Forum de rock6070

Alabama Shakes - Boys & Girls (2012, LP)

De la funk/soul/blues rock, récent (premier album du groupe). Je prends petit à petit de plus en plus de recul sur ce disque, et une des meilleures sorties 2012 chez moi.
Je les avais vu en concert cet été, j'avais adoré sur le coup, j'aime toujours autant !

Miles Davis - On The Corner (1972)

Totalement barré et à mon sens un des plus grands disques de tous les temps.
Le son est énorme.

FRANK ZAPPA
the grand wazoo 1972

&

ZZ TOP
la futura 2012
ma livraison amazon du jour , que du bon

Alabama Shakes - Boys & Girls (2012, LP)

De la funk/soul/blues rock, récent (premier album du groupe). Je prends petit à petit de plus en plus de recul sur ce disque, et une des meilleures sorties 2012 chez moi.
Je les avais vu en concert cet été, j'avais adoré sur le coup, j'aime toujours autant !





Marrant, c'est l'inverse pour moi.
Trop content au début, et plus je les écoute, moins j'apprécie: ne font que refaire (brillamment) la bonne soupe qui a été cuisinée avant. Rien de vraiment original.

Je ne sais pas si c'est forcément très original (en même temps ce sont des domaines musicaux où je m'y connais peu), mais je ne juge pas une musique qu'à ça.
Sur cet album, le plaisir est immédiat : commence un morceau qu'on a déjà oublié le précédent (le format court s'y prête justement très bien). Mais ce n'est pas une critique, loin de là ! Je trouve que le disque emporte, il y a une ambiance que l'on ressent au travers de cette écoute.
Il suffit de se laisser porter.
M'enfin moi j'aime beaucoup. C'est peut-être le fait de ne pas connaître ce qui a été fait avant dans le même style, j'en sais rien.

Little Bob Story-High Time



Un vieux Little Bob, ça fait toujours du bien par ou sa passe. le 9 octobre le Grand Bob revient avec un nouvel album avec son nouveau groupe, les Blues bastards.

Uriah Heep - Demons and Wizards (1972, LP)

Un énooooorme classique, ça décrasse les oreilles.
Ça fout la patate pour cuisiner !

Miles Davis - On The Corner (1972)

Totalement barré et à mon sens un des plus grands disques de tous les temps.
Le son est énorme.


+1 encore un album génial du grand Miles

Je découvre le premier album solo d'Alain Renaud
Si quelqu'un a ça dans ses cartons et veut s'en débarasser...

Miles Davis - On The Corner (1972)

Totalement barré et à mon sens un des plus grands disques de tous les temps.
Le son est énorme.

J'ai toujours été un grand fan de Miles mais avec le temps je doit avouer que ça me touche moins, j'ai de plus en plus de mal à l'écouter. Je me retrouve de plus en plus dans des types comme Derek Bailey ou Cecil Taylor par exemple au point de vue jazz

J'avais justement lu que cet album est un album satyrique. En gros, il se fout de la gueule de tout le monde.
L'imitation de Dylan est bien foutue : la première fois que le disque a tourné, j'ai cherché pendant des plombes où il était crédité, en vain.C'est lui qui chante, mais sous le pseudonyme étrange de Adrian Belew Ah c'est vraiment Dylan du coup ?

[...] Faisait longtemps que je n'avais pas écouté de hardcore [...]

Pareil pour moi, je me suis passé ça cet aprèm !




ah ouai il était bon celui là

Sur scène j'ai rarement vu un groupe avec autant de pêche. A mettre la banane à un carnivore

Le pit de Sick Of, un de mes meilleurs souvenirs du Hellfest 201(0?) !

Découverte assez récente, je dois dire que pour l'instant cet album me plait bien

Santana "Abraxas" 1970

CHRONIQUE DE PATRICK COUTIN
MAGAZINE ROCK&FOLK DECEMBRE 1978 N° 143 Page 87
2° Album 1970 33T Réf. : CBS 64087

L'oeuvre maitresse des premières années du groupe. Si son coup d'essai avait été un coup de maître, affirmant sans détour une maturité qui le projetait à la tête des groupes de San Francisco (emmenés jusqu'alors par le Jefferson, le Dead et Quicksilver), "Abraxas" tout en confirmant, allait repousser les limites créatives qu'on avait cru déceler dans ce nouveau cocktail de genres, et cela grâce à l'émergence de deux instrumentistes :
Carlos Santana qui explose littéralement, et Greg Rolie, volubile et infatigable dont le travail sur "Singing winds crying beast" suffirait à l'imposer comme l'un des claviers les plus avancés du moment. Le groupe, cependant, demeure parfaitement équilibré et d'une fluidité constante, n'hésitant jamais à exploiter au maximum des compositions extraordinaires tant par leur contenu énergétique que mélodique.
Le plus merveilleux exemple de la capacité de renouvellement ainsi que de la fraîcheur d'esprit du Santana d'alors reste sans doute "Black magic woman/Gypsy queen", double reprise du Peter Green de Fleetwood Mac et du guitariste de jazz Gabor Szabo. Ecoutez la parfaite maîtrise qui anime la guitare autant que les vagues successives des percussions, le break d'introduction au thème de "Gypsy queen" et l'improvisation débridée qui soudain s'échappe sur la quiétude joyeuse de "Oye como va". Cela vaut toujours le coup d'oreille, comme la pochette de Mati Clarwin vaut toujours le coup d'oeil.
Avec "Abraxas", on assiste aussi à la première tentative d'insertion de nouveaux musiciens tels Rico Reyes et Alberto Gianquinco, arrivées qui au demeurent impriment à la musique une tournure plus sud-américaine encore et qui installent Santana comme le groupe des Mexicains d'Amérique du Nord, celui qui chante leur vie et s'identifie à leur sensibilité sans pour autant se marginaliser dans ce rôle. En effet, l'album sera vendu à plus de deux millions d'exemplaires (ce que le précédent avait aussi fait), succès phénoménal pour l'époque. Et il restera pour plusieurs années le disque type des discothèques, la musique des passions torrides et des élégantes latines.

Tout est tellement bien dit sur ce chef d'oeuvre!

Ecouté pas mal de disques de funk (ou associé) que je ne connaissais pas ces derniers temps. Beaucoup de déchets et quelques belles découvertes dont le fantastique Eramus Hall. "Stuck in the mud" et "Funk permit" envoient violemment, avec une basse à déchausser les molaires. Et un OVNI qui a sorti deux disques, Oneness of Juju, une sorte de croisement entre Miles Davis, Frank Zappa et Sly Stone.

Ecouté pas mal de disques de funk (ou associé) que je ne connaissais pas ces derniers temps. Beaucoup de déchets et quelques belles découvertes dont le fantastique Eramus Hall. "Stuck in the mud" et "Funk permit" envoient violemment, avec une basse à déchausser les molaires.




Pas mal celui-ci, quelque part entre Sly, Larry Graham, Funkadelic et la disco fin 70 début 80's pour le côté hédoniste des choeurs et les bidouillages à la Moroder.
Bidouillages qu'il accentuera dans son disque de 84, Gohead, batterie électronique, synthbass... qui ressemble davantage à de la High Energy, et même au New Jack à venir, qu'au funk des grands frères.