Deprecated: preg_replace(): The /e modifier is deprecated, use preg_replace_callback instead in /home/clients/0f46b0890d927e19a33db8813d3b9891/web/forumarchives/includes/bbcode.php on line 112

Deprecated: preg_replace(): The /e modifier is deprecated, use preg_replace_callback instead in /home/clients/0f46b0890d927e19a33db8813d3b9891/web/forumarchives/includes/bbcode.php on line 112

Deprecated: preg_replace(): The /e modifier is deprecated, use preg_replace_callback instead in /home/clients/0f46b0890d927e19a33db8813d3b9891/web/forumarchives/includes/bbcode.php on line 112

Deprecated: preg_replace(): The /e modifier is deprecated, use preg_replace_callback instead in /home/clients/0f46b0890d927e19a33db8813d3b9891/web/forumarchives/includes/bbcode.php on line 112

Deprecated: preg_replace(): The /e modifier is deprecated, use preg_replace_callback instead in /home/clients/0f46b0890d927e19a33db8813d3b9891/web/forumarchives/includes/bbcode.php on line 112

Deprecated: preg_replace(): The /e modifier is deprecated, use preg_replace_callback instead in /home/clients/0f46b0890d927e19a33db8813d3b9891/web/forumarchives/includes/bbcode.php on line 112

Deprecated: preg_replace(): The /e modifier is deprecated, use preg_replace_callback instead in /home/clients/0f46b0890d927e19a33db8813d3b9891/web/forumarchives/includes/bbcode.php on line 112

Deprecated: preg_replace(): The /e modifier is deprecated, use preg_replace_callback instead in /home/clients/0f46b0890d927e19a33db8813d3b9891/web/forumarchives/includes/bbcode.php on line 112

Deprecated: preg_replace(): The /e modifier is deprecated, use preg_replace_callback instead in /home/clients/0f46b0890d927e19a33db8813d3b9891/web/forumarchives/includes/bbcode.php on line 112

Deprecated: preg_replace(): The /e modifier is deprecated, use preg_replace_callback instead in /home/clients/0f46b0890d927e19a33db8813d3b9891/web/forumarchives/includes/bbcode.php on line 112

Deprecated: preg_replace(): The /e modifier is deprecated, use preg_replace_callback instead in /home/clients/0f46b0890d927e19a33db8813d3b9891/web/forumarchives/includes/bbcode.php on line 112
Forum de rock6070 • Afficher le sujet - ELP - Discographie commentée...

Forum de rock6070

Nous sommes le Sam Avr 19, 2025 5:18 am

Heures au format UTC + 6 heures




Forum verrouillé Ce sujet est verrouillé, vous ne pouvez pas éditer de messages ou poster d’autres réponses.  [ 17 messages ]  Aller à la page 1, 2  Suivante
Auteur Message
 Sujet du message: ELP - Discographie commentée...
MessagePosté: Sam Juin 14, 2008 9:29 am 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Mar Fév 05, 2008 8:14 am
Messages: 381
Localisation: Entre la banque et le cabinet d'avocats
Image

Allez, je ne résiste pas, en cette fin de soirée, de vous transmettre mes impressions quant à la discographie d'un groupe que j'apprécie particulièrement (et mon avatar fera foi), j'ai nommé Keith, Greg & Carl.

Ces mecs m'ont mis le pied à l'étrier du rock progressif. Et, dans cette mouvance, ce sont eux que je connais le mieux.
Leur incroyable dextérité musicale m'a plus d'une fois épaté. Et comme j'ai la chance de supporter le moog au kilomètre, j'ai pu aller assez loin dans l'écoute de leurs oeuvres, et y entrevoir, ça et là, les coups de génie, et les coups dans l'eau.

Image

Cette chronique n'est pas vraiment originale, elle a déjà été postée sur un forum floydien, où elle n'a tellement pas soulevée les foules que je vais tenter ma chance ici, où la proportion de progueux semble plus importante...

Donc, Welcome back my friends, to the show that never ends, ladies & gentlemen EMERSON, LAKE & PALMER !!!


1970-1974 : NOS PLUS BELLES ANNEES...

Image


CONCERT AT THE ISLE OF WIGHT (1970)

Image
Premier concert du groupe. Très attendu. Il faut dire qu'à cet époque tout le monde identifie Lake à King Crimson (tendance qui s'annulera dés le lancement du groupe) et Emerson à The Nice, groupe qui ne fait pas l'unanimité mais qui a le mérite de marquer son territoire assez fortement (Emerson s'est fait particulièrement remaquer quelques mois plus tôt en brûlant le drapeau américain tout en jouant "America" - version West Side Story - en opposition à la guerre du Viet Nam). Palmer, lui, personne n'en a jamais entendu parler.

C'est un bon concert malgré un début littéralement catastrophique. Je m'explique : sur "The Barbarian" (morceau d'ouverture) l'impensable arrive : Emerson et Lake ne sont pas accordés. Nos oreilles souffrent. Heureusement le guitariste profite des longs soli d'Emerson pour remettre la basse à l'heure, et le reste du concert se déroule sans trop de problème, avec entre autre une version courte mais très réussie de "Take A Pebble".
Puis c'est l'adaptation de "Pictures At An Exhibition", qui va progressivement devenir un "concert's hit". Superbement interprété, même si cette adaptation est loin de faire l'unanimité. Tout s'enchaîne bien, les reprises sont à l'honneur ("Blue Rondu A La Turk" de Brubeck, "Nutrocker"...)

Bref un très bon concert, entaché néanmoins par l'énorme bourde de son introduction, et par un son qui, même s'il est excellent pour un bootleg, ne peut passer pour "officiel"

extrait du live, "Rondo" : http://fr.youtube.com/watch?v=qc5oAJjokOQ


"EMERSON, LAKE & PALMER" (1970)

Image
L'avis n'est guère partagé par les soi-disant spécialistes du prog, mais il l'est par les fans le Pink Floyd. Le premier album, éponyme, est le meilleur de toute la discographie du trio. Il s'y montre ici avec une retenue inhabituelle lorsqu'on connaît les autres albums. On est surpris par l'équilibre général de l'album, par l'emboîtement des pièces, une sorte de magnifique puzzle présentant de façon non exhaustive l'étendue du talent des trois musiciens. Il suffit de cet album pour réaliser que Lake fut un brillant compositeur, Emerson un immense nom dans le monde du rock et du piano, et Palmer un batteur à ranger aux côtés de Bill Bruford, John Bonham ou Phil Collins (auquel il est, selon moi, supérieur).

