S'il y a bien un artiste qui a compté et comptera toujours pour moi, c'est bien Syd Barrett. J'ai découvert l'univers de cet artiste à la fin de mon adolescence : sa fragilité ainsi que sa folie m'ont immédiatement bouleversé.
Auteur du fabuleux "Piper at the gates of dawn", de quelques titres sur "Saucerful of secrets" et d'une carrière solo chaotique, à part, entre psychédélisme, poésie, folk et défonce.
Je me suis procuré aujourd'hui "Opel" en 33 tours, la compilation de Phil Smee assemblant des sessions inédites de Barrett - dont la première mouture de "Octopus", Clown and Jugglers avec Soft Machine, supérieure, selon moi, à la version proposée sur "Madcap" - et qui représente, pour de nombreux fans, un substitut au troisième album solo que Barrett n'aura jamais eu la force d'enregistrer (les dernières sessions, catastrophiques, datent de 1974 et, en les écoutant, on sent l'ex-leader de Pink Floyd au bout du rouleau).
Je sais qu'il y a de nombreux amateurs ici et pourtant aucun sujet consacré à cette comète. Voilà qui est fait ! A vous la parole.