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Forum de rock6070 • Afficher le sujet - BUDDY HOLLY - ses dernières heures et son leg musical

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 Sujet du message: BUDDY HOLLY - ses dernières heures et son leg musical
MessagePosté: Dim Fév 08, 2009 10:25 pm 
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BUDDY HOLLY (07.09.1936- 03.021959)

Comme il a été dit à juste titre, Buddy Holly n’a été que peu cité sur ce forum. Normal, dans un certain sens : il est consacré à la musique des années 60/70 et Buddy appartient aux légendaires pionniers du rock qui connurent leur heure de gloire durant la seconde moitié de la décennie qui l’a précédée.

Buddy Holly est le seul rocker à ma connaissance qui, après seulement 3 ans de carrière et 47 chansons publiées, est tant vénéré, cinquante ans après son décès.
Ainsi :
- John Lennon avouait volontiers que l’idée du nom de BEATLES (déformation de Beetles, scarabées) leur était venue en pensant aux CRICKETS, le groupe de Buddy Holly. Il vouait par ailleurs, une grande admiration au jeune rocker pour avoir osé porter des lunettes alors que lui-même n’aura ce courage que bien plus tard.
- Paul McCartney, grand admirateur et homme d’affaires avisé ne l’oublions pas, avait racheté en 1968 tous les droits d’édition musicale des chansons de Buddy, dont le fameux « Peggy Sue ».
- Les Rolling Stones pourtant plus portés vers la musique noire et le blues, lui avaient également rendu hommage en reprenant ses chansons.
- Les Hollies avouaient volontiers que ce nom était la forme plurielle du pseudo de Buddy Holly (son véritable patronyme étant Holley). Ils avaient d’ailleurs consacré un album entier aux reprises des chansons du jeune rocker au début des années 80 (1)
- Un nombre impressionnant de chansons-hommages est paru. Citons « Three Stars » par Eddie Cochran (composé par Johnny Dee), “Tribute to Buddy Holly”, death song (2) interprété par Mike Berry, “J’avais deux amis” par Eddy Mitchell, “American Pie” par Don McLean (qui reprendra « everyday » sur l’album « playing favourites », “Il feel like Buddy Holly” par Alvin Stardust, “My Buddy Holly days” par les Rubettes, etc …, sans oublier bien sûr Waylon Jennings, l’un de ses musiciens qui aurait dû être dans l’avion tragique, ou Connie Francis qui lui consacrera tout un album.
- Au début des années 60, de nombreux chanteurs ont plagié son style. Les plus connus parmi ces vedettes éphémères, restent Buddy Knox (« Party Doll ») et Tommy Roe (4) (« Sheila », qui enregistrera d’ailleurs une sorte de « Tribute » avec les Crickets).
- A l’instar de « La Bamba » pour Ritchie Valens, un film a été tourné sur sa vie.
- Francis Ford Coppola, empruntera le titre de l’un des derniers tubes de Buddy Holly (dont l’arrangement sera effectué post mortem), « Peggy Sue got married » pour son film avec Katleen Turner.

A) La situation de Buddy Holly peu avant sa mort :

Beaucoup s’imaginent que la mort avait frappé Buddy Holly en pleine gloire. Hélas, la vérité est toute autre. Si le jeune rocker en a encore « sous le pied » (« Brown-eyed handsome man » par exemple), l’année 1959 semble sonner le glas du rock and roll. Les ventes de disques chutent, les requins financiers s’alarment et commencent à quitter le navire, tandis que la cote de popularité de Buddy décroît. De plus, exploité par Norman Petty, son manager que l’on dit véreux (il lui devait 47 000 dollars, co-signait éhontément certains titres comme « Not fade away », pour percevoir des droits), Buddy Holly qui n’a pratiquement plus un sou (son compte à la National Bank de Lubbock au Texas laisse apparaître un solde créditeur de ….. 72,34 dollars !!) est obligé de faire des galas et ne peut se payer le luxe d’en louper un seul. De lui-même d’ailleurs, mais à contre-coeur, il oriente son style vers un versant plus cool, plus sophistiqué aussi, comme en témoigne son hit posthume « I doesn’t matter anymore écrit par Paul Anka et ce, afin d’élargir son public et d’être en phase avec les aspirations du moment.