L'album s'ouvre avec "The Barbarian", brillant instrumental inspiré de Bartok, où apparaît déjà la "marque" ELP, l'incroyable entente entre le pianiste et le batteur. Les bases sont posées. "Take A Pebble" (12mn), est probablement le meilleur morceau jamais enregistré par ELP avec "Tarkus". La mélodie est à la fois d'une subtilité et d'une simplicité troublante, tout s'imbrique parfaitement, et l'on pense à "I Talk To The Wind", en grande partie composée par Lake, en encore mieux. L'utilisation (unique dans la disco d'ELP) de bruitage est magnifique, et le solo de piano, constamment inspiré par les grands auteurs classiques, et l'une des meilleures improvisations du monde du jazz (et c'est pas moi qui le dis). "Knife Edge" est un rock tapageur du meilleur cru, l'un des meilleurs du groupe, un défouloir très mélodique et brillant, surtout rapport au jeu de batterie. "The Three Fates", pièce instrumentale pour claviers, serait parfait si Emerson n'avait pas la passion des grandes orgues, mais les parties piano sont à tomber tant elles sont belles. Le génial "Tank" se décompose en trois parties, la première est d'un intérêt relatif, mais la seconde (un incroyable solo de batterie) et la troisième (un crescendo vertigineux) sont inoubliables. Enfin, le tube "Lucky Man" clôt l'album. Tant de simplicité après tout ce qui a précédé pourrait choquer, et pourtant ce n'est pas le cas. "Lucky Man" est simplement un morceau ultra beatlesien, le genre qui met de bonne humeur le matin. L'équivalent d'un "Summer 68".

Bref, "Emerson, Lake & Palmer" est bien plus qu'une simple entrée en matière. C'est l'une des grandes pièces de résistances d'un groupe surinspiré du début des seventies. L'inspiration n'est, hélas, pas éternelle.

"The Barbarian" : http://fr.youtube.com/watch?v=2mrisQAKha4
"Take A Pebble" : http://fr.youtube.com/watch?v=qBovbJYaWeU
"Knife Edge" : http://fr.youtube.com/watch?v=WnFmyLg_dw4
"The Three Fates" : http://fr.youtube.com/watch?v=NnedJPHGk0M
"Tank" : http://fr.youtube.com/watch?v=rfuCB1wkXbA
"Lucky Man" : http://fr.youtube.com/watch?v=cH6BJq7LjxE



"TARKUS" (1971)

Image
Grande année, grands albums, grands progrès sur le plan du prog. "Tarkus" est le concurrant des charts de "Meddle" et "Led Zeppelin IV". Il est l'album le plus connu du groupe, son plus grand succès et généralement présenté comme son meilleur. Loin de moi l'idée de détenir la vérité absolue, mais cette dernière appréciation est fausse.

"Tarkus" a néanmoins pour lui un atout majeur, pour ne pas dire écrasant : sa suite, occupant l'intégralité de sa face A. 20 minutes de délire musical absolu. Elle égalise sans difficulté ses concurrantes de l'époque : "Lizard" (King Crimson) ou "A Plague of Lighthouse Keepers" (VDGG), pour ne citer qu'elles, et surpasse selon moi "Close to The Edge" (Yes) et "Supper's Ready" (Genesis). Je pourrais la comparer à "Echoes" mais : a) elles n'ont rien à voir, b) je me mettrai l'intégralité du forum à dos.
Quoiqu'il en soit, "Tarkus suite" est un chef d'œuvre, parmi ce que le rock prog a fait de mieux. le talent de compositeur d'Emerson explose littéralement. La complexité de la rythmique, en perpétuelle évolution, et l'intelligence de certains accords tirent encore plus vers le haut cette réflexion sur la Grande Bretagne que certains philosophes de l'époque allergiques au rock ne manquèrent pas de saluer (!).
Mais après ? Un tel morceau de résistance ne serait-il pas un handicap ? En effet comment rebondir ? En 1971, ça allait, on allait retourner le disque, on avait le temps de réfléchir. Mais dans le cas gênant du CD, on enchaîne directement avec le westernien "Jeremie Bender", sympathique au demeurant en lecture seule, mais ne tenant pas la route un instant face à son imposant prédécesseur. Ma foi… drôle de choix, tout de même. Heureusement on enchaîne sur "Bitches Crystal", un superbe rock ultra dynamique aux accents de piano-bar de la plus haute tenue. Incomparable néanmoins à "Tarkus suite". Les deux morceaux suivants sont plutôt décevant : "The Only Way" est pompeux (prière de laisser l'orgue d'église à Rick Wakeman !) encore que certains passages à référence classique au piano soient excellents, et l'instrumental "Infinite Space" est plutôt mou et sans grand intérêt dans sa composition.
Retour aux choses sérieuses avec "A Time and a Place", hard rock rappelant Deep Purple, durant lequel on se dit que Lake aurait fait un très bon chanteur de métal. L'album se conclue sur une farce, le rock'n'roll "Are You Ready Edy ?", tellement pas prise de tête qu'il en devient entraînant, le groupe arrivant à faire passer à l'auditeur l'hilarité de la séance d'enregistrement.

A l'arrivée, "Tarkus" est un très bon album rock (le plus rock du groupe, sans doute), doté qui plus est d'une œuvre musicale immense et indispensable. Il n'est pas le meilleur disque d'ELP, mais tient ses promesses et ravira tout amateur de prog.

"Eruption", ouverture de la suite : http://fr.youtube.com/watch?v=sbw_B_G45mg
"Battlefield", l'un des composants de la suite : http://fr.youtube.com/watch?v=5XUtsc6GZ ... re=related
"Jeremy Bender" : http://fr.youtube.com/watch?v=AISbtC8DMSI
"Bitches Crystal" : http://fr.youtube.com/watch?v=SujGw9guLdI
"Are You Ready Edy ?" : http://fr.youtube.com/watch?v=eiwwvEONh3M



PICTURES AT AN EXHIBITION (1972)

Image
Premier album live pour ELP, "Live At The Isle Of Wight" n'apparaissant que des années après leur séparation.
Il s'agit ici, on l'aura compris, de la fameuse adaptation des "Tableaux d'une exposition" de Moussorgski. Celui-ci a-t-il applaudi des deux mains ou s'est-il retourné dans sa tombe ? Nul ne le sait. Cette adaptation divise les auditeurs. Certains crient au génie, d'autres au scandale.
Ce concert est effectivement blindé de synthétiseurs, le fameux "moog" introduit dans le rock par Emerson, et dont le son a bien plus vieillit que celui de la batterie de Palmer, restée indiscutablement intemporelle.
Le concert s'ouvre et les bases du "heroes prog" sont déjà posées. Mais c'est du bon. Les trois mouvements de "Promenade", quoique très ressemblants, sont des réussites. "The Gnome", sans être transcendant, permet d'apprécier clairement le jeu de Palmer, et "The Old Castle" celui d'Emerson, capable de tirer de son instrument des sons vraiment incroyables !
On s'éloigne parfois de Moussorgski, comme avec la ballade "The Sage", signée Greg Lake, très réussie, très belle, et dans laquelle il exprime tout son talent de guitariste accoustique, ou encore "Blues Variations", jouissif.
Après cela on entre dans une partie du concert foncièrement moins intéressante. L'ensemble se répète un peu. Ce qui faisait la richesse des albums studio de l'époque, à savoir une véritable variété de style, est ici absent. Et même si on apprécie l'énergie monumentale déployée sur "The Curse Of Baba Yaga", ou le final impressionnant sur "The Great Gates Of Kiev", l'ensemble laisse un sentiment d'inachevé... Recommandé néanmoins pour "The Sage" et "The Curse..."

A noter sur la version remastérisée la version live de "Nutrocker", hélas plutôt anecdotique.

"The Sage", tout en douceur : http://fr.youtube.com/watch?v=3szRULqr17Y
"The Curse Of Baba Yaga" : http://fr.youtube.com/watch?v=pZj9g2t5t-s
"The Old Castle / Blues Variations" (énorme) : http://fr.youtube.com/watch?v=wv5f5P5VbIc



"TRILOGY" (1972)

Image
Malgré l'immense succès de "Tarkus", Emerson, Lake & Palmer vont faire volte face avec l'album studio qui suivra. Pas moins de dix morceaux, et aucune suite de l'ampleur de celle de l'album précédent. Une erreur ? En aucun cas. "Trilogy" est peut-être le meilleur album d'ELP.

Il s'ouvre avec le tryptique "The Endless Enigma Pt. I / Fugue / The Endless Enigma Pt. II", un enchaînement rock magnifique, aux accords subtils, inspirés notamment par Moussorgsky (dont le groupe sort d'une réadaptation, "Pictures At An Exhibition"). La fugue est superbe et très solidement encadrée. Puis vient l'inoubliable ballade "From The Biginning", probablement la meilleure de Greg Lake, et plus grand succès du groupe en single. Il y a quelque chose de planant, presque floydien dans ce morceau, et ce malgré l'absence de claviers, de qui, pour ELP, constitue un tour de force. Suit le second volet de la trilogie western démarrée avec "Jeremie Bender" sur l'album précédent, "The Sherif", oubliable certes mais de loin la meilleure de la série. Puis c'est la reprise de Aaron Copland "Hoedown", brillante adaptation du thème héroïque, dont on lui préférera néanmoins la version live qui, coup de chance, se trouve être le morceau de clôture de l'album (il est celui d'ouverture de tous les concerts d'époque).
Retour à la qualité maximale avec "Trilogy", le morceau titre, incroyablement inspiré, en trois parties : la première, inspirée par Ravel, Debussy, est une merveille classique de composition originale (style dans lequel Keith Emerson-compositeur excelle), pour s'enchaîner de façon brillante sur un rythme sauvage, une sorte de hard rock synthé rarissime, et par cela d'autant plus appréciable. Les improvisations d'Emerson et la dextérité de Palmer font de ce morceau l'un des meilleurs de la discographie du trio. L'enchaînement est parfait avec le hard rock "Living Sin", qu'on confondrait volontiers avec Deep Purple si la voix de Lake n'était pas si particulière sur ce morceau.

Un brillant album donc. On oubliera au passage le très moyen "Abanddon's Bolero" pour se souvenir de "Trilogy" comme l'un des meilleurs disques de prog des années 70

(vous pouvez écouter l'album entier grâce à la merveilleuse radio du site)
La ballade "From The Beginning" accompagnée de jolies z'images : http://fr.youtube.com/watch?v=1nUId91rPF4



"BRAIN SALAD SURGERY" (1973)

Image
Voici un puissant album de transition. Mais il ne s'agit pas là d'une transition musicale, la musique de ELP se trouvant à la base si variée que seuls à un versement dans le punk ou le disco conviendrait le mot "transition". Non, le changement, c'est l'attitude de la presse vis-à-vis du groupe à partir de cette période. C'est à cet album que Emerson, Lake & Palmer doivent leur réputation de "prétentieux". Parce que leur concept semble, curieusement, désormais inaccessible. Lake et le parolier Peter Sinfield accouchent dans cet opus de textes si complexes, si codés, que plus d'un auditeur anglophone s'en trouvera désorienté… So :
- L'album s'ouvre violemment avec "Jerusalem", pièce religieuse remontée à la sauce ELP, tant et si bien qu'elle se verra interdire tout passage à la radio et qu'on lui collera l'étiquette de "morceau subversif". Objectivement cette adaptation est excellente, le punch et le style y brillent au firmament.
- Puis c'est "Toccata", adaptation complexe de l'œuvre de Ginestra. Jugée dans l'immédiat hermétique, musicalement inaccessible. Le même type de reproches seront faits à Fripp quelques mois plus tard pour "Starless and Bible Black", mais de façon bien moins belliqueuse.
- "Still… You Turn Me On" est la ballade lakienne du disque, et sans atteindre la perfection de "From The Beginning", elle reste excellente (pour anecdote, Goldmann la plagiera sciemment, aussi clairement que "Is There Anybody Out There" pour les besoins de "Puisque tu pars" Beurk…).
- "Benny The Bouncer" clôt hélas bien mal la trilogie western. Bien qu'il s'agisse du pire morceau de l'album, rien ne lui sera reproché, alors que les critiques descendront en flamme le morceau de résistance, la pièce "Karn Evil"… allez comprendre.
- "Karn Evil", la voici. Comme "Tarkus", elle occupe une face complète, et comme "Tarkus", c'est un chef d'œuvre. "Welcome Back My Friends to the Show What Never Ends" est le "We Don't Need No Education" du Floyd, une phrase marquant à jamais les esprits. La suite se décompose en 4 parties : "Karn Evil First Impression Pt. 1" est probablement la plus riche, chacun (y compris Lake à la guitare !) y met toutes ses forces pour accoucher d'un morceau puissant extrêmement riche. la "Pt. II" est LE hit du groupe, le morceau qu'on garde en mémoire si on ne devait n'en garder qu'un. Il aborde le thème de la guerre comme un show télévisé (concept que Waters reprendra de manière plus explicite pour les besoins de "Amused to Death") de façon si complexe que beaucoup s'y perdront. "Karn Evil 2nd Impression" est un jazz génial, Keith Emerson s'y donnant à cœur joie en vocalise aussi complexes que brillantes. Le passage doux est vraiment émouvant. "Karn Evil Third Impression" paraît plus héroïque, et, par cela, moins accrocheur, mais il contient des perles d'enchaînements, d'accord, le moog d'Emerson réalisant parmi ses plus beaux soli.

Bref, "Brain Salad Surgery" est une fois de plus un album excellent mais pêchant par excès de complexité. La presse britannique ne le pardonnera pas, pas plus que la vague punk déjà déferlante, dont ELP sera peut-être, parmi tous les groupes de prog, la plus grande victime…
PS : la magnifique et inquiétante pochette est réalisée par le suisse Giger, futur créateur de Alien.

"Still You Turn Me On" accompagné d'images dont on est en droit de se demander ce qu'elle foutent là... : http://fr.youtube.com/watch?v=u7cjvuYrbm4
La première partie de "Karn Evil 9" : http://fr.youtube.com/watch?v=6hAHxE7eL ... re=related
Le hit "Karn Evil 9 1st Impression pt II" : http://fr.youtube.com/watch?v=t7hVcSrRU34 (et en plus la video est marrante si on a le sens du second degré)
"Jerusalem", suivi de "Toccata" : http://fr.youtube.com/watch?v=RuYX6RJKHUQ



WELCOME BACK MY FRIENDS TO THE SHOW THAT NEVER ENDS (1974)

Image
Le titre a de quoi faire peur. Mais ne le laissez pas vous intimider. Derrière cette invitation pompeuse se cache l'un des albums live les plus impressionnant de toute la décennie 70 !!!
Le groupe, alors en tournée pour la promo de "Brain Salad Surgery" (1973), est alors à l'apogée de son art. Tout les morceaux sont bons. Tous ! Et même lorsqu'ils auraient pu s'avérer oubliables ("Jeremie Bender"...), leur interprétation les sauvent. L'effort de renouvellement par rapport au versions studio est par ailleurs à saluer. En témoigne "Tarkus", dans lequel se casent quelques couplets de "Epitath" de King Crimson, sorti à l'époque où Greg Lake y officiait encore.

L'album s'ouvre donc sur "Hoedown", toujours impressionnant en live, se poursuit sur Jerusalem (probablement la version la plus fidèlement retranscrite dans ce live). Puis vient la superbe adaptation de "Toccata" de Ginestera. En studio, c'était déjà impressionnant, mais alors là... ça défrise. De quoi convaincre les plus exigeants défenseurs du prog dit "complexe". "Tarkus", dans une version comportant sept minutes supplémentaires par rapport à la version studio, vient conclure le premier album. Comme de bien entendu, c'est un moment clé de ce live. La performance et l'adequation des trois musiciens est très impressionnante.
La deuxième partie (comprendre : le deuxième CD, bourré, comme le premier, jusqu'à la garde) est également génial. L'assemblage "Take A Pebble Pt. I / Still... You Turn Me On / Lucky Man" prend magnifiquement. Lake arrive a captiver le stade à la seule aide de sa guitare accoustique, et Emerson est toujours aussi excellent dans son solo de "Take A Pebble", décidément un superbe morceau. Mérite grandiose, avoir réussi à rendre captivant l'alliage "Jeremy Bender / The Sherif". Ce live titanesque (sans adaptation, une fois n'est pas coutume, de "Pictures At An Exhibition") se conclue sur la non moins titalesque suite "Karn Evil 9" dans son intégralité (35 min !), incroyable de maîtrise et d'inspiration, blindée elle aussi de variante avec la version originale (la guitare électrique de Lake y est bien plus présente).

Bref, s'il ne vous fallait qu'un seul album d'Emerson, Lake & Palmer, ça serait à coup sûr celui-ci !!!

"Hoedown"... toujours plus vite ! : http://fr.youtube.com/watch?v=N0FuFfcCZiE
"Karn Evil : 1st Impression Pt. II" confirme qu'ils sont en forme : http://fr.youtube.com/watch?v=WUclxp7FxHI
et les soli de Palmer : http://fr.youtube.com/watch?v=CMHEQzPihng





1976-1978 : VOUS NOUS PRENEZ POUR DES PUNKS ?

Image


"WORKS Vol. 1" (1976)

Image
C'est en pleine bourrasque punk, dont il furent la cible privilégiée, peut-être même d'avantage que Pink Floyd, que le trio s'exile en Suisse (à Montreux) mettre en boîte un double album d'un genre nouveau : une face réservée à chaque musiciens, et la quatrième regroupant deux suites collectives. On ne s'étonne pas vraiment du fait qu'aucun groupe ne l'ait expérimenté avant. "Works" sera le premier choix illogiques de ELP, qui conduira à sa scission avec un public acquis à sa cause. Voici donc le compte rendu de "Works Vol 1"

Face 1 (Keith Emerson) : Le pianiste virtuose a probablement perçu la chose suivante : "on me laisse une face à remplir et aucune contrainte si ce n'est une limite de temps de 20 mn (gasp) ? Parfait, on y va !". Ainsi naît le "Piano Concerto n°1" (il n'y en aura pas d'autres), longue pièce classique pour piano et orchestre symphonique. Emerson montre d'ailleurs par moment un véritable talent de compositeur classique, quasi supérieur à Schumann. Mais sur la durée on se lasse. Surtout si on pense avoir acheté un album de rock progressif !!!

Face 2 (Greg Lake) : Lake se montre beaucoup plus honnête dans sa démarche et accouche de 5 morceaux de qualité variable. Il y a de l'excellent, du bon, et du carrément mauvais. Ainsi de "Nobody's Love You Like I Do" (morale au passage : ne jamais laisser Greg Lake choisir les titres de ses ballades !) et "Closer to Believing" et ses exécrables additions d'orchestre, qui le font ressembler à une chanson de Disney. "Lend Your Love To Me Tonight" et "C'est La Vie" sont de sympathiques ballades, pas franchement subtiles mais agréables. "Hallowed Be Thy Name" est un jazz-rock absolument génial, pêchu et entraînant. Ca fait plaisir.
Hallowed By Thy Name : http://fr.youtube.com/watch?v=aZBObd38U3o
Lend Your Love To Me Tonight : http://fr.youtube.com/watch?v=WIzmYsMq4Wo

Face 3 (Carl Palmer) : On contourne régulièrement cette face, considérée généralement comme un caprice d'enfant gâté de Palmer. Ne le faites en aucun cas, c'est probablement la plus intéressante de tout l'album. Non pas que tout soit parfait, loin de là. "New Orleans" sonne comme du mauvais King Crimson, "L.A. Nights" nous fait regarder notre montre malgré quelques passages free jazz réussis, et la nouvelle version de "Tank" nous fait regretter l'ancienne.
Mais, à ces 3 morceaux moyens s'opposent trois plaisirs musicaux : "The Enemy God Dances With The Black Spirits (Excerpt from "The Scythian Suite" 2nd Movement)" (sympa, comme titre, non ?) inspiré de Prokofiev, qui constitue à lui seul la preuve qu'un orchestre à corde et une batterie rock peuvent s'entendre parfaitement, "Two Part Invention In D Minor", qui est une délicieuse citation de l'ami Johann Sebastian, et dans lequel Carl joue du xylo. Délicieux. Et puis il y a "Food For Your Soul", qui est une sauvagerie jazz totale, une des meilleures performance de Palmer à la batterie. Du très haut niveau.
"Food For Your Soul" : http://fr.youtube.com/watch?v=-WFFCiQbxkA


Face 4 (Emerson + Lake + Palmer) : Il paraît que la reprise de Copland "Fanfare For The Common Man" est culte. Les Stones l'utilisaient même comme intro avant d'apparaître sur scène. Faudra qu'on m'explique, à part un passage sympa (1'11-1'26. Plutôt court), ce morceau "heroes prog" est complètement nul. En revanche "Pirates", la seconde suite, est beaucoup plus intéressante. Le niveau de composition est élevé, les paroles somptueuses. Mais cela suffit-il à l'achat de l'album ?

Résumons-nous : 7 bons morceaux, un huitième à supposer que le style classique d'Emerson nous plaise, et un restant sans intérêt… bref, au contraire de Genesis ("The Lamb Lies Down Of Broadway"), Pink Floyd ("The Wall") ou Yes ("Tales Of Topographic Ocean"), ELP reste l'un des rares groupes de prog à avoir raté son double album. Pas de concept, manque de cohérance… dommage. Mais ne manquez pas "Hallowed be Thy Name", peut-être la meilleure compo de Greg Lake en solo…

"Pirates" sciendée en deux, accompagnée d'extraits de films :
Pt 1 http://fr.youtube.com/watch?v=LQEqb70yW8A
Pt 2 http://fr.youtube.com/watch?v=I6N6JGZ1hTQ



WORKS Vol. 2 (1977)

