Forum de rock6070

Aussi loin que je fouille dans mon esprit, je crois que ma première grande émotion musicale a été un morceau des Stones, "She said yeah". Je devais avoir 10ans (aux alentours de 74 donc) et une de mes soeurs avait une de ces compil Decca "L'age d'or"

Ce fut une immense claque. La fougue, la violence de ce morceau de 1965 ont sans doute formaté mon amour du rock. Je me souviens qu'à cette époque je ne savais comment s'appelaient les membres du groupe...

Après, il y a eu des morceaux comme "Ripples" de Genesis ou "Here comes the flood" de Gabriel, et tant et tant de grands et beaux moments. Merci la musique et que ça continue jusqu'au dernier souffle cet émerveillement!

"She Said Yeah", quel concentré de fougue et d'électricité !
Je me rappelle qu'il était sur ce disque

Je devais avoir sept, huit ans quand je l'ai entendu pour la première fois, ça m'avait foutu un sacré coup de fouet...

Moi ce fut les Beatles, Stones et autres Kinks à la radio au mitan des années 60 j'étais minot mais c'est comme si c'était hier ! Ensuite, des disques chez ma sœur qui m'ont marqué ! Canned Heat, Dylan etc..Mais mon choc fut Paranoid du Sabb' (45t vert quasi fluo), Whole Lotta love de Zep' et Black Night du Pourpre - qui m'a orienté vers mon achat d'un premier LP - IN Rock !

Ça doit être Crime of the Century de Supertramp, j'avais huit ou neuf ans. De l'harmonica de School aux dernières notes de la chanson-titre, scotché de bout en bout. Et puis cette pochette, ralala.

Par hasard à 12 ans, j'ai mis ça sur la platine :



Boom, je tombe sur Friday On My Mind, ça ne m'a plus jamais quitté.

Alors, mes plus vieux souvenirs, ça doit être aux alentours de mes 6 ou 7 ans, le plus vieux c'est Money des Pink Floyd. Du point de vue de la petite fille, je trouvais l'intro magique. Pas parce que déjà mon avenir de femme vénale aimant le doux bruit des tintements de pièces s'entrechoquant dans son porte monnaies, était tracé ( d'ailleurs elle ne l'est toujours pas et j'aime plus le bruit des billets, tant qu'à faire , mais bien pour le fait qu'on pouvait faire de la musique avec tout, même avec des objets banals du quotidien.



A peu près dans la même période, je me souviens d'avoir passablement irrité les nerfs de mon frère, pas parce que j'écoutais en boucle A days in the life des Beatles, mais parce que je rentrais dans sa chambre pendant que le mercredi matin il était au collège, et il avait une sainte horreur qu'on rentre dans son antre et que l'on touche à ses affaires.

Ma première émotion musicale a été le final de la 9è symphonie de Dvorak en cours de musique et seulement les premières mesures. J'avais 11 ans et j'ai plus jamais décroché. Pour un gamin de onze ans, écouter de la musique classique est surprenant pour tout ton entourage, parents, camarades de classe. J'étais déjà un ovni.

Rock parlons-nous, le déclic. Parce que émotions musicales, ça remonte pour moi à très loin. Mon univers a tourné très tôt autour de Brel puis Julien Clerc et d'autres. Les morceaux des Beatles commencent à s'insinuer par ma perception, et un morceau m'éclate complètement "Psyché Rock" le tube de "Messe pour le temps Présent". Mais le vrai choc c'est "Band on the run", puis peu de temps après Deep Purple et surtout Led Zep (le II et le simple "Communication Breakdown" chez un pote).

Moi ce fut les Beatles, Stones et autres Kinks à la radio au mitan des années 60 j'étais minot mais c'est comme si c'était hier ! Ensuite, des disques chez ma sœur qui m'ont marqué ! Canned Heat, Dylan etc..Mais mon choc fut Paranoid du Sabb' (45t vert quasi fluo), Whole Lotta love de Zep' et Black Night du Pourpre - qui m'a orienté vers mon achat d'un premier LP - IN Rock !







Comme toi mon initiation musicale s'est d'abord faite par la radio qui diffusait dans le milieu des années 60 les Beatles, Rolling stones, Animals ,Them....(Eh oui contairement à aujourd'hui ils passaient du rock à la radio ,les groupes précités étaient en tète des hit parades nationaux devant CloCLo Halliday et compagnie...)

Mais les déclencheurs réels furent aussi les 45 tours que tu as cité et je pense qu'il s'agit de mème pour ceux de notre génération .Le grand frère de mon meilleur copain de primaire les avait aussi et on écoutait çà à fond chez lui sur un bon vieux teppaz un nombre de fois incalculable sans s'en lasser
Nostalgie quand tu nous tient

Pour ma part, mon premier vrai de coup de cœur musical (avant j'écoutais de tout n'importe comment) ça a été les Beatles, vers 12 ans : ça a été le début du chemin vers la déniaiserie Ensuite, la majeure partie de mon adolescence a été dédiée au culte de Chuck Berry et des Kinks, qui ont pris une place assez... impressionnante sur mes murs et mes cahiers. Maintenant, je vais mieux (euuh...).

Certainement " Gloria " ou (I Can't Get No) Satisfaction ' (après leur sorti) puis en vrac " Paranoîd " / " Smoke On The Water " / " Gudbuy T'Jane " (Slade )
" Behind Blue Eyes " " Light My Fire " " Hey Joe " " Mrs Vandebilt " " Money " " Easy Livin' " I Love to Boogie " ( ) ... etc (en 72/73 donc)

Probablement FOXTROT de GENESIS. Ce devait être en 1991 ou 1992. J'avais 15 ans. Il sortait de la discothèque de mon père et ma curiosité avait été attirée par les photo de deux de leurs membres que je connaissais déjà : Phil Collins et Peter Gabriel. Le premier, je le savais, faisait partie du groupe (Fabrice, sur RTL, aimait, dans son jeu [un genre de Blind Test], brouiller les pistes en mettant des titres comme Jesus He Knows Me... les gens disaient à chaque fois "Phil Collins"... raté"). Le second me sidérait : Diantre ! Peter Gabriel a aussi été membre de Genesis ? Deuxième énorme surprise : l'album datait de 1972. Genesis n'était donc pas un groupe récent ?

Ben non...

A l'époque, je n'y connaissais absolument rien à la musique et ce que j'allais entendre me surprendrait au delà de tout soupçon.
Je constatait tout de suite que la sceonde face s'appelait Supper's Ready. Les paroles était subdivisées (de i à vii). Pour moi, aucun doute : il s'agissait de 7 titres, mais pourquoi donner un nom à la face ? En écoutant cette face, j'ai été ahuri de découvrir que tout faisait partie d'un bloc. 22 minutes et 58 secondes qui sont en fait la durée complète d'un seul et même titre. Et quel titre ! Jamais je n'aurais imaginé qu'on puisse enregistrer une telle chose. Habitué aux schemas ultra formatés, j'ai attéri dans un univers complètement inexploré, magique où se marie toutes les atmosphères. Un monde antimanichéen, contrairement à ce que nous proposaient les tubes mitraillés sur les ondes. Ce jour-là, je crois que j'ai compris que tout était possible dans la musique.

Play with Fire des Stones et Be Pop a Lula par Gene Vincent sont mes premières émotions musicales (si on fait exceptiuons des henri dès, Dorothée et consorts) et sont intimement liées à ma mère.

Il y a toujours eu de la bonne musique à la maison (grand frère oblige, Zappa, Santana, Rolling Stones, Led Zep...). Un morceau cependant m'a donné l'impression que je trouvais là une voie à tracer personnellement, King Crimson, et le morceau Epitaph, les paroles, la mélodie, l'orchestration... Depuis, j'ai l'impression que je le recherche à travers beaucoup d'autres.

"She Said Yeah", quel concentré de fougue et d'électricité !
Je me rappelle qu'il était sur ce disque

Je devais avoir sept, huit ans quand je l'ai entendu pour la première fois, ça m'avait foutu un sacré coup de fouet...

c'est trop marrant de la réécouter tous les jours dans cette pub(notamment sur c+)
déja à l'époque j'avais été surpris comment elle dénotait par rapport aux autres titres de l'album
je m'exprime mal je crois,disons que les autres titres font très datés 64/65
mais" she said yeah " fait toujours très actuel