B) Les circonstances de sa mort :
- 02 février 1959, gala à Clear Lake dans l’Iowa alors qu’une tempête de neige y sévit. L’autocar qui transporte la troupe ne pourra vraisemblablement pas se rendre le lendemain à Moorhead (Minnesota), distant de 500 kms.
- Buddy est fatigué et rêve d’une bonne nuit de sommeil après le concert à Clear Lake. Le Big Bopper est malade comme un chien et de voit mal effectuer une dizaine d’heures de voyage dans un car dont le chauffage est tombé en panne. Cependant, il s’achète un sac de couchage.
- Buddy décide donc de louer un avion pour 108 dollars et fait appel à un professionnel, Roger Peterson, qui, malheureusement, connaît peu les caractéristiques du petit appareil qu’il va devoir piloter (Beechcraft Bonanza).
- Le concert débute donc ce 2 février à 20 heures, à Clear Lake, devant 1200 spectateurs. Il fait tellement froid, que le batteur de Dion and the Belmonts a des engelures aux mains et ne peut tenir les baguettes. C’est Buddy Holly qui prendra sa place en se dissimulant derrière les cymbales.
- Des tractations s’amorcent pendant ce temps : qui va prendra place à bord de l’avion et qui, le cas échéant, fera le trajet devenu hypothétique jusqu’à Moorhead à bord du car ?
- Théoriquement, l’appareil est prévu pour Buddy Holly et ses deux musiciens, Waylon Jennings et Tommy Allsup
- Dion et ses Belmonts sont hors course puisqu’ils ne peuvent pas payer.

Et c’est là que le destin va se jouer :

- Grippé, Big Bopper demande à Waylon Jennings de lui céder la place, arguant du fait que le whisky, les cachets et les aspirines ne pouvant endiguer sa « crève », un voyage en car non chauffé l’achèverait. Après accord de Buddy, Waylon accepte. Pour le remercier, Big Bopper lui offre son sac de couchage tout neuf !

Remarque prémonitoire :
- Après avoir accepté, Buddy déclare à Waylon : « j’espère que ton vieux bus pourri va geler en route ! ». Et Waylon de rétorquer : « et moi, je souhaite que ton vieux coucou s’écrase ! »

- A 22 H25, Ritchie Valens demande à Tommy Allsup s’il veut bien lui céder sa place dans l’avion. Allsup refuse catégoriquement. A 0 H05, après avoir signé des autographes, Ritchie revient à la charge et présente une si belle argutie à Tommy Allsup, que ce dernier finit par accepter mais à condition de laisser au sort le soin de décider à « pile ou face ». La pièce est lancée et Ritchie Valens gagne sa place dans l’avion.

Remarque prémonitoire :- Fou de joie, Ritchie Valens déclare à Tommy Allsup : « c’est bien la première fois que je gagne quelque chose ! »

Le 03 février à 0 H 50, l’avion décolle. Le pilote, nous l’avons dit, n’est pas familiarisé avec cet appareil. De plus il est fatigué. N’ayant aucune visibilité, notre homme décide de se diriger à l’aide du radar et commet une funeste erreur. Il pense que l’avion prend de l’altitude alors qu’au contraire il est en pleine descente. A 1H15, l’appareil s’écrase au sol à 200 kms/heure. L’on découvrira le pilote encore assis sur son siège, tandis que Buddy Holly, Ritchie Valens et le Big Bopper qui avaient pris place à l’arrière, ont été violemment projetés hors de la carlingue. Le Beechcraft n’aura parcouru qu’une dizaine de kilomètres …..

C) Si Buddy avait vécu …..

Bien malin qui peut dire ce que Buddy Holly serait devenu. Peu avant sa mort, il avait décidé de rompre son contrat avec Norman Petty et de construire son propre studio à New-York. Paradoxalement, son ancien groupe, les Crickets (Jerry Allison, Nicky Sullivan et Larry Welborn), qui l’avaient quitté sur les « judicieux » conseils de Petty (celui-ci les avait persuadés que Buddy était fini, sans avenir, has been, mais que par contre il entrevoyait une brillante carrière pour eux … !!), avaient essayé de joindre Buddy le 2 février à 23H 50, pour annoncer qu’ils voulaient à nouveau travailler avec lui. Ils n’étaient pas parvenus à le joindre.
Peut-être Buddy serait-il devenu un producteur/auteur-/compositeur avisé … peut-être aurait-il suivi le sort de ces anciens rockers, qui cachetonnent dans les concerts revival … peut-être aurait-il mené une carrière semblable à celle d’Elvis …. ou de Roy Orbison, ou de Conway Twitty, voire de Paul Anka ? Allez savoir !