Image
La tournée ruineuse ayant suivi "Works Vol. 1", ainsi que le succès réel mais moins grand que prévu de ce dernier forcent nos compères à foncer en studio histoire de sortir au plus vite un nouvel album moins coûteux. Autour de singles sortis en 1975 (le touchant "I Believe to Father Christmas" de Lake & Sinfield et le sympathique et jazzy "Honky Tonky Blues" d'Emerson), ainsi que du morceau "Brain Salad Surgery", écarté de l'album du même nom (on ne se demande pas pourquoi) se construisent une série de chansons, qui vont – et on commence hélas à s'y habituer – du meilleur au pire d'un point de vue qualitatif.
Au rang des bonnes chansons, signalons le titre le plus rock d'ELP, "Tiger In A Spotlight", très honorable, et l'excellent "So Far To Fall", titre pêchu et jazzy. Le reste est en déca. "Bullfrog" est vite crispant. "Maple Leaf Rag" est une blague musicale dont la subtilité m'échappe. De même que la léthargique ballade "Watching Over You", dont on est à se demander si le "Good night" s'adresse directement à l'auditeur.
L'album est sauvé néanmoins par son titre final, "Show Me The Way To Go Home", la plus jazz de toutes les chansons d'ELP, véritablement excellente.
Au final, "Works Vol. 2" est un album en demi teinte, jazz en diable, et somme toute honorable pour un groupe qui tire ses dernières cartouches avant la grillade. En cela, il est à rapprocher de "Wind & Wuthering" de Genesis ou "Drama" de Yes…

"Tiger In A Spotlight" : http://fr.youtube.com/watch?v=IToOmJDC9yk
"Honky Tonk Train Blues" : http://fr.youtube.com/watch?v=Q6dx4choN7M
"Brain Salad Surgery" : http://fr.youtube.com/watch?v=aNC4YL_F4WI
et le clip de "I Believe The Father Christmas" : http://fr.youtube.com/watch?v=FqOfXumI18A



EXTENDED VERSIONS (1977)

(pas d'image)
Live issu de la tournée des "Works" (sans orchestre, je précise), "Extended Version" possède l'avantage du son, digne d'un album officiel, ce qui faisait cruellement défaut au pourtant mémorable "Welcome Back My Friends..." Le groupe s'y montre plutôt en forme, même si on sent que la passion n''est plus aussi présente qu'à la grande époque.

L'album s'ouvre sur la célèbre reprise du "Peter Gunn Theme" de Manchini, propose la meilleure version possible de "Tiger In The Spotlight", nous offre les ballades acoustiques lakiennes habituelles "Still You Turn Me On" et "Lucky Man" dans leur plus simple appareil (guitare et voix uniquement), une version endiablée de "Hoedown", une mémorable impro au piano... bref c'est un concert assez classique, sans grande surprise, mais l'inspiration est là, l'énergie aussi.

Tout fan sera ravi de le posséder.

"Fanfare For The Common Man" en live... sans le public : http://fr.youtube.com/watch?v=0OLWgrr671g


PIRATES LIVE (1977)

Image
Ce disque est un bootleg, mais on le trouve si facilement qu'il mérite d'être chroniqué.

Enregistré au Madison Square Garden, ce live est en de nombreux points similaire à "Extended Versions" (bon, c'est la même tournée, aussi...), toujours sans orchestre, mais possède plusieurs variantes :

1. Le son, parfois craignos (bootleg oblige)
2. La setlist. "Pirates Live" est nettement plus foisonnant. "C'est La Vie", "Watching Over You", "Nutrocker", et "Pirates" sont présentes, et dans des versions plutôt honorables.

2 raisons de posséder ce bootleg :

1. La présence de l'une des meilleures version live de "Take A Pebble"
2. La version orchestrale de "Abbandon's Bolero". La version studio présente sur "Trilogy" nous a laissé sur notre faim, mais on voit ici quelles étaient les véritables intentions d'Emerson : joué par un orchestre, ce morceau prend une toute autre dimension !!!


WORKS ON THE ROAD (1977)

(pas d'image)

Encore un live de la tournée de 77. A croire qu'ils n'ont fait que celle-là !

Autant ne pas retenir mon enthousiasme, ce bootleg est le meilleur concert d'ELP que j'aie pu entendre après "Welcome Back My Friends". Il est très complet, double, possède un son d'une qualité exceptionnelle pour un bootleg, et le groupe est dans une forme absolument olympique.

Ce live a comme avantage de présenter une nouvelle version de "Tarkus", bien plus instinctive et improvisée, une autre de "Pictures At An Exhibition", plus conventionnelle, mais très convaincante. "Tank" est également présente. "Still You Turn Me On" connaît sa variante, elle aussi. En effet, le piano rejoint la guitare sur ce morceau, et il est le bienvenu. C'est même la meilleure version live de cette chanson. "Knife Edge" fait également partie de la distribution.
Je me dois de vous signaler la présence d'un "Nutrocker" du feu de Dieu, bien meilleure que sa version de "Pictures..."

Un super live, à télécharger ici : http://alltheworldsabootleg.blogspot.co ... e%20Palmer


KING BISCUIT FLOWER HOUR (1978)

Image
Enregistré deux mois avant le début des sessions de "Love Beach", ce live officiel montre, chose curieuse, un groupe au sommet (mais alors au sommet !) de son art, terriblement en forme pour un groupe catégorié "dinosaure" par l'ensemble de la presse musicale de l'époque.

Il est très foisonnant, et propose la meilleure version possible de la suite "Karn Evil". Ca déménage dans tous les sens, et, si on ajoute à ça que la prise de son est vraiment bonne, le disque est à posséder rien que pour la titanesque suite.

Pour le reste, rien de nouveau sous le soleil en comparaison avec les live précédemment chroniqués. "Tiger In The Spotlight", "C'est la vie" (à force, celle-là, on se lasse vraiment de l'entendre), "Fanfare", "Still" et "Lucky Man" sont toujours dans le lot, et on regrette parfois que la setlist de la tournée de 1977 ait connu aussi peu de variantes.

A posséder pour "Karn Evil", et pour l'excellente prise de son.



"LOVE BEACH" (1978)

Image
Il convient de saluer comme il se doit ce qui est convenu de présenter comme la pire œuvre jamais produite par le trio. On déchantera 15 ans plus tard, à l'écoute de l'abyssal "In The Hot Seat", qui se présente désormais comme un sommet de nullité progressive. Concernant "Love Beach", comme il a été très justement dit sur "Big bang Magasine", il prête d'avantage à sourire qu'à s'arracher les cheveux. Mais il part avec quelques boulets au pied :
1. Sa pochette littéralement hideuse. Nos trois compères, chemises ouvertes, sourire "Dallas", au bord de l'océan.
2. Son titre immonde et on ne peut plus démodé.
3. Ses deux singles mis en avant qui ne sont pas moins que les deux plus mauvais morceaux du disque : le sirupeux "All I Want Is You" (tout est dans le titre) et le détestable morceau titre, disco en diable, qui nous ferait rechercher ABBA au dos de la pochette pour la contribution musicale.

