Ben ça parlait de tout et de rien, c'était un petit texte assez littéraire (enfin moi je trouvais mais je ne crois pas que ça ait été réédité), une page où Philippe Paraingaux créait une atmosphère, un petit côté policier où roman noir, ambiance rock et jazz avec des détours vers les mauvais quartiers où se plaisait notre musique rebelle. Cette ambiance était propice à la lecture attendue du seul média rock accessible à l'époque...
Puis venaient les chroniques de disques, ça n'a pas beaucoup changé je crois ... Les disques étaient chers et on épluchait les chroniques pour acheter le bon^^
Hier soir je lisais le numéro 147 datant de 79 où figure en couverture Macca. J'ai bien aimé la rubrique EruditRock dans laquelle des lecteurs demandent les discographies de leurs groupes. J'adore comparer maintenant et avant. On oublie trop souvent qu'en ce temps-là, internet n'existait pas. Aujourd'hui, un petit click et c'est fait, on a tout ce qu'il nous faut sur tel ou tel artiste (disco, bio, live, disque,...), mais il y a 40 ans, on ne pouvait pas être au courant de tout ou bien noter sur papier chaque disque que l'artiste sortait en étant à jour. J'aimerai bien qu'on revienne à plus de simplicité. J'aime bien mon époque, on a tout ce qu'il faut, mais pas de la bonne manière ou plutôt, on s'y prend mal, mais c'est tellement tentant. Les disques étaient plus chers aussi, pour un jeune, c'était tout son argent de poche qui passait pour 3-4 albums maximum tous les 15 jours (et encore). On découvrait avec plus de calme, de patience et de labeur, on travaillait aussi pour se les payer et le résultat en était beaucoup plus bénéfique pour nous. Actuellement, nous sommes trop boulimiques, nous voulons avoir le plus possible sans apprécier à sa juste valeur et remplacer ce que l'on a à peine "consommé". Moi-même je m'en rends compte, le téléchargement permet quelques bonnes choses, mais cela fout en l'air la vraie sincérité musicale, son fondement. Enfin, désolé pour le HS, mais je prends un réel plaisir à posséder des ouvrages musicaux anciens pour pouvoir comparer leurs évolutions dans le temps et les dépouiller de fond en comble.
