ODEURS - 1980 : No sex ! 
01 - De quoi !
(R. Pipin - arr. J.P. Goude)02 - Le Stade nasal
(Costric 1er / R. Pipin)03 - L'Homme-objet
(Costric 1er / L. De Gaspéris)04 - Ma Fils Tennessy
(P. Vauvillé / R. Pipin)05 - Quitte ou double
(Costric 1er / Picketson)06 - Le Morceau le plus rapide du Monde enregistré à 208 à la noire sans trucage et ce devant huissier
(Hadi)07 - Astrid
(Costric 1er / L. De Gaspéris)08 - La Nouvelle Droite
09 - Couscous-boulettium
(Costric 1er / J-P Goude)10 - Le Jour où les oranges pelurent
(H. De la Motte Fifrée / J.M. Kajdan)11 - La Viande de porc
(R. Brantalou - Costric 1er / R. Pipin - arr. G. Prévost)12 - Je m'aime
(R. Brantalou / R. Pipin)13 - J'ai le mauvais goût dans la bouche
(P. Vauvillé / R. Pipin)14 - La Santé par les plantes
(Costric 1er / L. De Gaspéris)15 - Rock Haroun Tazieff
(Costric 1er / R. Pipin)16 - Final- On a été féconds (Costric 1er / R. Pipin- J.P. Goude)
17 - Je m'aime (en public)
18 - Final - On a été féconds (en public 1)
19 - Astrid (demo)
20 - J'ai le mauvais goût dans la bouche (dance remix)
21 - Final - On a été féconds (en public 2)22 - Je m'aime - clip23 - Interview Ramon Pipin
Laurent Peyron
Jean-Louis Rizet
Jacques Jakubowicz "Jacky" - yiddish director
Roland Giraud
Antoine de Feraudy - guitariste de scène
Bernard Paganotti - basse
Richard Pinhas - synthétiseur
Jacky Bouladoux - batteur de scène
Patrick Gauthier - Piano
Mahamad - guitare
Corinne Julien - voix
Gépetto Ben Glabros - saxophone baryton
Alain Guillard - saxophone alto et tenor
Stella Vander - voix et choeurs
François Bréant - Prophet V
Steve Shehan - percussions
Pierre Chérèze - guitare
Laurent de Gaspéris - voix et basse
Yvon Guillard - Bugle et trompette
Jimmy Freud - vocaux
Manu Katché - batteur de scène
Marc Sylvain - basse
Nono - batterie
Sharon Glory - voix
Shitty - voix
Gérard Prévost "La Pliure" - basse, basse acoustique et arrangements
Francis Lockwood - piano et piano électrique
Carlos Grasso - saxophone tenor
Gérard Manjoué - pianiste de scène
Costric Ier - textes
Kirt Rust - batterie
Klaus Blasquiz - voix
Liza Deluxe - voix
Amaury Blanchard - batterie
Jean-Philippe Goude - mini-moog, piano et arrangements
Alice Prévost - choeurs
Michel Puterflam - porc, mouche
David Rose - violon
Guy Khalifa : piano, prophet V, voix, choeurs
Francis Gernet - Ramsès
Alain Tartas - Mise en scène
Jean-Michel Kajdan - guitare
Rita Brantalou
Clarabelle Cockenpotz - voix
Mélusine du Rhône/Tania Ascaris/Tequila - Mouillettes
Ramon Pipin - guitare et voixProduction : Ramon Pipin / Studio Ramses
Réalisation : Ramon Pipin
Ingénieurs du son : Jean-Louis Rizet, Alain Biliquey au
Studio RamsesVice-ingénieur du son : Laurent Peyron au
Studio RamsesAssistants réalisation : Jean-Louis Rizet, Laurent Gaspéris
Photos, maquette, artwork : Éric Mistler et Maxime Ruiz pour Flagrant Délit
Dessin logo et illustrations : Klaus Blasquiz
Photo recto : Jean-Baptiste Mondino

Je resterai muet devant cette
Chapelle Sixtine musicale qui impose un respect non quantifiable, et donne une fois de plus un exemple de la mesure du génie humain.
Inclus dans le fichier une interview de
Alain Ranval qui commente sa discographie à partir de "Ramon Pipin's Odeurs", parsemée d'anecdotes et de réflexions bien senties.
Le Maestro confie qu'il est un fan de
Procol Harum et overfan de
Todd Rundgren !

J'ai bien fait de lui filer le train depuis 1974.
Et cette pochette "1980 : No Sex" avec la poupée gonflable dans la douche qui accouche d’un rasoir. Le disque aussi, avoir rassemblé une brochette rudement épatante et troublante de musicos et voix dans l’univers intersidéral d’un Magma en fusion ((Stella Vander / Klaus Blasquiz) aux accents heldoniens (Richard Pinhas) aux riffs languissants et jazzy d’un violon qui fleurait bon David Rose, sans oublier les Oh les filles, la belle Clarabelle, les mouillettes et toutes celles et ceux que je ne peux nommer tellement y’avait foule ! Sans oublier le chef d’orchestre qui ouvre la cuvette des toilettes sur son cerveau épanoui et ravi, c’est tout toi Ramon ! L’agrégat festif de toutes ces fortes sonorités musicales dans un petit studio, comment as-tu procédé pour pousser les murs ?
Ramon Pipin : Tout d’abord rectif, elle n’accouche pas d’un rasoir en fait voici le sens profond de cette pochette. C’était avant le AIDS et j’avais pressenti que l’avenir de l’homme résidait dans l’abstinence, d’où le titre « No Sex » et d’où…. Le suicide de la-dite poupée !!!
J’étais à part ça à l’époque dans les murs d’un studio parisien reconnu où se croisaient moult musiciens qui se rongeaient les nougats à faire des séances pour la variétoche de l’époque et ces gens qui restent mes amis et bienfaiteurs me sollicitaient pour participer à ce grand élan libertaire, d’où ces noms prestigieux.