Un autre étron est à signaler : l'adaptation de "Canario" de J. Rodrigo, qui malgré une sympathique intro à l'irlandaise, s'en va rapidement vers un rock prog héroïque somme toute assez risible.
Pour le reste, on note le traditionnel morceau "western", absent des "Works" - qui s'en plaindrait -, "The Gambler", qui ne casse pas trois pattes à un canard mais s'avère finalement aussi convaincant que "The Sherif" sur "Trilogy". Puis il y a "Taste of my Love" et "For You", rocks assez bons, plutôt planants, qui rappellent, chose assez inattendue, Dire Straits ou Police (en supposant qu'on leur ait ajouté Emerson aux claviers). Enfin, il y a la pièce d'Emerson, "Memoirs of an Office rand a Gentlemen" (20 mn), dont certains passages ont de quoi décevoir si l'on connaît "Tarkus", mais dont la trame mélodique s'avère particulièrement inspirés. Si sauvetage il y a (les avis diffèrent sur la question), c'est à Keith Emerson qu'on le doit.

L'oubliable "All I Want Is You" : http://fr.youtube.com/watch?v=oUgNZn8JrSw
L'écoutable "For You" : http://fr.youtube.com/watch?v=Q-yDZuGBZWQ
Et enfin "Taste Of Your Love" : http://fr.youtube.com/watch?v=ls_N9HYbrws



1986-1987 : VOUS AVEZ DIT PALMER ?

Image

EMERSON LAKE & POWELL (1986)

Image
Bien des choses ont changé depuis "Welcome Back My Friends"... le groupe est passé par la douloureuse expérience des "Works", et la séparation en 1979. Et par la magie de quelque producteur fortuné, Emerson et Lake, dont les rapports sur "Love Beach" étaient pourtant comparables à ceux de Waters et Gilmour sur "The Final Cut", acceptent de retravailler ensemble. Problème : Palmer est parti fonder Asia avec John Wetton et Steve Howe, et brasse tellement de pognon avec cette formation que ça dernière envie est bien d'aller rejoindre un groupe totalement désavoué depuis bientôt dix ans, et ce malgré un démarrage aussi remarqué que brillant... Et c'est un drame. Car ELP, comme son nom l'indique, est l'association de Emerson, Lake, et... pour le coup ce sera le batteur Cozy Powell qui remplira la fonction du "P". Les deux autres plaident le concours de circonstance. On y croit.
Dés les premières notes de "The Score", on commence à être fixé. Le "heroes prog" dans les 70's c'était déjà pas réjouissant, alors dans les 80's... Vient ensuite "Learning To Fly", qui a la particularité de démarrer avec les mêmes notes d'intro que celui des Floyds, et d'être au moins aussi mauvais. "Touch & Go" est bien trop tubesque pour avoir vieillit correctement (paraît que ça a été un tube...), "Lay Down Your Guns" paraît jolie à la première écoute, et ne survit pas à la seconde, "Mars The Bringer Of War" plombe le tout... Il n'y a guère que "Step Inside", sorte de ballade new-yorkaise bourrée d'ambiance (malgré une interprétation plus que moyenne), que l'on puisse sauver du naufrage.
Bref un album hautement dispensable ! Et à l'écoute du jeu de batterie, on se dit que Powell n'avait vraiment comme mérite que de porter un nom commençant par la lettre "P"...

Le clip de Touch & Go, histoire d'appuyer mon argumentation : http://fr.youtube.com/watch?v=EwVQ9d15EfA


SPACE GOSPELL (1986)

(pas d'image)
Vous ne connaissiez pas ? Et bien continuez ! A vrai dire, je n'ai pas la motivation nécessaire pour chroniquer sérieusement cette merde. Oui, j'ai bien écrit "cette merde". C'est encore le qualificatif le plus distingué que je pourrais employer pour définir cet album.
Apparemment il s'agit d'une musique de film, au vu des titres ("Serious Pursuit", "Back On The Road", "Hooligans"...). Cet album est à 95% instrumenal. Lake ne chante que sur une version altérnative de "Learning To Fly", encore plus mauvaise que celle de "ELPowell" (comme quoi c'était possible...)

Que dire ?... une absence totale de passion, des compos instrumentales si peu inspirée qu'on échangerait cet album contre le premier "Union" venu... un disque réservé au fans intégristes dans mon genre qui veulent avoir une discographie aussi complète que possible...




1992-1994 : LA REFORMATION IMPROBABLE

Image

"BLACK MOON" (1992)

Image
Il aura fallu quatorze ans pour les voir à nouveau réuni. Emerson, Lake & Palmer ressortent un album ! Enjoy !
Les fans sont très partagés au sujet de "Black Moon". Certains prônent le retour en force, d'autres dénoncent un album raté. Je suis fan d'ELP, et j'appartiens très clairement à la seconde catégorie. Car s'il est des groupes a avoir brillammant (King Crimson), ou relativement bien (Genesis et Yes) passé le cap des années 80, il en est deux qui se sont pris la barrière en pleine tête : Gentle Giant et ELP. Mais Gentle Giant, grand bien lui fasse, n'a pas fait de come back. ELP s'y risque.
Le résultat est quand même plus nuancé que sur l'impardonnable "Emerson, Lake & Powell". Le morceau titre, qui ouvre l'album, est simplement dispensable. "Paper Blood", qui le suit, sans être inoubliable, possède une très belle énergie (cette fois ELP fait du pur rock), de même que les ballades lakiennes "Affairs Of The Heart" et, dans une moindre mesure, "Footprints In The Snow" sont plutôt réussies.
Le reste, en revanche, est nettement moins bon, le sommet étant atteint avec "Changing States", détestable instrumental héroïque dont même la plus calamiteuse des séries de science fiction américaine n'aurait pas voulu pour son générique.
Et en parallèle, une perle. Une vraie perle. Un morceau magnifique : l'instrumental "Close To Home". Emerson est tout en retenue le temps d'une mini sonate subtile (alors que ce mot n'est vraiment pas à employer pour définir cet album), à la fois doux et enlevé. Magique, quoi...
"Black Moon" est donc un album aussi dispensable que son morceau titre, mais tâchez pas tous les moyens de vous procurer "Close To Home", un petit miracle.

Le clip de Black Moon : http://fr.youtube.com/watch?v=x-OOr-mMY7Q
Affairs Of The Heart : http://fr.youtube.com/watch?v=arQXSJy2Uf0

LIVE AT THE ROYAL ALBERT HALL (1993)

Image
Ce n'est pas un secret : les live d'ELP dans les années 90 ne possèdent pas un dizième de la flamboyance de ceux des années 70. "Live In Poland", par exemple (que je ne chroniquerai d'ailleurs pas) est là pour le prouver.

Et pourtant, ce concert dans le hall du Royal Albert (ce qui ne veut pas dire que ce live a été joué à Monaco, incultes !) est une très bonne surprise. Emerson, Lake et Palmer s'y montrent tous trois très en forme. C'est même ce qu'on pourrait appeler un retour en force. Le public semble conquis. Moi aussi, d'ailleurs.
"Tarkus" et quelques autres morceaux de la grande époque sont impeccablement joué. Comme de bien entendu, ce sont encore les morceaux issus de "Black Moon" qui passent le moins bien. Mais, dans l'ensemble, c'est un très bon album live.
On note la présence d'une défoulante association de "Fanfare For The Common Man", "America" et "Rondo", absolument géniale.

