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Forum de rock6070 • Afficher le sujet - Plainsong — “In Search Of Amelia Earhart” (1972)

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 Sujet du message: Plainsong — “In Search Of Amelia Earhart” (1972)
MessagePosté: Sam Déc 15, 2007 12:08 am 
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In Search Of Amelia Earhart (1972)

1/ For the second time
2/ Yo Yo man
3/ Louise
4/ Call the tune
5/ Diesel on my tail
6/ Amelia Earhart's last flight
7/ I'll fly away
8/ True story of Amelia Earhart
9/ Even the guiding light
10/ Side roads
11/ Raider

Ian Matthews: chant, guitare
Andy Roberts: chant, première guitare, tympanon
Dave Richards: chant, basse, piano
Bob Ronga: chant, guitare, percussion

with:

Timi Donald: batterie
Dave Mattacks: batterie sur “Call the tune”
Martin Jenkins: mandoloncelle sur “Diesel” et violon sur “Raider”

«Amelia was a hero in all of your hearts
And that’s all they want you to know»
— “True story of Amelia Earhart” (Ian Matthews)

Plainsong fut la seule tentative “nucléaire” de Ian Matthews: l’épisode du Matthews Southern Comfort n’étant qu’une démarche logistique suite à la parution de son premier album — qui affichait ce titre sonnant comme la marque d’une liqueur spiritueuse! Andy Roberts, qui chante quelques morceaux, est un musicien anglais. Il a fait partie de The Liverpool Scene avec Adrian Henri; il jouera ensuite avec The Grimms, avatar de The Scaffold, autre groupe de Liverpool — où l’on trouve Mike McCartney, le frère de Paul, qui se fera appeler Mike McGear —, puis avec Roy Harper au sein de Black Sheep. Début 1970, il délivre ses propres albums, ainsi “Nina and The Dream Tree” (1971) auquel contribue Ian Matthews, et participe à ceux de ce dernier: “If You Saw Thro’ My Eyes” (1970), “Tigers Will Survive” (1971). Durant l’été 1971, il accompagne la tournée américaine de Ian avec Richard Thompson. Bobby Ronga, alors roadie, est invité à jouer de la basse, puis germe l’idée d’un groupe avec Timi Donald (batterie) et Dave Richards (basse), mais ce n’est qu’à la fin de l’année, en Angleterre, que naît Plainsong, alors que Bobby Ronga — venu de expressément de New York — tourne avec Andy Roberts: Ian Matthews les rejoint, un soir, derrière la scène, et propose cette formation. Le hic, c’est Vertigo (avec qui Ian est alors sous contrat): ses dirigeants tiennent à conserver l’artiste sous son seul nom et refusent ce projet. Ce qui aboutit à la rupture dudit contrat — après l’obligation d’un dernier album (le fameux “Journey from Gospel Oak”, paru en 1974) — et un engagement avec Elektra. Timi Donald, qui figure (tout comme Andy Roberts) au line-up du premier album de Richard Thompson — “Starring As Harry The Human’s Fly” (1972) —, ainsi qu’aux suivants, a débuté en 1965 avec Pathfinders, un groupe de Glasgow devenu Jason's Flock en 66-67, puis Trash en 1969. Je ne sais rien de Dave Richards, sinon qu’il apparaît sur “Woman” (février 1972), le premier album solo de Mike McCartney (aka Mike McGear) — en compagnie, entre autres, d’Andy Roberts. Martin Jenkins, multi-instrumentiste, trouve sa place dans les encyclopédies comme l’un des membres éminents de Whippersnapper. Il a débuté sa carrière en 1968, avec Dando Shaft, groupe de folk progressif de Coventry, puis a rejoint Hedgehog Pie en 1974, il a également tourné avec Bert Jansch au sein de Bert Jansch Conundrum. Enfin, on ne présente plus Dave Mattacks, pilier de Fairport Convention, qui s’est illustré avec, entre autres, Steeleye Span, The Albion Dance Band, Spyrogyra.

