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Forum de rock6070 • Afficher le sujet - C.O.B — “Moyshe McStiff” (1972)

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 Sujet du message: C.O.B — “Moyshe McStiff” (1972)
MessagePosté: Ven Mai 14, 2010 3:00 am 
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“Moyshe McStiff and the Tartan Lancers of the Sacred Heart”! Le titre est aussi farfelu, chimérique et néo-gothique que l’illustration. Clive Palmer explique qu’il ne se réfère à rien de mythique ou d’historique, que les noms sont juste de plaisantes fictions: “Moyshe McStiff” pour désigner Mick Bennett, en partie juif, en partie écossais; “Tartan Lancers” pour traduire la nationalité de Clive et John, tous deux écossais; quant au “Sacred Heart”, qui évoque un ordre ou une confrérie, ce n’est qu’une pure invention, ajoutée pour mieux faire sonner l’ensemble.

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L’illustration — ce long dragon que vont achever trois lanciers, et qui tient prisonnière une jeune fille agenouillée — est due au génie de Paul Whitehead — l’artiste qui dessina les fabuleuses pochettes des premiers albums de Genesis, de Van der Graaf Generator et de Peter Hammill.

Le contenu est prodigieux. On y trouve l’atmosphère moyenâgeuse de “Spirit Of Love”* — l’album précédent — et les mêmes instruments: l’harmonium, au son si “monacal”, le dulcitar, et ses couinements asiatiques; mais également de la clarinette, du violon, de la balalaïka; de plus, la présence des percussions — bongos, tablas — est renforcé. Les musiciens sont Clive, Mick, John, Genevieve Val Baker (Genny) et sa sœur aînée Demelza; toutes deux fournissent les percussions — Genny assure aussi quelques parties vocales; enfin Danny Thompson (le célèbre Danny Thompson, membre alors de Pentangle) joue de la basse. Il n’y a pas d’autre d’invité. Ralph McTell — comme pour l’enregistrement de “Spirit Of Love” — s’emploie à la production.
* VOIR L’HISTOIRE DE C.O.B:
viewtopic.php?f=7&t=8047

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Clive Palmer, Mick Bennett, Genny et Demelza (avec le chien)
(Photo extraite du livret de la réédition de “Moyshe McStiff” de Sunbeam Records)

Un coup d’œil sur les titres — “Sheba’s return”, “Lion of Judah”, “Solomon’s song”, “Martha and Mary” — indique un caractère religieux; il est évident dans ces chansons, mais se manifeste également de manière allégorique dans les autres, qui sont surtout des chansons d’amour: cet amour pouvant être, et celui qu’éprouve un homme pour une femme, et celui qu’inspire la foi en Dieu et en Jésus-Christ: “Solomon’s song”, qui n’est ni plus ni moins qu’un raccourci poétique du Cantique des Cantiques, présente clairement cette dualité.

Les compositions sont communes, chacun apportant une chanson, un couplet, un air, ou l’idée d’un arrangement. Pour mieux en parler, je vais m’appuyer sur les témoignages des musiciens (figurant dans le livret de la réédition Sunbean), et — principalement — sur la revue fouillée et perspicace qu’en donne un internaute, Patrick the Lama (revue précieuse sans laquelle rien n’aurait été possible):
http://members.tripod.com/lysergia_2/La ... views6.htm

Sheba’s return / Lion of Judah

“Sheba’s return” est une ouverture — composée par Clive —: un instrumental cérémoniel et rugueux comme l’écorce d’un merisier. A la tonalité aigrelette de l’harmonium, se mêle le vif grincement de la basse — ses chordes frottées par un archet —, puis vient le caquet d’une clarinette; la basse, alors pincée, darde de petites notes claquantes, tandis que l’harmonium émet un accord continu. Le ton est donné: l’atmosphère moyenâgeuse évoquée tout à l’heure se déploie, âpre et lumineuse, et capte aussitôt l’attention. “Lion of Judah”, chanté par Mick, s’enchaîne bien vite, avec l’harmonium, la basse pincée, la clarinette — qui revient entre les couplets — et des percussions — tablâ, bongo — qui clapotent comme les bulles d’un court-bouillon.