L’ensemble des informations concernant Buddy Holly (et non les précisions annexes sur les death songs par exemple), proviennent du mensuel JukeBox Magazine n° 162 du mois de février 2001, pages 7 à 11, l’enquête exhaustive et très sérieuse étant signée Daniel LESUEUR.


D) La gestion de son héritage musical :

D’abord frileuse face à l’intérêt limité que paraissait susciter l’exploitation de l’héritage musical de Buddy Holly, Coral, la maison de disques gérée par Norman Petty, a quand même progressivement réédité tous les titres de Buddy Holly sous la forme de multiples albums, dont il serait fastidieux de dresser la liste. L’on peut raisonnablement dire que Buddy n’aura jamais été aussi populaire qu’après sa mort, puisque « Peggy Sue » son plus gros tube, a rebondi dans les charts, entraînant dans son sillage une envolée de la vente de ses disques. Evidemment, Norman Petty dirigeait ces opérations de main de maître et l’on ne compte plus les rééditions de toutes sortes, les livres, etc …. A noter, qu’en 1969, sous l’égide du même Norman Petty et avec l’accord de Maria Elena Holley née LOPEZ (veuve de Buddy qui n’aura été mariée que 6 mois avec lui), une brochette d’excellents musiciens est entrée en studio (Coral of course) pour accompagner la voix de Buddy sur des titres dont certains étaient demeurés inédits. Si cette pratique peut paraître « limite », il n’en demeure pas moins que l’album, intitulé « Giant », constitue une réussite incontestable et il n’aurait sans doute pas été renié par Buddy. On sent que les musiciens jouent avec respect et déférence, dans le constant souci de ne jamais trahir le contexte musical du chanteur.
Depuis le décès de Norman Petty en 1984 des suites d’une leucémie , c’est Maria Elena qui gère l’image de Buddy L’on dit qu’elle veut rattraper le temps perdu, percevoir des pourcentages sur le chiffre d’affaires des fans-clubs, des fanzines, des bouquins, etc …, etc … Selon l’article de Daniel Lesueur dans JBMagazine, la firme MCA-Decca détiendrait encore quelques inédits qu’elle voulait commercialiser. Mais, menacée par Maria Elena, la major aurait renoncé à ce projet, afin de ne pas être accusée de dépouiller une veuve.

L’album posthume « Giant » :
http://www.geocities.com/buddy_holly_mu ... ral_LP.jpg

E) Le style de Buddy Holly et les albums conseillés :

A celles et ceux qui ne connaissent pas plus Buddy Holly que le rock and roll de « grand papy », je dirai que le style de Buddy est à la fois simple et singulier. Simple, car il trouve ses assises dans le country and western le plus traditionnellement roots (il a réalisé ses premiers titres dans le style western-bop en compagnie de Bob Montgomery) et singulier par sa ligne mélodique qui va ici et là puiser dans le blues, le rythm’n’blues et même oui, tenez vous bien, dans le folk pur (« Well all right ») ou assimilé, grâce à l’omniprésence de la guitare acoustique dont on peut se délecter dans ses morceaux les plus lents, les plus langoureux, les plus jouissifs comme « Words of love » (chanson préférée de Paul McCartney), « Listen to me » ou « Love is strange » (compo de Mickey Baker figurant sur l’album Giant)., « Crying, waiting, hopping », etc … Sa musique peut se faire sauvage (« Oh Boy », « Rave On »), afro-américaine (« Not fade away », calqué sur « Bo Diddley » du même Bo Diddley), rock and rythm’n’blues gospélisante (« Early In the morning » traité façon Ray Charles dont il était un fervent admirateur).
Albums conseillés : n’importe lequel des greatest hits parus (prenez le Cd ou le PL double) et « Giant » dont on a parlé et qui est un must.

F) Norman Petty :

A la lecture de ce qui précède, l’on pourrait conclure que Norman Petty n’était qu’un producteur véreux, assoiffé d’argent. Toutefois, comme le souligne à fort juste titre Daniel Lesueur, Norman Petty a permis l’émergence de talents et son image n’est peut-être pas aussi noire qu’il y paraît. En effet, les musiciens pouvaient occuper ses studios aussi longtemps qu’ils le voulaient, car les factures étaient établies non en fonction du temps passé, mais du nombre de chansons enregistrées. Peu de producteurs peuvent se prévaloir d’une telle générosité vis-à-vis d’artistes qui avaient ainsi tout le loisir de peaufiner et de peaufiner encore leurs titres, sans contingence de temps. Vous le savez comme moi, bien des musiciens n’ont pu mettre leur talent en lumière en raison du coût exorbitant de l’heure de studio. Norman Petty n’avait qu’une seule exigence : que les titres enregistrés soient parfaits. C’est sans doute la raison pour laquelle, plus de 50 ans plus tard, les chansons de Buddy Holly n’ont pas pris une seule ride au niveau des sonorités.

F) Index :

(1) l’album des Hollies dédié à Buddy Holly :
Image

(2) death songs : genre musical discutable mais très populaire dans la deuxième décennie des années 50 et jusqu’en 1964, qui avait pour but de faire travailler les glandes lacrymales de l’auditeur, à travers des thèmes morbides, axés autour d’idylles qui finissent tragiquement. Pour faire bref, c’était « les roses blanches » de Berthe Sylva agrémenté à la sauce teenagers (runs mortels, braver la mort par amour des défis et de la vitesse à moto ou en voiture, etc …)
A titre d’exemple, l’on peut dire que « l’homme à la moto » d’Edith Piaf aurait été une death song pour les américains à l’époque.
Le genre compte de nombreux succès : « Tell Laura I love her » (brillamment repris par Sha Na Na), «The leader of the pack » (the Shangri-Las –Frank Alamo en a fait un succès sous le titre «Le chef de la bande » dont le
scénario est peu ou prou calqué sur celui de « l’homme à la moto), « Deadman’s curve » (Jan and Dean, the Beach Boys). En France, les Gam’s, groupe vocal féminin que j’aimais beaucoup, se sont frottées à ce genre de thème en 1963/1964 avec « Attention accident ! », version française de « Shut down » des Beach Boys via Brian Wilson.

Sha Na Na : Tell Laura I love her :
http://www.youtube.com/watch?v=d9gjCdDu90s

The Shangri-Las : the leader of the pack :
http://www.youtube.com/watch?v=8N_iTNdIcfs

3) Tommy Roe “Sheila” (copié note pour note sur le style musical de Buddy Holly). Passé ce moment de plagiat en 1962, Tommy Roe fît notamment d’excellents albums, mais j’en reparlerai.
http://www.youtube.com/watch?v=ivjj2KgKBwU

[b]et, pour finir, un petit « everyday » pour se souvenir, rien que pour se souvenir de celui qui reste mon rocker préféré avec, à ses côtés Eddie Cochran et Ricky Nelson (devenu Rick), tous deux brutalement décédés aussi :roll:

http://www.youtube.com/watch?v=y8x4epeeGBE

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(chansonnier de cabaret, d'après une idée originale de Jules Renard)


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MessagePosté: Dim Fév 08, 2009 10:32 pm 
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Localisation: Acme Factory
Blueridgerangers Compliments pour le taf ! J'étais du grand nombre persuadé que Buddy Holly était mort en pleine gloire. Voilà qui est édifiant.
Il a certainement été aussi important et a marqué autant que Eddie Cochran (que je préfère parmi tous les grands de l'époque).

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Il est parfaitement superflu de connaître les choses dont on parle. Je dirais même que la sincérité en général dénote un certain manque d'imagination.


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MessagePosté: Dim Fév 08, 2009 10:35 pm 
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Localisation: Dans un monde qui tourne pas rond
belle chronique oupez

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T.Leary

"J'aime tellement le progressif que j'en ai équipé mes verres de lunettes" Fenyxx


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MessagePosté: Dim Fév 08, 2009 11:02 pm 
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Inscription: Mer Jan 14, 2009 1:48 am
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Oui oupez


A propos de death songs, vous connaissez "gloomy sunday" ? La musique au triste record de nombres de gens qui se sont suicidés avec...les paroles sont traumatisantes et la mélodie déchirante. Y a tellement d'anecdotes dessus, j'vous en conterai au coin du feu si ça vous intéresse...