Amelia Earhart était une aviatrice américaine qui disparut corps et hélices alors qu’elle survolait l’océan pacifique, non loin des côtes japonaises, lors de sa tentative du tour du monde: c’était le 1er juillet 1937. A la thèse officielle d’un fatal accident s’opposa celle, plus énigmatique, d’une capture par des soldats japonais installés sur de menus îlots à l’aplomb du zinc étincelant de la Lindbergh femelle. Et oui! Pearl Harbour quatre ans plus tard... Sombre affaire d’espionnage alors!?... Secret défense?... Black-Out?... C’est d’après un livre écrit sur cet opaque et captivant sujet — “In Search Of Amelia Earhart” de Fred Goerner — que Ian Matthews et Andy Roberts conçurent cet album qui n’est pas, comme on pourrait le croire une sorte de “S.F Sorrow” ou de “Thick As A Brick” bâti sur la vie de l’héroïne, mais la pierre de touche d’un ensemble musical. Ian écrivit “True story of Amelia Earhart”, Andy dénicha “Amelia Earhart’s last flight”, une vieille chanson de David D. McEnery, et “I’ll fly away”, invétéré gospel, cimenta les deux; les autres chansons n’offrent pas de rapports précis.

Ian Matthews est le Caruso du folk: sa voix a le velouté exceptionnel, le «timbre d’or» de celle du célèbre chanteur d’opéra. C’est un prince, il a le chic des ballades nostalgiques, enchanteresses, parfaitement ciselées. C’est un alchimiste, quand, faute d’inspiration ou simplement par déférence, il puise dans le répertoire des autres, il raffine ses emprunts, leur donnant un tour doux et radieux. Cet album est peut-être le meilleur exemple de son style, même s’il s’efforce d’apparaître comme une œuvre commune. La concision et la finesse de l’orchestration sont prodigieuses: le soutien basse/batterie se révèle généreux mais sans emphase, les guitares ruissellent d’arpèges pointus et nacrés, le piano prodigue des notes détachées et limpides, les chœurs s’amoncellent en petits paquets vaporeux. S’il n’est donc pas un album-concept, il dégage toutefois une grande unité: les chansons se répondent, correspondent, évoquant la route, les départs, les regrets, et cet appel des d’horizons lointains qui est le mythe de l’Amérique, un mythe que l’aviatrice personnifie, un mythe qui s’inscrit dans les inflexions mélancoliques de la voix de Ian Matthews et dans le soleil couchant que montre la pochette.

1/ “For the second time”. Les clameurs furtives et huilées qui parcourent cette ballade sont semblables aux pensées heurtant la mémoire, s’y réfractant, ne pouvant la franchir; Matthews y exprime le chagrin d’une séparation. «For the second time in a year, I was broken, I disbelieved a lot and stayed inside, And silence makes a very loud reply».

2/ “Yo Yo man”. Une rengaine bluegrass chantée par Andy Roberts, écrite par Rick Cunha, reprise par Tom Smothers (vedette de shows télévisés avec son frère Dick). C’est un “cordial” roboratif, doté d’un opulent poum poum, festonné de guitare sèche et d’une wah wah des plus délectables: l’histoire d’un môme suivant un vagabond libre d’agir à sa guise. «Be a yo yo man, Down at the playground, putting on a show, Talking to the little kids, listen to my yo yo, Icy cola sconda pie, sleeping at the Y».

3/ “Louise”. Une reprise de Paul Siebel. Plus enlevée, délestée du piano bastringue qui lui conférait un charme suranné, exempte du break instrumental où gémissait le slide, seulement corsée du piment des guitares, elle n’en demeure pas moins superbe et émouvante. «And everybody knew at times she cried, But women like Louise well they get bye».Il faudra qu’un jour je parle de Paul Siebel. Cet aède détaché des triviales appétences du siècle aurait pu faire partie de Plainsong, comme le confiait Ian Matthews dans une entrevue avec John Tobbler: «I went to New York to ask him if he was interested, but he never heard of Plainsong, nor of me. I think he wanted to get together and jam to see what would happen, wich wasn’t really the Plainsong concept, so he may have been a bit disappointed when that wasn’t what I wanted to do».

4/ “Call the tune”. Une mélodie souple, ample, duveteuse, piquetée d’accords grenés de guitares: un cachemire ourlé d’images radieuses et placides. «If you're gonna try you got to face the music, If you wanna dance you gotta call the tune”.

