Forum de rock6070

Odeurs - "De l'amour" (1981)

01. "Que c’est bon" (Yves Hirschfeld / Jean-Philippe Goude - Ramon Pipin)
02. "Il faut être deux pour faire un enfant" (Rita Brantalou / Picketson)
03. "L’amour dégonflé" (Yves Hirschfeld / Ramon Pipin)
04. "L’amour par dérision" (Esno / Ramon Pipin)
05. "L’amour sans les dents" (Costric 1er / Ramon Pipin)
06. "Friquet et colinot" (Rita Brantalou / Ramon Pipin)
07. "L'amour..." (Rita Brantalou / Ramon Pipin)
08. "Couverts d'amour" (Esno / Ramon Pipin)
09. "Deux doigts d'amour" (Costric 1er / Ramon Pipin)
10. "Les inconnus de l'amour" (Costric 1er / Ramon Pipin)
11. "L'amour à froid" (Vauville / Ramon Pipin)
12. "L'amour dans la gueule" (Yves Hirschfeld / Ramon Pipin)
Bonus
13. "Une Chanson à la mode" (Yves Hirschfeld / Ramon Pipin - Jean-Philippe Goude)
14. "Le Triple Slow" (Yves Hirschfeld - P. Grosz / Ramon Pipin)
15. "L'Idole des jeunes" (Adapt. Ralph Bernet / Jack Lewis)
16. "Baby Boum" (Clarabelle / Jean-Philippe Goude)
17. "Que c'est bon (version alt)" (Yves Hirschfeld / Jean-Philippe Goude - Ramon Pipin)

Réalisation : Jean-Philippe Goude, Ramon Pipin et Jean-Louis Rizet
Direction musicale : Jean-Philippe Goude

Ramon Pipin : guitares, basse, chant
Amaury Blanchard : batterie
Gérard Prévost : basse
Jean-Philippe Goude : orgue, piano, synthétiseurs
Alain Guillard : saxophones
Yvon Guillard : Trompette, bugle
Klaus Blasquiz : chant
Clarabelle Cockenpotz : chant, choeurs
Jimmy Freud : chant
Sharon Glory : Chant
G. Picketson : chant
Shitty : Chant

Enregistrements : Jean-Louis Rizet, Alain Biliquey et Laurent Peyron au Studio Ramsès
Mixage : Jean-Louis Rizet, Ramon Pipin et Jean-Philippe Goude
Pochette : Maxime Ruiz et Anne Carlier
Photos : Eric Mistlerontributions



3ème album, nouveau label
JBM : Odeurs a une bonne presse, ça vend bien, mais malgré tout vous êtes trop nombreux pour espérer gagner de l'argent.
Ramon - Les avances des maisons de disques sont bouffées, on passe pas mal de temps en studio, on est payé misérablement, les tournées coûtent cher.
On a du mal à s'en sortir. Ce qui m'étonne, c'est qu'après avoir vendu 80 000 ex, Polydor nous a congédiés, et que l'on s'est retrouvés chez RCA.
C'était des cons, c'est probable. On a radicalement changé sur le troisième album "De l'amour". J'étais très ami avec Jean-Philippe Goude et j'ai décidé de
le réaliser avec lui. Ce disque est beaucoup plus synthétique que les deux précédents. On a passé du temps, c'est super-léché.
On a essayé de faire des chansons, Costric était moins influent. On a fait plein de télés, y compris Drucker, avec ce titre qui aurait pu marcher.
Ça ne fut pas le cas. Peut-être parce que avec Clarabelle habillée en poulet, je ne suis pas sûr que c'était une bonne idée.
Ce morceau était très bien, c'est lui qui a guidé l'album. Si on écoute la discographie d'Odeurs, on évoluait. Je composais la plupart des trucs.
C'est le son qui change, plus que les compositions. "De l'amour" sort en mai 1981, on est sur RCA et on vend beaucoup moins. C'est Bob Socquet qui
s'occupait de nous. L'album est toujours réalisé au Studio Ramsès et le son est très soigné. Cevn'est pas du brut de décoffrage, c'est sophistiqué.
Le disque s"appelle "De l'amour" car il n'y a que des chansons d'amour... un peu spéciales.

génial, je l'ai trouvé au troc de l'ile y'a 15 jours et pas encore écouté !
maintenant, et grace a Algernon sans agents corrosifs, je n'ai plus besoin de le faire

Ouais, ça pue!

Ouais, ça pue!
Oui mais :
Tout le monde il pue
Il sent la charogne
Y'a qu'le grand Babu
Qui sent l'eau de Cologne.

Ah non, c'est moins violent dans l'agression olfactive. Ils avaient aéré.

oui, mais y'avait quand même des mouches.

Ah je l'ai en vinyle celui-là, je suis pas allé jusqu'au bout.

Il est différent en beaucoup de choses : musiques, son, compos, esprit, et j'en passe. Il y avait décalage avec les deux précédents.
Odeurs va revenir à la parodie avec l'album suivant, avec un son encore propre, trop ? Mais sans le foisonnement délirant et l'intensité de "1980:No Sex".

Oui, il y a ça aussi:
Faut être deux pour faire un enfant
faut un papa, faut une maman
Quand on est plus, ça sert pas tellement
Y en a que deux qui travaille vraiment!

ça, c'est du texte!

presque zeppelinesque quoique théfainien!

Oui, il y a ça aussi:
Faut être deux pour faire un enfant
faut un papa, faut une maman
Quand on est plus, ça sert pas tellement
Y en a que deux qui travaille vraiment!

ça, c'est du texte!
C'est mon passage préféré, avec la guitare frippienne qui hérisse le poil.

Je ne saurais résister au plaisir, voici toutes les paroles:

Faut être deux pour faire un enfant
(Brantalou/Picketson)

On peut être seul pour jouer au ping-pong
Si on court vite et que la table est longue
C'est fatiguant on est vite lassé
L'avantage c'est qu'on est sûr de gagner
On peut jouer au rugby à quinze ou a douze
Ça abime pas beaucoup plus la pelouse
Mais dès qu'on est plus de deux sur un matelas
Ça l'fout en l'air, c'est pas étudié pour ça.

Refrain :
Faut être deux pour faire un enfant
Faut un papa, faut une maman
Si on est plus ça sert pas tellement
Y'en a que deux qui travaillent vraiment.

Le monologue c'est pas toujours ce qu'il ya de mieux
Si on parle seul c'est qu'on est gâteux.
Quand on est deux ça devient un dialogue
Mais si on est quatre c'est un catalogue
Les chœurs de l'Armée Rouge seraient moins bons à trois
Ils pourraient même pas chanter « Kalinka »
« Plaine ô ma plaine », « Hip hip hip Oural)
Tous ces morceaux-là c'est bon qu'en chorale

Refrain (bis)

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