WISHBONE ASH NUMBER THE BRAVE / TWIN BARREL BURNING / RAW THE BONE (1982/1983/1985)



Redécouverte de cette triplette qui représentait pour moi le low point du groupe alors que, franchement, ben finalement, ben c'est pas si mal, surtout pour du 80s. NUMBER THE BRAVE d'abord m'a mis une méchante claque, il est frais, énergique, percutant, il y a des titres très marquants, comme Underground ou Open Road. Une vrai réussite, après coup et je me permets même de le mettre avant NO SMOKE WITHOUT FIRE
3,5/5TWIN BARRELS BURNING est un peu dans la même veine mais pêche un peu plus au niveau de l'accroche. Là encore, le groupe réussit sur la majorité des titres à avoir un vrai batteur pour faire monter la mayonnaise de leurs titres. Ceux ci sont donc moins marquants mais l'album est assez agréablement homogène, comme très souvent en fait chez le ASH. Je retiens surtout Can't Fight Love qui est un bon tube de rock simili FM. D'ailleurs on sent que le groupe va essayer de s'aventurer dans le genre, notamment avec l'album suivant.
2,5/5RAW THE BONE est quand même le plus raté des trois. Si, à son écoute, j'ai constaté que j'avais été un peu sévère avec lui, je n'en décroche pas sur les grosses erreurs artistiques et de production. Néanmoins, si tous les autres groupes avaient un "plus mauvais album" aussi bon que celui-ci, on serait vraiment autorisés d'avoir des goûts plus pointus.
2/5WILLIAM SHELLER OLYMPIADE (1995)

Y a pas à dire, ce type est un grand, un très grand de la chanson. Je suis certain que quand sera venu le temps où la grande faucheuse l'aura invité sous sa grande cape ébène, il sera probablement le moins regretté de sa génération, bien moins que les Souchon, Voulzy ou, plus justifié, Bashung. Ce type est immense et mérite qu'on le hisse au panthéon de la chanson. Un bon live bien équilibré entre morceaux seuls au piano, morceaux accompagné d'un orchestre et morceaux accompagnés de son groupe. La setlist est excellente.
4,5/5ALAIN BASHUNG FANTAISIE MILITAIRE (1998)

Ce type nous envoute, c'est une évidence. Cet album représente tout ce que la chanson devrait être. Pas seulement un texte, mais LE texte. Et quel texte ! quelle histoires ! ces alittérations ! ces assonances ! ce vocabulaire ! cet univers ! On oublie aujourd'hui, à cause de piètre représentant tels Renan Luce ou Grégoire que la chanson est un art qui surpasse parfois la poésie et qu'à l'écoute d'un tel album, on sait bien que la chanson est une nécessité qui ne se suffit pas d'être lue sur un texte écrit noir sur blanc.
4,5/5RUPERT HINE IMMUNITY (1981)

Rebelotte, 3 semaines après l'avoir découvert, je retombe sous le charme de ce chanteur resté dans l'anonymat et, malgré un forte consonnance 80s (rythmes mécaniques, production froide), je ne m'empêche de vouer son talent à l'égale d'un Peter Hammill avec qui je le compare volontier. Pour moi, cet album est l'égal d'un PATIENCE ou d'un BLACK BOX.
3,5/5comme d'habitude, super présentation.
Merci à toi de prendre le temps de détailler tes écoutes ; bonnes ou mauvaises ; beaucoup plus agréable que le seul post d'une image et du nom de l'artiste