Saba (Sheba) est un personnage mythique. Elle serait la reine de l’ancienne Ethiopie. Le premier Livre des Rois de l’Ancien Testament décrit sa visite en Israël et sa rencontre avec le roi Salomon. Cette visite correspond à l’apogée du royaume — qui, dans la vieillesse du roi, va péricliter. Juda était un patriarche; le lion de Juda (Judah) est l’emblème de sa tribu, mais c’est aussi le nom donné à Jésus — car, selon saint Luc, il descendrait de Juda. Les vers de la chanson — “Lion of Judah” —, explique Patrick the Lama, se polarisent sur la résurrection de l’Eglise et la venue du Christ en des temps décadents, ils sont aussi la transposition de l’histoire de Hailé Sélassié, considéré comme le Messie dans tradition chrétienne orthodoxe, ainsi que le descendant du roi Salomon — par le fils qu’il aurait eu de la reine de Saba: «le premier empereur de la dynastie pré-islamique éthiopienne».

Mick Bennett, imprégné dès son enfance par le reggae et la culture caraïbe des premiers émigrants, révèle avoir été fasciné par la vie du Negusse Negest, le Roi des Rois. Cette chanson, dit-il, fut d’abord un poème. On peut penser qu’il s’est inspiré d’un autre “Lion of Judah”, un traditionnel du mouvement rastafari:

«The Lion of Judah shall break every chain, chain, chain.
Give us Jah victory again and again»

(“The Lion of Judah”, traditionnel — chanté ainsi par Bob Marley)

«And the Lion Of Judah still smiles
And his army can break the golden chain
Yet the people still laugh away their sins
Whilst the peasants are proud to wait for rain
For the seasons are sure to bring them gain»

(“Lion Of Judah” — C.O.B)

Let it be you

La mélodie rappelle celle de “Music of Ages” ou de’“Evening air” dans “Spirit Of Love”. Elle est douce, calme, légère, et d’une lenteur reposante: les sons de flûte, de guitare, de dulcitar, les heurts évanescents et feutrés marquant sa cadence semblant flotter dans un ciel azuré. Pour un internaute*, elle est la «pièce centrale de l’album», elle témoigne du «pouvoir des mots» et de l’«éphémère qualité de nos affections», elle est «pleine de dévotion et d’incertitude — comme le sont les jours grisants au début d’une idylle». Je ne saurais qu’insister sur la douceur et la tendresse qui en émanent: propres à l’album entier, elles sont ici l’élixir de sa beauté.

«And when it’s loving,
let it be you
And when I’m giving,
let it be you
I walked this morning
and without warning,
someone was near me
and it was you»


* sur cette revue:
http://magicistragic.wordpress.com/2008 ... red-heart/

Solomon’s song

Deux accords d’harmonium, plaqués, vibrants, austères, suivis de modulations qui rappellent “Janitor of lunacy” de Nico — brève, puis longue comme le A de l’alphabet Morse —, auxquelles viennent se mêler des trilles de violon, puis la voix graniteuse de Mike Bennett. On est saisi par le caractère liturgique de cette chanson, et par son dépouillement expressif, que troublent seulement — au troisième couplet —, une basse monotone, et — à la fin — de légers frémissements de flûte.

«I am comely because I am black,
As the tents of Kedar, as Solomon's veil
Because the sun has scorched my skin
As the cedar trees of Lebanon

My beloved is unto me
As a cluster of camphires
In the vineyards of Engedi
As the apple tree deep in the orchard
So is my beloved among the daughters»


Les premiers vers appartiennent au Cantique des Cantiques, mais y apparaissent — comme tous les autres vers — en divers endroits du texte original. Ce n’est pas là, explique Patrick the Lama, une simple réécriture, mais une «condensation et une purification» — «sans qu’un seul mot ait été omis ou changé» —; les «métaphores», ajoute-t-il, ont été «intensifiées ou totalement modifiées»; ainsi ce “cantique”, débarrassé aussi de ses références guerrières, acquiert une dimension lyrique, devient plus abstrait et plus poétique. Il (Patrick the Lama) présente ensuite que si le symbolisme — l’amour humain converti en amour divin — s’en trouve pour le moins affaibli, le sentiment religieux demeure, magnifié par la mélodie.

Eleven willows

La seule des chansons que chante John Bidwell — qui révèle un timbre de voix un rien grisâtre, mais pas désagréable —: une ballade limpide et trottineuse, conduite par une guitare déliée, prodiguant de fins arpèges, environnée de doux pianotements de tablâ, de percussions intermittentes et mystérieuses, et de vocalises éthérées — celles de Genny — suivant note pour note le chant de John. Les paroles sont bucoliques et poétiques, remarquables par un tiercet comme celui-ci:

«This valley is a cradle for the sun
And for the silent one
Who wears the coat of many colors»


I told her

«I told her not to cry
She said she wouldn't, but she tried
And she cried until she was satisfied
That I could not love her

I told her, I told her
But she did not believe me (bis)»


Les accords grêles et carillonneurs de balalaïka, mêlés de guitare, les martèlements diligents d’un bongo donnent à ce trois temps qui s’accélère aux refrains une touche dansante et très orientale. Les paroles relatent une séparation — d’une manière, comme ici, au début, qui semble parfois un peu fantaisiste, ou bien, au troisième couplet, avec une ferveur insigne. L’ambiance, tour à tour gaie et triste, évoque — comme le souligne Patrick the Lama — et les griseries des tavernes, et les complaintes des marins.

«Ever joyful, ever strong
Seeking you I travel lone
And I know you’ll be there when my journey’s done
Patiently I wait for you»


Oh Bright Eyed One

«Walking by a river, I see reflections of the sky
How much I wish they could reflect the brightness of your eyes»


Un douce et printanière ballade, aussi bucolique qu’“Eleven Willows”, où s’entremêlent la guitare, l’harmonium et la flûte et qu’égaient un cliquetis étrange et ravissant. Elle est chantée par Clive, et Mick y ajoute sa voix rugueuse. L’amour et la dévotion sont à nouveau au centre des paroles: à travers les saisons qui passent, un homme garde espoir — et l’espoir particulier d’être aimé. — Ralph McTell indique qu’il s’agit là d’un air de music hall remodelé par Clive.

«I don’t know the future, I don’t know what it may bring
But I sit and watch the sun go down and wish the birds would sing
Oh bright eyed one, oh bright eyed one!»


Chain of love

«I have no news to bring you, said the messenger
The rain goes to the river just the same
And still I watch you laughing in the garden
For the flame upon the altar is still burning»


Il se dégage du texte, poétique, mais sibyllin, l’idée d’un voyage éternel, d’une quête inspirée par l’Amour. Le messager pourrait être un ange, tandis que la flamme apparaît comme la vie que cet ange nourrit; mais aussi — au deuxième couplet — comme l’image du réconfort.

«To travel in your warm and wooded country
To find the place to lay my head and sleep
Is all that I can ask of you before I leave
Oh, feed the fire quickly keep it burning»

«And if the road should lead me to the ocean
Then I would turn my face toward the wind
And see you in the morning bringing water to me
So silently the flame turns to an ember»


La mélodie, radieuse, bardée d’harmonium, et chantée vaillamment par Mick, serait assez calme si elle n’était bousculée par la course précipitée d’un bongo, assez sage si elle n’était ébouriffée par une basse coussineuse, décortiquant ses notes, enfin classique sans son petit refrain drolatique dépêché par la basse pré-citée, le bongo et des frottés de guitare assurant la cadence.

Pretty Kerry

«And from somewhere inside me
A voice seemed to say,
“Peace of mind you will not find
You shall not see
Pretty Kerry as fine, as fine can be”»


Rencontre, séparation, regret. Les paroles de cette ballade, chantée par Mick, évoquent, une fois de plus, une relation amoureuse — ou plutôt son souvenir. Leur aspect est parfois étrange, comme le sont souvent les vieilles chansons folk où l’on doute du sens des mots, et des mots eux-mêmes. L’accompagnement se réduit à de lancinants pickings de banjo, et de doux trilles de pipeau. Le tout est très “rural”, comme si un groupe de musiciens jouaient sur la place d’un village, un jour de marché.

Martha & Mary

Marthe et Marie sont les deux sœurs de Lazare décrites, et par saint Luc (10. 38-42), et par saint Jean (11/12) dans le Nouveau Testament. Marthe est la maîtresse de maison; elle s’affaire beaucoup pour accueillir Jésus et ses disciples en route pour Jérusalem. Marie, elle, lui oint les pieds de nard, les essuie avec ses cheveux, mais ne se soucie guère des tâches domestiques: pleine de dévotion, elle reste assise, et écoute Jésus parler. Aussi Marthe, mécontente, interpelle le Seigneur et lui dit: «Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur me laisse servir toute seule? Dis-lui donc de m'aider.» Ce à quoi il répond: «Marthe, Marthe, tu te soucies et t'agites pour beaucoup de choses; pourtant il en faut peu, une seule même. C'est Marie qui a choisi la meilleure part; elle ne lui sera pas enlevée.» (Luc 10. 40-42).

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/c ... ft_004.jpg

Cet épisode de la Bible, très commenté par les théologiens, sera aussi abondamment illustré par les peintres. Une des plus célèbres de ces illustrations est celle de Vermeer dans son tableau “Le Christ dans la maison de Marthe et de Marie” (1654-1655) — le lien ci-dessus. Patrick the Lama suppose que Clive Palmer, ayant vu cette œuvre à la National Gallery d’Edimbourg, s’en soit inspiré. Mais Mick Bennett révèle que les paroles — un poème d’abord intitulé “Hands of Mary” — et la mélodie sont de lui; Clive n’a fait, dit-il, que travailler les arrangements. Quoi qu’il en soit, les paroles — de manière «lyrique et émotionnelle» — opposent l’attitude des deux sœurs

«Precious little birds O so gently
Folded wings of tragedy
Hands of Mary comfort me (bis)»

«Constant touch of change unfolding me
Yielding blossoms of the tulip tree
Martha spread your hands to me (bis)»


Toujours chanté par Mick (avec cette fois beaucoup de tendresse), “Martha & Mary” est une ballade lumineuse — lumineuse et tiède comme la clairière d’un bois, et tout aussi accueillante et tranquille. La guitare, la balalaïka y brodent des accords chatoyants, John et Clive mêlent, aux refrains, leurs voix en des harmonies veloutées, et les vers sont exquis. Pour Patrick, c’est un «sommet», un moment d’une «étourdissante beauté» qui évoque la poésie de Shakespeare et le lyrisme de John Downland — grand musicien de la Renaissance, connu pour ses œuvres finement mélancoliques.

Heart dancer

«With the force of loon and ocean
With the fair for might and frightened things
We're caughten and we're broken
Caughten then we're broken
And his love is but a token
And this life is nothing more the waiting for the sky to open
For the sky to open

What for this pain is said
Being born of this disaster
While the nightmare dark edge laughter
Sings for Satan's sake
Rustless grins the foster-child
Sits remorseless, smiles and smiles
Spirit you can't break»


«With the force of loon and ocean...» Mike énonce rocailleusement les paroles, le dulcitar évente ses notes torsadées, tandis qu’un bongo mène au petit trot ses mousses tonalités, et que la guitare divise obligeamment la cadence. L’ambiance est festive, rugueuse et orientale. Puis la mélodie change. — «What for this pain is said...» — L’harmonium prend le relais, étale ses nasillardes sonorités, tandis que le rythme du bongo accélère, élastique, hypnotique, doublé par le son plus claquant de deux congas, traversé par les couinements victorieux d’une clarinette. L’ensemble dégage une atmosphère envoûtante, tribale, fantasmagorique. C’est la chanson la plus rattachée à la croyance chrétienne avec ses évocations d’un ciel qui doit s’ouvrir, l’image “formidable” de Satan, et celle d’un esprit éternel, que rien «ne peut briser». C’est aussi l’une des plus expressives de l’album; on y retrouve les vives colorations de “Lion of Judah” et de “Chain of love”, ainsi que le côté dansant de “I told her”. L’idée d’une quête, qui s’exprime partout, resurgit avec le dernier couplet — liée à celle de l’existence d’un monde spirituel.

«Land of plenty
Somewhere inside to be
Found and cherished
Travel the old country
Held quite firmly
Just for a moment
Be whole completely
Oceanful our promised land»


That’s all, folks!

VOIR LA REVUE DU PREMIER ALBUM, “Spirit Of Love”:
viewtopic.php?f=7&t=8046

VOIR L’HISTOIRE DE C.O.B:
viewtopic.php?f=7&t=8047

Merci à Béatrice de son aide à la transcription.

_________________
Carcamousse
Laudator temporis acti


Dernière édition par carcamousse le Ven Mai 14, 2010 8:50 pm, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: C.O.B — “Moyshe McStiff” (1972)
MessagePosté: Ven Mai 14, 2010 4:39 am 
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Inscription: Mer Juil 11, 2007 12:28 am
Messages: 40975
Localisation: Étable - 3e rangée à gauche
Superbe travail !


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 Sujet du message: Re: C.O.B — “Moyshe McStiff” (1972)
MessagePosté: Ven Mai 14, 2010 1:12 pm 
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Inscription: Mer Avr 01, 2009 12:27 pm
Messages: 12652
Localisation: on the moon
génial, faut que je lise ça en profondeur..Ca me donne envie d'écouter la chose, si quelqu'un a un lien? mouaizz

_________________
Un univers folk entièrement en Francais où les textes sont aussi importants que la musique
http://www.myspace.com/585110211
https://www.facebook.com/pages/Vox/307148312693047


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 Sujet du message: Re: C.O.B — “Moyshe McStiff” (1972)
MessagePosté: Jeu Juin 10, 2010 10:35 pm 
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Inscription: Mar Déc 01, 2009 5:34 am
Messages: 396
si quelqu'un a un lien?


Fantastique boulot pour un fantastique album, bravo!


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