Voui ! il est même le défenseur du truc ! Un mec bien
Son combat pour les droits des homosexuels
Même si les partenaires à l'écran de McKellen sont au courant de son homosexualité, il en est autrement du grand public. Jusqu'en 1988, un projet de loi intitulé Section 28 propose l'interdiction de toutes discussions en rapport avec l'homosexualité dans les écoles britanniques.
McKellen combat ce projet et, sur les conseils de son ami Armistead Maupin, fait son coming out lors d'un débat retransmis par la BBC2 : « Mon but était de faire comprendre que si je participais à ce combat, tout le monde, homo ou hétéro, pouvait le faire »1. Il plaide sa cause auprès du secrétaire à l’environnement Michael Howard.
Celui-ci refuse de changer de position (

) mais demande un autographe à McKellen, qui s'exécute en écrivant dessus : « Fuck off, I'm gay »7. La loi est tout de même adoptée et restera en vigueur jusqu'en 2003, McKellen ne cessant de se battre pour son abrogation et critiquant le premier ministre britannique, Tony Blair.
En 1994, McKellen monte un one man show en faveur des droits des homosexuels, A Knight Out, qui connut un grand succès et qu'il joue toujours. Toujours en 1994, il crée l'évènement lors de la cérémonie de clôture des Gay Games en déclarant « je suis Sir Ian McKellen, mais je vous en prie, appelez-moi Serena »1. Au xxie siècle, McKellen est toujours un acteur des combats des homosexuels, il est d'ailleurs un co-fondateur de Stonewall, un groupe de lobbyisme gay au Royaume-Uni qui tire son nom des émeutes de Stonewall, à New York. En 2011, il traite le maire de Moscou, Sergueï Sobianine, de « couard flattant l'extrême droite », celui-ci ayant refusé de laisser s'organiser une Gay Pride à Moscou8.