"Paper Blood" en live : http://fr.youtube.com/watch?v=_euHPQqn45Q (anecdotique, je sais. Attention néanmoins, ceux qui n'ont pas vu à quoi Lake ressemble aujourd'hui auront un choc)
Et les sympathiques moments solo d'Emerson : http://fr.youtube.com/watch?v=TTrbIvKdKo0


IN THE HOT SEAT (1994)

Image
L'excellent site de "Big Bang Magasine" s'est déjà fendu d'une critique d'une extrême justesse sur le sujet (http://www.bigbangmag.com/delp5.php), mais autant me faire violence, et chroniquer un peu plus "sérieusement" ce... truc.
Bon c'est dur à dire pour un fan du groupe mais cet album est un foirage complet. Un vrai, un authentique. A côté de "In The Hot Seat", "Highway 61 Revisited" et "A Momentary Lapse Of Reason" jouent dans la même cour. Emerson s'étant viandé en moto quelques semaines avant l'enregistrement, le piano sera déjà très en retrait. Déjà là, un vent de panique : ELP avec des claviers en retrait... vous imaginez les Stones sans Mick Jagger. Bref... Deuxième chose, Lake a quelques problèmes de voix. De quoi faire passer Renaud pour Pavarotti. Aïe... Troisième chose : Palmer s'est mis avec entrain à la batterie electronique... Mais merde à la fin ! J'ai payé un album d'Emerson Lake & Palmer, quoi, pas pour ça !
C'est mauvais. Mauvais, mauvais, mauvais.

Trois titres à sauver du naufrage : "Hand Of Truth", qui ouvre l'album et qui est là pour nous faire croire que l'album est bon, au vue de son intro assez flamboyante malgré le jeu de batterie lamentable, "Daddy", hyper kitsch mais plutôt sympa au vu du reste de la galette, et l'honnête reprise de Dylan "Man In The Long Black Coat", la meilleure performance vocale de Lake dans cet album (sous-entendu : la moins calamiteuse).

Pour le reste... putain ça fait mal ! "Heart On Ice" est un sommet de nullité pop, le funky "Thin Line" s'oublie dans la seconde, "Change" fait grincer des dents, "Gone Too Soon" est une parodie involontaire de rock californien... "Give Me A Reason To Stay" est probablement le pire titre de tout l'album, à croire que son titre était pleinement volontaire. Et enfin, la réadaptation de "Pictures At An Exhibition" sauce 90 est imbuvable.
On oublie directement.
"In The Hot Seat" sera probablement la dernière oeuvre en studio du trio, et c'est bien dommage.

la chanson "One By One", histoire de vous donner une idée : http://fr.youtube.com/watch?v=bnruhRuIVIs
"Daddy", qui passe encore moins bien avec du manga : http://fr.youtube.com/watch?v=fa-Rq63cCUk
et "Hand Of Truth" : http://fr.youtube.com/watch?v=y7irpkp1fN0


Image

Quand ELP était jeune et beau...

_________________
Quand les riches se droguent, c'est pittoresque. Quand ce sont les pauvres, c'est un fléau social...


Haut
 Profil Envoyer un message privé  
 
 Sujet du message: Re: ELP - Discographie commentée...
MessagePosté: Sam Juin 14, 2008 3:56 pm 
"LOVE BEACH" (1978)
Sa pochette littéralement hideuse. Nos trois compères, chemises ouvertesUne constante chez Greg Lake, durant toute la première période d'ELP (si si).

A part ça, bravo pour cette disco commentée, bien formulée et ne tombant pas dans le panneau du fan qui cherche des excuses à ses favs.

Je me permets d'y ajouter l'importance de Lake, producteur des bons disques, chanteur unique, sensible, en plus d'être un musicien raffiné.


Haut
  
 
 Sujet du message: Re: ELP - Discographie commentée...
MessagePosté: Sam Juin 14, 2008 5:37 pm 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Sam Mai 03, 2008 9:55 pm
Messages: 384
Localisation: pas loin de la Capitale des Gaules
[img]SPACE GOSPELL (1986)

Vous ne connaissiez pas ? Et bien continuez ! A vrai dire, je n'ai pas la motivation nécessaire pour chroniquer sérieusement cette merde. Oui, j'ai bien écrit "cette merde". C'est encore le qualificatif le plus distingué que je pourrais employer pour définir cet album.
Apparemment il s'agit d'une musique de film, au vu des titres ("Serious Pursuit", "Back On The Road", "Hooligans"...). Cet album est à 95% instrumenal. Lake ne chante que sur une version altérnative de "Learning To Fly", encore plus mauvaise que celle de "ELPowell" (comme quoi c'était possible...)

Que dire ?... une absence totale de passion, des compos instrumentales si peu inspirée qu'on échangerait cet album contre le premier "Union" venu... un disque réservé au fans intégristes dans mon genre qui veulent avoir une discographie aussi complète que possible...


De mémoire ce n'est pas une BO, mais un album "semi officiel" de démos, de répétitions et versions alternatives enregistrées à la même époque que l'album ELPowell. ELP destinait cet album aux membres de son fan-club qui pouvaient l'acheter uniquement par correspondance. Las, pour une sombre histoire de banqueroute, très peu d'exemplaires furent envoyés...



Peut être pas une "merde", mais à réserver aux "completistes" de ELP !!!

Quand à Cozy Powell, je ne pense pas que son seul mérite soit d'avoir un nom qui commence par P !!! C'était un également un foutu grand batteur, même s'il était certainement plus à son aise dans le hard-rock que dans le prog rock...


Haut
 Profil Envoyer un message privé  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Sam Juin 14, 2008 5:39 pm 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Sam Mai 03, 2008 9:55 pm
Messages: 384
Localisation: pas loin de la Capitale des Gaules
:D oupez J'ai oublié néanmoins de te féliciter pour ta chronique globale, fort intéressante !!! Du bon boulot...


Haut
 Profil Envoyer un message privé  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Sam Juin 14, 2008 6:06 pm 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Mer Sep 12, 2007 2:04 am
Messages: 10151
Localisation: LYON
chapeau bas, Swissfighter, pour cette analyse parfaite...
oupez

_________________
viewtopic.php?f=3&t=7667


Haut
 Profil Envoyer un message privé  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Sam Juin 14, 2008 6:28 pm 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Mer Nov 14, 2007 4:03 am
Messages: 771
Localisation: Rayon Fruits et Légumes.
Félicitation pour cette Discographie et l'implication dans ton sujet.
Ca me donne envie de redonner une chance à se groupe que j'ai un peu abandonné, je n'est pas dut commencer par le bon etat d'esprit peut etre.

"Quand à Cozy Powell, je ne pense pas que son seul mérite soit d'avoir un nom qui commence par P !!! "

Moi aussi ca m'a fait mal de lire ca, mais je penses pas qu'il soit tres bon comme batteur de rock Progressif, ca m'a surpris en le lisant.

"Palmer, lui, personne n'en a jamais entendu parler. "
Il me semble qu'il n'etait pas si inconnnus que ca ... Ou je confonds ?

Allez vivement les chroniques suivantes...

_________________
One Thing is Clear ... Spirit.


Haut
 Profil Envoyer un message privé  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Sam Juin 14, 2008 6:47 pm 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Mar Fév 05, 2008 8:14 am
Messages: 381
Localisation: Entre la banque et le cabinet d'avocats
Non effectivement tu as raison sur deux points.
Palmer est passé par Atomic Rooster et Crazy World Of Arthur Brown avant d'attérir chez ELP, et Powell est un excellent batteur. Par "son seul mérite est un nom qui commence par P", j'entendais par là, mais peut-être aurais-je dû expliciter, qu'il n'est pas du tout à l'aise dans ce type de musique. C'est un excellent batteur de rock / hard rock, comme en témoignent son titre "Dance with the Devil" ou son boulot chez Black Sabbath.