5/ “Diesel on my tail”. Encore du bluegrass. Ecrite par Jim Fagan et chantée par les frères McReynolds (Jim & Jesse), cette pétulante ballade, ici interprétée par Andy Roberts, a caracolé dans les charts américains en mai 1967. Elle raconte l’histoire d’un automobiliste talonné par un énorme camion conduit par un fou furieux: «He closed the gap between us, push his pedal on the floor, Doing 90 in that big old diesel truck, I can hear the names he’s calling me, Above the engine’s roar and the words, Won’t be found in Webster’s book»

6/ “Amelia Earhart’s last flight”. Toujours interprétée par Andy Roberts, une ballade mid tempo et country, un hommage de David D. McEnery, qui la composa en 1939. «And there’s a beautiful, beautiful field, Far away in a land that is fair, Happy landings to you Emilia Earhart, Farewell first lady of the air».

7/ “I’ll fly away”. Un vieux gospel fleurant les champs de coton, signé Albert E. Brumley. Normal puisque l’auteur, né en 1905, s’écorchait les doigts sur les fibres en récoltant ce coton. L’idée de cette chanson lui vint en 1929. Elle fut publiée trois ans plus tard et devint l’un des gospels les plus demandés dans les églises. Ian Matthews n’est pas seul à l’avoir inscrite à son répertoire, Roy Accuf, Jim Reeves, Johnny Cash, Carolyn Hester, Aretha Franklin et bien d’autres l’ont aussi chanté. Portée par une guitare, un tympanon, un tambourin, des chœurs et des clap-hands fluctuants, elle est interprétée avec rayonnante ardeur et une bénigne alacrité; elle est aussi un génial trait d’union entre le morceau qui précède et le suivant. «Some glad morning when this life is over, I'll fly away, To my home on God's celestial shores, I'll fly away».

8/ “True story of Amelia Earhart”. Une mélodie tendre, ouatée, poignante. Ian Matthews rend hommage à l’aviatrice, expose les faits troublants de sa disparition avec justesse, convertissant en poésie ce qui pourrait être un docte, mais fastidieux énoncé.

9/ “Even the guiding light”. «Send me home with a country song».Et ça roule gentiment entre Credence Clearwater Revival et les Stones période “Sticky Fingers” avec un riff joufflu, une gratte griffue, une batterie mordante, une basse bien découplée. Ça donne envie de prendre la tangente, de voir du soleil. «Meet on the ledge, we're gonna meet on the ledge, When my time is up I'm gonna see all my friends» disait Richard Thompson dans “Meet me on the ledge” — titre que chantait Ian (avec Sandy Denny) sur “What We Did On Our Holiday”, le deuxième album de Fairport Convention (1969) —, «I went up on the ledge and didn’t find a soul around» chante-t-il ici ajoutant: «That’s just me, and who am I to say, When it’s all the same so many miles away».

10/ “Side roads”. Purement acoustique, c’est la ballade la plus douce, la plus tendre de l’album: les guitares étincellent, les chœurs s’effilent en de longues simarres et Ian Matthews élance ses regrets comme les arcs d’une nef gothique, comme une prière: [...] if I’d been noticing side-roads and following signs, I might never caught up on you [...] Why did you come, Why did you come».

11/ “Raider”. «Raider stole the Morgan mare as slick as she was sly, She blackjacked Raider's robber heart and taught him how to fly». Andy Roberts entonne cette dernière ballade embrumée de légende celte, l’une de ces complaintes rythmées et capiteuses qui vous tisonnent le cœur: une composition de Jerry Yester et Judy Henske, figurant sur le mythologique “Farewell Aldebaran” sorti en 1969. Martin Jenkins l’orne de zébrures de violon et y insère une petite gigue délicieusement rustique.

Un second album, presque achevé, n’est jamais sorti, mais un L.P., “And That's That”, est paru en 1992 (voir le lien ci-dessous). Quinze titres au total, dont “Save your sorrows” (Matthews) et “Old man at the mill” (traditionnel) qui figurent sur l’album suivant de Ian Matthews: “Valley Hi” (1973). Je ne le connais pas, mais je connais “On air — Original BBC recordings”, paru aussi en 1992, où se trouvent huit titres de “In Search Of Amelia Earhart”, une version de “Tigers will survive” de Ian Matthews et une quantité de bonnes reprises; citons: “Anyday woman” de Paul Siebel, “Spanish guitar” de Gene Clarke, “I’m so lonesome I could cry” de Hank Williams et “Seeds and stems” de Commander Cody And His Lost Planet Airmen. La dernière réédition de “In Search Of Amelia Earhart” (2 Cds, 38 titres) que je ne connais pas davantage que “And That's That”, regroupe tous les titres déjà parus à l’exception de deux, “Bold maraudeur” (Richard Fariña) et ”Good night — Loving trail”, avec, en prime, “Along come Mary” — une chanson de The Association —, le premier mis en boîte par Plainsong. Je crois que je vais m’offrir cet album!

