des petits ou des grands sous pretexte d'autorité et d'ordre moral. Ca n'a jamais été une solution que de frapper les gens pour leur faire comprendre qu'ils ont tords et pour leur faire entendre raison. Heureusement que mon père, malgré les différents que nous avons eu n'était pas violent et ne m'a quasiment jamais frappé, sinon je crois qu'avec la haine que j'avais à l'époque pour tous les ordres (c'est le cas de le dire), je l'aurais tué. Je déconne pas.
Nous quand on pouvait, le martinet, on le foutait au feu dans la cuisinière et une fois je crois qu'on la planqué dans le charbon avec mes frangins. Nos parents ne se sont pas amusés tous les jours avec nous. Les profs non plus d'ailleurs...

C'est vrai qu'il n'y avait pas que des bons côtés dans le Stop. On avait à faire des fois à des sacrés tordus (pédophiles de l'époque, abrutis qui ne voulaient pas se laisser doubler et ou voulait doubler à tout pris et qui te prenait à témoin etc...).
J'ai été enquiquinér une ou deux fois ou eu des doutes sur les intentions de certains mecs, mais ça s'est toujours bien fini. Ca m'est arrivé aussi de demander de descendre plus tôt que prévu parce que j'avais la trouille, mais dans l'ensemble ça a été.
Quand aux discours fachos, déplacés sur les filles, il n' y a pas qu'en faisant du stop qu'on y était confronté. J'ai bossé à cette époque dans le batiment avec mon allure baba et j'en ai entendu et supporté des conneries des discours débiles sur ces sujets et sur d'autres.