_________________
Quand les riches se droguent, c'est pittoresque. Quand ce sont les pauvres, c'est un fléau social...


Haut
 Profil Envoyer un message privé  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Sam Juin 14, 2008 7:55 pm 
Hors ligne
Modérateur
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Mer Juil 11, 2007 3:36 pm
Messages: 13200
Bravo à toi pour cette analyse....perso j'ai arrêté après le triple live....j'avais acheté tous les précédents albums....Trilogy et Tarkus ont ma préférence....et je me souviens avoir acheté le Brain Salad....le même jour qu'un poster de l'illustrateur de la pochette....son nom m'échappe mais sacré ambiance dans la piaule de l'époque !

Récemment j'ai acheté un double cd en solde (3 euros) où il y un concert de 74 et un concert plus récent des années 90....jamais écouté et j'arrive pas à remettre la main dessus ! :roll:

_________________
"Il y a des années où l'on a envie de ne rien faire" P-Barouh


Haut
 Profil Envoyer un message privé  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Sam Juin 14, 2008 8:05 pm 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Mar Fév 05, 2008 8:14 am
Messages: 381
Localisation: Entre la banque et le cabinet d'avocats
Tu ne rates pas grand chose. Il s'agit soit de "Pomp & Ceremony" (celui que tu as le plus de chance de trouver à ce prix-là), soit de "Then & Now".

Dans les deux cas, la partie 70 est brillante d'un point de vue musicale, et dégueulasse du point de vue du son, et pour la partie 90, c'est exactement l'inverse. Je l'ai trouvé il y a un an et demi de ça, je l'ai acheté, je l'ai écouté une fois, et je n'y ai plus jamais touché. Pourtant je suis vraiment fan. C'est dire...

_________________
Quand les riches se droguent, c'est pittoresque. Quand ce sont les pauvres, c'est un fléau social...


Haut
 Profil Envoyer un message privé  
 
 Sujet du message: bienheureux es tu toi qui es aussi fan d'ELP
MessagePosté: Jeu Juin 19, 2008 2:32 pm 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Jeu Juin 19, 2008 1:57 pm
Messages: 2
Localisation: france
:D Bonjour .
J'ai connu mes débuts musicaux sérieux et passionnants par mon frère agé de 4,5 ans de + que moi . C'etait l'année 68 . J'avais 12 ans . Mon frangin avait acheté un 45 tours des Beatles " Révolution / Hey jude "
inoubliables !
Par la suite , il m'a fait connaitre la pop ... Hendrix , Led zeppelin , Pink floyd Creedence clairwater revival . En france le groupe Ange , Polnareff , ne l'oublions pas . Catherine ribeiro etc...
Et puis ... The nice évidemment et enfin ELP Que je met en tete de mes préférés ; Je me suis procuré un livre de partitions " book noir" et en ai téléchargé en lignes , bien que je sois plutot médiocre au piano mais je me fait plaisir . Elp je pense que c'est un tout car leur musique est le reflet de leurpersonnalité . J'aime la contradiction du coté classique et rockeur comme celle du coté progueux et fougeux chez Emerson .
A vous lire , à bientot Yves

_________________
pour que le mal triomphe ,il suffit que les hommes et les femmes de bonne volonté ne fassent rien .


Dernière édition par tarzan le Ven Juin 27, 2008 6:20 pm, édité 1 fois.

Haut
 Profil Envoyer un message privé  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Ven Juin 20, 2008 1:33 pm 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Mar Avr 15, 2008 8:56 pm
Messages: 1059
Localisation: Antarctique et Groenland
bien vu!!!

Pour mes gouts perso, j'arrête avec Tarkus (ou éventuellement Trilogy), passé celà, çà devient nombriliste (bien que dès le départ....)


Juste un truc!?!?!?

Pourquopi ne pas avoit parlé de 3 - to the power of Three (franchement pas terrible, d'ailleurs) avec Emerson, Palmer et Robert Berry qui me semblent aussi légitime que ELPowell

http://www.progarchives.com/artist.asp?id=1020
http://www.progarchives.com/album.asp?id=5274


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Ven Juin 20, 2008 3:58 pm 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Mar Fév 05, 2008 8:14 am
Messages: 381
Localisation: Entre la banque et le cabinet d'avocats
Et même d'avantage !!! Il faut être sacrément fan d'Asia et de Toto pour apprécier cet indigeste "3"...

Mais ma chronique n'est pas complète. D'ici une dizaine de jours seront également chroniqué "3", ainsi que la discographie d'Emerson, celle de Lake, et les disques d'Asia auquel a participé Palmer (attention : certaines critiques risquent d'être violentes)

_________________
Quand les riches se droguent, c'est pittoresque. Quand ce sont les pauvres, c'est un fléau social...


Haut
 Profil Envoyer un message privé  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Ven Juin 20, 2008 6:50 pm 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Mar Avr 15, 2008 8:56 pm
Messages: 1059
Localisation: Antarctique et Groenland
N'oublies pas le seul The Nice qui vaille la peine Thoughts of Emerlist Davjack

en clair Les Pensées de Emer(Son)(O')list Dav(ison)jack(son),

le seul album où qq'un a osé faire front contre Emerson malgré les couteaux qui devaient pas spécialement n'arriver que sur son orgue.

O'List avait tout d'un grand sauf le mental.... et tomber sur Emerson est suffisant pour valser de l'autre coté du mirroir.


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Ven Juin 20, 2008 9:07 pm 
vous m'avez fait ressortir mes Lp de Nice & de ELP.
Avec las années, j'ai bien du mal à les réécouter :cry: mis à part le premier ELP.

Il y a ici des spécialistes, oupez peut être un d'entre vous pourra répondre à cette question à propos de Brain Salad Surgery ?
L'album que je possède, avec couverture découpée, a pour référence SD 19124 en bas du verso de la pochette (made in USA) mais il y a un collant en haut à droite avec la référence 53501 que je retrouve sur le disque ???
C'est quoi ça ?? :cry:


Haut
  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Ven Juin 20, 2008 9:19 pm 
Hors ligne
Modérateur
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Mer Juil 11, 2007 3:36 pm
Messages: 13200
La référence sur le disque est celle du pressage français ! Pour la pochette impression US...c'était parfois le cas....le disque pressé en France mais la pochette venait des US ou d'Angleterre ou de Hollande !

_________________
"Il y a des années où l'on a envie de ne rien faire" P-Barouh


Haut
 Profil Envoyer un message privé  
 
Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Forum verrouillé Ce sujet est verrouillé, vous ne pouvez pas éditer de messages ou poster d’autres réponses.  [ 17 messages ]  Aller à la page 1, 2  Suivante

Heures au format UTC + 6 heures


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 2 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages
Vous ne pouvez pas joindre des fichiers

Rechercher:
Aller à:  
cron
Powered by phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007 phpBB Group. Color scheme by ColorizeIt!
Traduction par: phpBB-fr.com