http://aerostories.free.fr/earhardt/ > Amelia Earhart (1897-1937)

www.iainmatthews.com/bio.htm > biographie de Ian Matthews

http://www.iainmatthews.com/disco.htm > Discographie exhaustive de Ian Matthews

www.andyrobertsmusic.com/ > Site d’Andy Roberts

www.mccartneyt.freeserve.co.uk/trash.htm > Timi Donald (Pathfinders/Jasons Flock/Trash)

www.mekons.de/home/liver3.htm#demos > second album de Plainsong

http://en.wikipedia.org/wiki/Woman_%28M ... r_album%29 > “Woman” de Mike McGear

http://img82.imageshack.us/img82/2666/judyfront2tr.jpg > “Farewell Aldebaran” de Jerry Yester et Judy Henske

version originale de “Yo Yo man”: www.nmia.com/~whistler/download/yoyoman1.wav

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MessagePosté: Lun Déc 17, 2007 7:42 am 
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Je suis une fan finie de Ian ! Avec Fairport, Matthews Southern Comfort, Plainsong, en duo ou en solo.

Et ce In Search Of Amelia Earhart est l'un de mes albums cultes. Je l'avais d'ailleurs mis dans mon île déserte de Vapeur Mauve.

Et il est bien sûr sur la radio du site depuis le début :wink:

http://www.rock6070.com/Plainsong.html


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MessagePosté: Lun Déc 17, 2007 10:16 pm 
Eh, je l'avais raté ce sujet. La découverte de cet album a aussi été un choc et plus particulièrement le titre "True story of Amelia Earhart". Bien joué, Carcamousse. oupez


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MessagePosté: Lun Déc 17, 2007 10:17 pm 
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Comment l'avais-tu découvert, Nain ?


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MessagePosté: Lun Déc 17, 2007 10:19 pm 
Un jour, un certain Carcamousse l'a brillamment chroniqué sur un non moins brillant site. :lol:


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MessagePosté: Lun Déc 17, 2007 10:27 pm 
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Un jour, un certain Carcamousse l'a brillamment chroniqué sur un non moins brillant site. :lol:

Ah, c'est même pas mon île déserte ou ma radio, alors :cry:


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MessagePosté: Lun Déc 17, 2007 10:29 pm 
En lisant la chronique du Sieur Carcamousse, je me suis dit "Tiens, j'en ai déjà entendu parler". Ne pleure pas, Radada, je vous en dois beaucoup à tous les deux des belles découvertes.


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MessagePosté: Lun Déc 17, 2007 10:31 pm 
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Pareil pour moi bisz


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MessagePosté: Lun Déc 17, 2007 10:39 pm 
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Hello Radada, hello Nain Dien,

Je me suis commandé la double réédition de Plainsong, avec les titres du futur album jamais sorti et les inédits.

Je vous dois aussi de belles découvertes!

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MessagePosté: Lun Déc 17, 2007 10:48 pm 
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Je ne l'ai qu'en MP3. Je l'ai cherchée lors de mon dernier séjour à Londres. Elle était sur ma liste, avec la réédition de Trees. Pas trouvée, même pas dans le gigantesque HMV !

J'ai donc encore et seulement le CD dans sa première édition. Et le vinyle, qu'un ami m'avait offert il y a 12 ou 13 ans. C'est comme ça que je l'avais connu.


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MessagePosté: Jeu Jan 03, 2008 7:47 pm 
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« Brother can you feel
The déja vu
Going on through your bones»
— Ian Matthews (“The fault”)

Cette édition de Plainsong est prodigieuse. Outre le fait de révéler enfin ce second album, il contient, comme je le disais, de nombreux titres figurant sur le “On Air” sorti en 1992: treize sur dix-sept, plus “Along come Mary”, une chanson de The Association, le premier titre mis en boîte par le groupe — A side, en fait, d’un unique single —, et la démo de “I’ll fly away”. Le livret qui accompagne cette douce avalanche est infiniment soigné: le papier est mat et épais, support idéal à nombres d’infos nostalgiques, textes et photos, avec au centre une reproduction de l’intérieur du gatefold original.

