BENABAR INFREQUENTABLE (2008)

J'avais acheté le CD pour madame et, dans ma grande mansuétude, je l'ai - oui moi - mis ce matin au saut du lit. C'est pratique, ça s'écoute comme on regarde du papier peint, c'est-à-dire en faisant autre chose. Musicalement, c'est très pauvre. D'ailleurs, je ne considère pas ça comme de la musique, mais de la chanson à part entière (certains diront "quoique, même"). Au niveau du chant, ce n'est pas non plus la grosse création. Restent les textes qui sont travaillés. Le truc, c'est que le Benabar n'a probablement jamais fait le deuil de son passage au sein de la scenarisation de la série H. Il écrit ses chansons comme des sketchs : il prend un thème (la campagne, les célibataire, le mec qui veut pas sortir bouffer chez des potes, les chansons d'amour, ...) et en fait un sketch. Là ou ça n'aurait pas marché dans un one man show, ça marche en chanson, alors que, comme je l'ai dit plus haut, il n'apporte rien à la chanson et à la musique autre que de la régression. C'est con, mais malgré tous ces défauts, j'ai du mal à trouver ça gerbant...
2/5Puis, changement radical. Madame est partie en virée entre copines :
LARRY CORYELL OFFERING (1972)

Ce type est probablement le plus mésestimé de tous les guitariste de Jazz/Fusion, et pourtant, il les surpasse tous, sans exception. Inutile de le comparer à la technicité et la vélocité de
JOHN McLAUGHLIN avec qui il a joué sur SPACES, Il a, lui, une dimension émotionnelle énormissime. Son répertoire oscille entre le fusion de
MILES DAVIS et le Prog tendance Jazz de
FOCUS/
JAN AKKERMAN ou même le Canterburyen. Ce disque est probablement l'un de ses plus réussis. Plus tard, son association avec le groupe
ELEVENTH HOUSE avec
ALPHONSE MOUZON lui fera aussi explorer l'univers de la musique noire, dont le Funk
4,5/5Pas d'extrait, malheureusement
Il a joué dans le " super Guitar Trio" avec Al di Meola et Biréli LAgrène également