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MessagePosté: Lun Fév 09, 2009 8:57 pm 
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Inscription: Mar Déc 04, 2007 3:22 pm
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Localisation: LUTTERBACH (68)
merci à tous coucouz , j'ai fait de mon mieux pour rendre hommage à mon rocker favori, tout en essayant, avec le concours de JBMagazine, de vous donner un éclairage exclusif et intéressant. Quitte à lire un gros pavé, autant que ça apporte quelque chose :wink:

ton anecdote doit être intéressante doyen des nénuphars. Alors même si le coin du feu est désert pour l'heure, que ça ne t'empêche pas de nous en dire plus .... oupez

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MessagePosté: Mar Fév 10, 2009 9:38 pm 
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Inscription: Mer Jan 14, 2009 1:48 am
Messages: 499
En vrac :

C'est une instrumentale à la base écrite en 1933, des paroles ont été rajoutée par la suite...la musique a été popularisée par Billie Holiday. L'auteur s'est suicidé, il l'avait écrit pour une femme qui, je crois, s'est suicidé aussi (ou son nouveau mari, enfin un autre truc glauque quoi)...
Les paroles rajoutées sont extremement dark : une personne qui pleure son aimé disparu en s'adressant directement à lui et qui conclut que la seule solution pour se rejoindre et de se donner la mort. Et comme ça craint, les autorités ont exigé un 3eme couplet qui relativiserait les 2 premiers. C'est chose faite, sauf qu'il est quand même bien dépressif aussi : elle dit "dreaming, i was only dreaming" ok, sauf que quand la voix pleure "j'espère que mes sombres pensées ne t'auront pas blessé, mon coeur essayait juste de te dire combien je te veux", par contraste c'est encore pire :'/

Depuis c'est le mythe : reférences à cette musique dans des lettres d'au revoir, poste de radio avec "gloomy sunday" retrouvé pendant le passage à l'acte, ce morceau détient ce morbide record.

Et c'est parti, c'est devenu un standart (de là à la mettre à côté de "louie louie" et "i put a spell on you" on va reflechir hein lol), repris par de nombreux groupes de bjork à gainsbourg en passant par elvis costello, ray charles et venetian snares...

Moi qui en est bouffé énormement (j'ai fait une fixette dessus pendant une période :oops:), je vous le dis : il faut absolument écouter la version de Loreena mckennitt ! Version minimaliste guitare acoustique avec sa voix lyrique qui pleure dans les aigus, argh.
Si vous avez du mal à la trouver, j'peux toujours la mettre ici.

Voià voilà =)


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MessagePosté: Mar Fév 10, 2009 9:54 pm 
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Inscription: Mar Déc 04, 2007 3:22 pm
Messages: 565
Localisation: LUTTERBACH (68)
merci coucouz effectivement, si t'as le cafard et que tu mets ça, y a des chances pour que tu sombres et tombes dans les tréfonds de la détresse. :cry: :cry: :cry: :cry:
La version acoustique que tu cites doit en rajouter une couche du fait de son dépouillement musical .... :roll: :(

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MessagePosté: Mer Fév 11, 2009 2:23 am 
en tous cas merci mon ami pour ce sujet, fort enrichissant et touchant. Je ne connais que très Buddy Holly, et il a toute sa place sur ce forum, tant il a inspiré nombre de groupes .


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MessagePosté: Mer Fév 11, 2009 6:31 am 
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Inscription: Lun Juil 23, 2007 7:08 am
Messages: 669
à l'occasion des 50 ans de sa mort, ils ont sorti un double cd (intitulé "Down The Line") contenant un certain nombre de démos enregistrées juste à la guitare acoustique (dont certaines étaient ressorties en 63 avec des overdubs des fireballs, comme "down the line", "peggie sue got married", "learning the game"), et comme souvent avec les démos des très grands de cette époque (et notamment pour roy orbison, charlie feathers et charlie rich) il y a des morceaux absolument tétanisants dans leur dénuement.

même si les rockers de la période que j'écoute le plus restent jerry lee et carl perkins, réécouter Buddy en ce moment, je suis troué par sa versatilité, et notamment les morceaux du début pré "That'll Be The Day", plus country et rockabilly type "Midnight Shift", qu'on connait moins que les tubes.

note au passage, Waylon Jennings, épargné au dernier moment comme l'a mentionné blueridgeranger est devenu une mégastar (aux USA au moins) 15 ans plus tard, avec les très beaux albums de country "outlaw", "honky tonk heroes" et "dreaming my dreams"


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