Ce second album, qui aurait dû s’appeler “Plainsong 3” — car trois membres seulement restaient en lice après le départ de Bob Ronga —, s’écoute comme une séquelle miraculeuse, et l’on est surpris d’y retrouver cinq titres figurant sur “Valley Hi” (1973) et sur “Some Days You Eat The Bear” (1974), albums subséquents de Ian Matthews; ainsi que les versions plus travaillées de “Miss the Mississippi” et “That’s all it could amount to” figurant sur “On Air”. Pour tous ces titres, l’instrumentation et le jeu sont assez différents et l’équipe n’est plus la même. Pour “Old man at the mill” (“Valley Hi”), moins de violon et plus du tout de batterie; pour “Keep on sailin’”, slide plus discrète et absence de piano (ce titre joué sur “Valley Hi” l’est aussi sur “Some Days You Eat The Bear” — ruisseaux de slide et saxo: un régal, ma préférée!). La version de “Home” est plus appuyée que celle figurant sur “Some Days” et l’on peut regretter le manque d’harmonica; par contre, l’on peut préférer la version pulpeuse et bardée de guitares de “Save your sorrows” à celle plus traînante offerte par “Valley Hi” — mais où fait défaut le douillet petit solo de gratte électrique. “The fault” (“Some Days”), calme, enchanteur avec son saxophone balsamique et romanesque, se différencie par sa rythmique ciselée par la guitare.

Quant aux titres de “On Air”, “Miss the Mississippi”, épicé de piano et de slide, dégage toute sa saveur rurale — même si Ian Matthews ne ioule pas à la fin! —, et “That’s all it could amount to”, où deux guitares remplacent l’harmonium, demeure une cantilène magique et émouvante.

Dans l’ensemble cet album fleure bon l’Amérique, le sol rouge du désert et l’herbe bleue du Kentucky, il y flotte une grande nostalgie, de la tristesse même, à travers des chansons comme ”Nobody eats at Linebaugh’s anymore”, emprunté à John Hartford, “The goodnight lovin’ trail” de Bruce “Utah” Phillips, pathétique et nappé d’harmonica, et encore “Urban Cowbow”, signé par Andy Roberts; qui s’illustre aussi par le merveilleux “All around my grandmother's floor” plein de réminiscences victoriennes et du souvenir d’Alice de Lewis Carroll. “First Girl I loved”, enrobé d’un arrangement de cordes somptueux, est la ballade la plus surprenante et la plus narrative. Curieusement, elle porte le même titre que celle de Robin Williamson sur “The 5000 Spirits Or The Layers Of The Onion”, deuxième album de The Incredible String Band, et, elle aussi, évoque un premier amour et un passé qui semblent autobiographiques. Le titre le plus nashvillien est sans conteste “Swinging door”, une réclame sur les troquets, refuges des âmes en peine et des cœurs brisés ; tchacapoum débonnaire, guitares onctueuses, unissons condoléants, l’extase! Dans un registre toujours Grand Ole Opry, Ian Matthews excelle avec les déjà cités “Old man at the mill” et le fameux “Miss the Mississippi” — succès, rappelons-le, pour Jimmy Rodgers en 1932. Toutes les autres chansons, citées également, sont de sa plume et empreintes de cette aménité diffuse qui lui est propre; le saxophone sur “The fault” et ”Keep on sailin’” ajoutant une touche vespérale et caressante.

Soyons “prosélytique”! Vous qui louez et connaissez “In Search Of Amelia Earheart”, vous les fondus du sieur Mattthews, que transportent sa voix et son style, cette réédition doit rejoindre votre collection. Je recommande aussi chaudement les deux albums solo dont j’ai parlé: “Valley Hi” et Someday You Eat The Bear... And Someday the Bear Eats You”.

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MessagePosté: Ven Jan 04, 2008 12:56 am 
Ca m'intéresse, ça ! coucouz


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MessagePosté: Ven Jan 04, 2008 1:06 am 
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C'est bien noté, cher Nain Dien. A plus tard...

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