Je voyais The Association tel un groupe de gentils garçons fredonnant d’aimables ritournelles... et boum! badaboum! je tombe sur cet album:

Un bouquet, que dis-je! un sélam de chansons pétillantes, chatoyantes, irisées comme le dos d’un scarabée! Des harmonies vocales étincelantes et pures! Des instruments brillant comme des armures: la basse, intensément électrique, émiant des notes bombées, tendues, tactiques; la batterie, agile et précise, toujours élégante, toujours de mise; le piano — Wurlitzer — affable et voltigeur; un orgue moliant, miaulant, entortilleur; et — touche baroque! — un clavecin taquin, une flûte qui vous bahute.
Onze titres, onze pâmoisons: huit, pop, épanouis, deux, plus rock, escalabreux — “Wasn't it bit like now”, “Reputation” — un, saturnien, tragique — “Requiem for the masses”.
J’atteins le nirvanâ avec l’hyper sentimental “Never my love”: duveteuse, radieuse et confiante mélodie, oaristys où l’amante demande à son amoureux si un temps viendra où il se lassera d’elle, et icelui répond à cette demoiselle: «Never my love» — jamais mon amour, ma vie! — ô les filigranes d’orgue et de piano, guérets diliculaires où sèment ces aveux, et le sautillement de la caisse claire, à la fois incisif et poudreux.
Je lévite aussi, diligemment, à l’écoute de “We love us”, — une réussite ! —, mouvant, estival, fruité, veiné comme une malachite.
Je m’extasie pareillement avec le très cadencé “Windy”, treillissé de congas, parsemé de «pa-pa» extra-polyphoniques, adorné de clavecin et de flûte, ainsi qu’avec le plus rythmé “Wantin’ ain’t gettin’”, rap psychédélique assisté d’un sitar élastique.
Enfin, je m’hypnotise avec “Happiness is”, splendidement british, guilleret, trotteur, coquelicoté de «pah pah pah!» homologués, standards, escorté de frottés — banjo ou guitare? — relax et persuadeurs, de fines et tintinnabulantes clochettes, d’une flûte câline et discrète.
Who knows the other albums?
This one:

Or that one:
