Pour revenir sur Brian. Le plus stable, le plus réglo du groupe. Jamais il n'a tourné sa veste comme un certain Mercury. Il est guitariste et fait du rock, compose du rock. Gimme the Prize, Hammer to Fall ou Headlong est signé Brian et ça envois sévère alors que les autres composent des Radio Ga Ga et A Kind of Magic
Je n'appelle pas ça retourner sa veste, j'appelle ça évoluer et s'essayer à d'autres styles... Sans pour autant se renier comme le prouve par exemple "Princes Of The Universe". Maintenant, si tu n'aimes que le rock qui "envoie sévère", je comprend ton point de vue. De mon côté j'apprécie tout autant (voire même plus) "Another One Bites The Dust", et "Radio Ga Ga", même si les parties de Brian y sont plutôt congrues.
Sur ce Leroy, je te condamne à l'écoute en boucle du titre suivant et te souhaite une bonne nuit !!!
http://www.youtube.com/watch?v=nR1Xc6Y8Rdghttp://www.youtube.com/watch?v=rMSX90Wg ... re=relatedÉvoluer vers la facilité n'est pas louable. Quand Mercury compose dans les années 70, il se casse le bonnet pour faire quelque chose d'originale (Boh Rhaps franchement casse tous les codes et pourtant le succès est là). Puis il décide volontairement et très clairement de se tourner vers un son plus pop. Rien de grave me diras tu ! Or il ne se tourne pas vers une pop fouillé et réfléchis mais vers une pop/funk à la mode et collante à souhait. It's hard life en est un exemple pathétique. Ou A Kind of magic revisité par Mercury pour la rendre plus niait que la version "lente" de Taylor qui est bien meilleur. En solo Mercury cherche à faire dans l'électro pop navrante à la Rod Stewart ou son pote Boy George. Il se plante méchamment. Barcelona pousse le vise au ridicule. Oui il est une diva mais la diva est allée trop loin dans le clinquant, le burlesque, le flashy. Du m'as tu vu partout. Malade et face à son destin macabre, il revient au sommet de son art, la composition extraordinaire (et encore Bijou est un calvaire à écouter, dès qu'il parle de chat c'est un drame sonore, Cool cat, Mr Bad Guy ...). Personnage complexe et complexé, tourmenté par sa célébrité et la fragilité qu'il avait au contact des autres, un esprit vacillant d'un artiste accompli, Mercury est unique talentueux mais à toujours tout fait dans l'excès. En 1975 son excès été Boh Rhaps, en 1986 c'était la cape et la couronne, ça passe bcp moins.
PS : Revue du II de Queen bientot.
